samedi 20 janvier 2018


Bonnes résolutions
Écritures sur le bord d'un papier
Silencieux

-mMmS-
-18h51-




-Des rides sur l'eau-
-12/01/2018-

Une femme ou un homme ou encore
Un petit d'homme tout tremblant
Un être trempant dans la rivière
Comme le reflet du poisson d'argent
Comme les images du ciel bougeantes
Je les ai vues de là haut du chemin
Ces frémissements impassibles et lourds
Tout aussi invisibles que mes pas
Se suivent et les mêmes se succèdent
Mes savates ressemblent à mes savates
Seuls les cailloux sont si différents
Des très gros taillent les souliers
Les galets à peine équarris roulent
Les petites des fleurs les recouvrent
Et si je n'avais pas vraiment rêvé
Si j'étais à nouveau arrivé au pied
En bas de la montagne sans la sagesse
Après avoir tant monté tant transpiré
Avoir essayé d'y penser encore et encore
Sans y arriver sans même réfléchir
J'ai tout juste ressenti ce que je vois
Le bruit de l'eau et du vent si frais
Et l'éclat de la rivière du temps
Avec ses rides sur la face de cette eau là
-18h14-


-Femme seule  à sa fenêtre-
-12/01/2018-

Un petit d'homme ou une femme
Où l'ombre du rideau ou les fleurs
Le mur de pierres de galets de cailloux
Un bord de terre et de belles plantes
Les pétales ne sont pas tombées déjà
Les tiges résistent au courant de l'air
Sur l'eau et l'air de la petite rivière
Sur le toit sans le blanc de la neige
Sous la pluie qui a fini de rire
Comment dire de ce véritable instant
Ces mille secondes en une seule
Ces moments dont on se souvient
Comme un rappel à la vie finissante
Comme un soupir de se sentir venir
La fenêtre le trou dans le mur du temps
Le passage entre les durs moments et ici
Là où la rivière a trempé son lit
Là où se promène les touches de la méditation
Là où le rideau s'est arraché du présent
Sans aller jusqu'à te dévisager entière
Toi la femme à la fenêtre loin de tout
Loin de la ronde infatigable du monde
Dans l'impassible souvenir à venir
-18h26-


-Comme le temps passe-
-12/01/2018-

Voilà c'est certainement une femme
Une femme d'une petite taille
Taillée dans un sourire transparent
Fragile comme la tige des fleurs
Au regard droit et devant les instants
Questionnements Pourquoi se passe
Aux mains arrondies dans les poches
Pour les sortir sans doute pour écrire
Pour les poser sur la tasse à thé
Pour parler de poèmes ses lèvres
Et connaître voir reconnaître le temps
Entre le sac de souvenir et le futur dire
Tiens une idée me revient en solitude
Je l'ai croisé hier sur une pierre
Je l'ai rencontré cet été en me promenant
En montant à la prière de la montagne
Comme les temps changent soupirs
Tu avais l'air de croquer de rire
Sur le pas des petits d'homme vivant
Sur des phrases de construire le luire
Alors que maintenant pèse le maintenant
Ta solitude te caresse l'ombre du temps
Et là à la fenêtre tu songes devant la rivière
-18h36-