dimanche 26 novembre 2023















-Sciage-Pliage-Sillage-

-mWm-

-13/11/2023-



Le sciage du bois de la barque Que l’on voile

Le pliage du tissu Immaculé de l’ocre des gerbes

Le montage Nous y tenons Et mortaise de l’attache

Je suis attaché à toi Mon vent des marées lointaines

Je sème d’amour Un regard Aussi solide que le temps

Deux pas en avant Un pas en arrière Une galère

Où la vie souffle Au printemps Des espoirs salutaires

-15h04-

De bon matin J’en oublie les rêves nuisibles du cœur

Quand la santé de la trame Des chants de l’amour

Ne trouve dans le miroir Que le reflet Seul de soi

De la soie Sur les épaules de toutes les responsabilités

De voir danser La triste vie de te parler Toi silence

De n’entendre au soir Les rares souvenirs Heureux

Que la journée sans vent A fait danser la barque

-15h08-

Le sciage du bois de la barque Comme une haute construction

Comme l’envie inusable De franchir les moments fiers

Dans les conditions D’une atmosphère céleste A l’est

Le vent Le vent Où nous mènera-t-il Dans le vent

Gouverner avec le bois Les courages de l’an Venir

Poser une route La partager La laisser voyager

Et disparaître Sans être vu Sans une parole

-15h12-






-L’emprunte-Sans sillage-

-mWm-

-13/11/2023-





L’emprunte

Laissée au vent

Sur le sable


Creuser la terre

Humide et tiède

Sabot de fer

Sabot de pierre

La sculpture


Au volume de la soie

La voile de soi

La parole inhumaine

Lancée Loin de la haine

Pour Si peut soit-il

Se cacher Comme une île

Au milieu du silence

-15h16-



Le sillage

Où se laisse l’oubli

D’aller vers l’avant


Le sillage

Apparaît le matin

D’une nuit de voyage

En glissant sur la plage

De passage


En ce monde

Creuser l’aventure

D’une porte posée

Entre temps et action

Allons toujours

La barque terminée

Sans sillage

-15h20-




-Derrière-Les poèmes-Après matin-

-mWm-

-13/11/2023-



Derrière la barque de la vie La pierre porte le jour

Comme une ancre de marbre Ne plus avancer Ne plus

Les journées se suivent Et se ressemblent Alentour

Sortir le vaisseau De la boue Suave de fleurs ouvertes

Parler du sens de la voile Du côté Donné au vent

Sentir le moment de l’autre lendemain Et fuir

Pour retrouver le matin Le tendre matin Au lendemain

-16h04-

J’ai écouté Les poèmes d’un autre jour Sans l’oubli

J’ai fait danser Dans mon imaginaire abandonné

J’ai découvert En descendant de la barque Ton texte

Il me contait l’instant d’aller Vers les joies perdues

Vers les soupirs Souvenirs indispensables Au cœur

Vers l’usure Les pieds dans le sable Et dans l’aventure

Ainsi Tous les jours étaient construits De tendre maladresse

-16h08-

Matin après matin Matin après matin Matin après matin

Soir venant Un soir venant Le moment d’uns soir venant

Les rêves ouverts à la couleur dorée Des yeux fermés

Les sentiments de bien-être J’aurais voulu encore

Je pleurais les jours d’avant qui me semblaient meilleurs

Pourtant A chaque temps Le plaisir était reconnaissable

Il était le sourire Omniprésent Du présent Du présent

-16h12-



 


-Ils ont mis-Ils ont lu-Ils ont bu-

mWm-

-13/11/2023-



Ils ont mis cent ans A bâtir le virage Au centre du village Des plus droits

Ils ont construit Une orange Sans planter d’arbres Avec les larmes

Les villageois n’ont pas renoncé A croire Aux possibles méandres

Aux hauteurs des maisons Coincées entre le soir Et le tôt matin

Avec leurs doigts Ils ont guidé la lune Comme un long réverbère

-16h04-

Ils ont lu Mille ans Les récits de leurs animaux Et des mères fatiguées

La cuisine remue les désirs La salle d’espérance En décadence

La toilette Une fois Le labeur en pleur Et finie Et les extensions longues

La conduite de l’instrument Sur la terre Nous emmène A élaborer

Et de bois Et de soie De sabot A chapeau Les costumes du dimanche

-16h08-

Ils ont bu les vacances Pour travailler Mieux que toute l’année

Ils ont sucé la joie Et les gluantes sueurs Tous les bords A la foi

Elles Femmes directives Leur ont donnés De l’espoir Les hautes couleurs

Aussi Chaque jour Les enfants admiraient Ce qu’ils seront Demain

A préparer leur dos Et leurs mains A ressembler A de la corne

-16h12-





-Discours-Soucis-Un verre-

-mWm-

-20/11/2023-



Ses discours n’était plus charabia Il le voulait

Sa langue Aussi tordue qu’un nuage Transpirait

Phrase Furtif comme échappée Il tentait le court

Mais son courage s’arrêtait là Et il reprenait

Nous finîmes Par subodorer Qu’il n’en savait rien

Que sa pensée Penchait vers le vide Vers l’oubli

Vers un intérêt Sourcilleux De bien comprendre

-15h08-

Il nous contait les soucis De la petite souris verte

Il voulait courir dans l’herbe Si sèche encore

En direction D’un galimatias de visions caduques Perdues

Plongeant dans le silence Quelques instants A la vue

Au valeureux moment De trouver sa route du soir

De nous indiquer le fond De son être combattant

Savait-il simplement Que nous l’aimons Pour ce qu’il est

-15h13-

Il prit un verre Nous avons bu ensemble Heureux

Il nous observait Contre vent de taré Pour deviner

Pour espérer Nous convaincre Que l’écriture ne sert pas

Que l’oralité donne Aux paroles Leur vraie place

Que dire de nos réflexions Que nous posions Là brochées

Entre deux feuilles de papier gaufré Avec un titre

Paroles Les autres mots n’étaient pas indispensables Sauf

-15h18-




-Personne-Des préjugés-

-mWm-

-20/11/2023-




Personne

N’écoute le furtif

Le sourcilleux

Et Dans le dedans

Ne s’esclaffe


A tous

Il subodore

Que le poème

Ne dira rien

Ou peut-être


Un long charabia

Une pluie de doute

Un sourd galimatias

Une perte d’écoute

Un air de la terre

-15h22-



Plein de préjugés

Il n’avait encore rien dit

Notre peine purgée

-15h24-




-Avons-La table-Silence-

-mWm-

-20/11/2023-



Nous avons regardé l’ensemble Ainsi réunis Là

Nous nous sommes posé Des tas de viles questions

Un corps d’arbre Une poussière d’orage Le temps

Il est passé par là Et il continuera Nous poursuivons

Le vent pour tous les moments de notre promenade

Le vent nous entraide à tomber A pencher A voler

Et il faillit nous entrainer Vers un nouveau charabia

-15h42-

Sur la table de la petite boutique A même le plateau

Un cœur d’arbre s’effilait Se courbait S’endiablait

Les feuilles étaient une Et les branches solitaires

Les racines disparues Le tronc de la victoire derrière

La Samothrace ou la De Milo Autre Bourgeois de Calais

Germaine Ne nous étonnait plus Elle s’enflammait

Et un galimatias d’idées d’orage Nous envahissait

-15h47-

Nos verres vides La parole silence Et nos regards

La marchande de rêve Nous aurait voulu plus loquasses

Plus certains Du bonheur A sentir les frais plaisirs

Plus sûrs de la joie De découvrir la poésie statutaire

Et le vent Et le vent La ferraille Dans la même direction

Et le vent Et le vent Soudée A nos corps racornis

Nous voulions boire encore Pour mieux digérer

-15h51-




-Confidences-Sculptée-

-mWm-

-20/11/2023-



Confidences

Je ne les aime pas

Ils veulent savoir

Et lui de parler

Reste silence


Compliment

De la sculpture

Entrainée aux vents

Dans le songe perdu

Et sourcilleux


Comment

En enfilant secret

Le chaud impair

De mes doigts abstraits

Ne plus rien taire

-15h55-



Sous l’admiration

Il nous fait tout conter

Parole sculptée

-15h56-




-L’arbre-Est mort-Aujourd’hui-

-mWm-

-20/11/2023-



L’arbre qui a tué le temps Ses branches assassines

Le sable Arraché A la plage glacée A la rame

La pendule A côté de la photographie S’en suit

Une fois Entrée Poser les chaussures A coup de peigne

Une autre fois Emplir la gourde De lourd alcool

A faire le fou A faire la folle Rotule Genou Sur le sol

Nos sourires se partageaient le cœur d’une petite minute

-16h14-

Il est mort Il : a fini par échapper Aux aiguilles aigües

A la longue Qu’il finissait par regarder A l’heure

A la courte piquante Le balancier Le balancier Cadence

Le temps se déplaçait Inlassablement Entre deux vers

La poésie n’en donnait pas plus Un pâle espoir Aussi

La course après ses mots La courte histoire d’une vie

Il est mort Nous ne le sentons plus passer A temps

-16h18-

Aujourd’hui Un vague terrain de souvenirs Répandus

Il nous reste Un courage sourcilleux Et un galimatias

Mélange de fredaine Et soupirs rieurs En rengaine

Pas un cri Des éclats de mots Comme subodorer

Comme pour envisager l’impossible Dans le matin

Il nous a attendu Le temps pris Entre deux phrases larges

Et nous a tué le temps Tu nous manques Comme un présent

-16h24-




-L’ironie-Subir-Mes pensées-

-mWm-

-20/11/2023-



L’ironie Dans sa parole N’était pas prise en cause

Tous savait Qu’il était plutôt sérieux Même entre amis

Il se facilitait la tâche En disant Vous n’allez pas rire

Un jour Juste arrivé Dans le hall D’un hôtel de Bornéo

Après être descendu de l’avion Avec la reine d’Angleterre

Après avoir échangé Des verstes D’un poème d’Emily

Il avait discuté Du nouveau monde Entre oui et non

-18h16-

Subir les charmes De son anglais Impeccablement

S’étaler entre citations Et expressions Pleines de sagesse

Se laisser bercer Par sa culture Sur toute la terre

Je m’en allais Perdu A raser les façades De mon tendre village

A me revenir Tel élan de gastronomie Autographique

Tel chant de bonheur Sur une planète De la grande histoire

Une façon de croire Que ses beaux récits devaient en amener

-18h22-

Sortant de mes pensées étriquées Comme d’un journal de clochard

Comme les préceptes répétitifs Du prêche De la chapelle d’ici

Loin des rêves Et des confins de la pensée du Grand Pascal

Henry Moore ou Albert Camus N’avaient rien oublié

Dans une réflexion Plutôt qu’une question J’avais osé

J’avais creusé Mon envie de participer A refaire le monde

Parce que se taire A des limites de la curiosité Je savais

-18h27-




-Interrogations-Quelques lignes-Des pas perdus-

-mWm-

-20/11/2023-



L’ironie de mes interrogations Se plaçait Dans le quotidien

Tous savaient Que le cancre A l’école J’étais sorti Heureux

J’écrivais Depuis mes premiers alphabets Une soupe de vers

J’entamais les oreilles De qui veut l’entendre Avec mes lettres

Avec de sordides envies De participer Aux mensonges d’écriture

Comme cet honnête linguiste A la bibliothèque de l’erreur

Qui avait construit Son être Nourri Entre oui et non

-18h32-

Subir quelques lignes Sur le blanc Avec les encres sales

Des traits envahissants Et Des formes Humaines Et acharnées

Où la teinte de la vie Surplombait De vérité Les regards

Où la tache lumineuse Du papier gratté Portait l’envie

Que vont penser les amis de celui Qui que se soit Lui-même

Les riches lettrés Les impitoyables Savants Les honnorifiques

Que les graffitis de l’artiste Suggèrent encore à m’amener

-18h37-

Sortant De la salle des pas perdus Grande pièce d’exposition

Dans le hall D’un autre week end A raser De papier des yeux

A découvrir Une saveur envoûtante Qui nous montre un lavis

Un jet de pinceau Une douceur de brume Et un matin

Avec des mots Posés à côté Aux confins de ces rêves de gare

Au début de la rencontre Entre le sourire Et son ironie

Il me dira Plus tard que je devrais m’arrêter là Ce que je savais déjà

-18h42-




 

-En attendant-J’ai encore-Le soleil-

-mWm-

-20/11/2023-



En attendant le plat suivant Je relirai L’étranger

Je faisais semblant de l’avoir Déjà parcouru Un jour

Je m’absenterai Longuement Pour lire enfin La préface

Et pouvoir participer A la conversation D’un autre type

Car c’était un type bien Un peu guindé Mais souriant

Il avait horreur de vieillir Et ne mangeait Que des haricots

C’est dans un plan B Que sa parole était Comme le magazine

-19h21-

J’ai encore bu Un peu de vin Pour attendre et atteindre

Mais rien ne changeait Le plat n’arrivait pas Et les mots

Des phrases écrites en Modiques Vieilles d’un siècle

Au Moyen-Age La plume traçait Sa belle façon A la page

Depuis Elles avaient été présentées Pour le livre d’auteur

Albert suivait Rimbaud Et Vincent Léonard Une fleur

Je le descendrais Ce récit Qui m’a ravi Et m’a découvert son idée

-19h26-

Le soleil est monté Un peu plus Dans le ciel C’est beau

C’est une ligne de l’un Et de l’esprit de l’autre A ma façon

C’est l’espoir de courir Nu Le ventre perdu Et la faim

Le pain des effarés La maladie Dans les rues du soir

La solitude de l’amour A placer Dans le texte d’origine

Il n’y aplus d’origine Tout a été écrit Le plat est arrivé

J’ai répondu C’est ça Une sonnerie explose Le téléphone en main

-19h29-




-Ma parole-Du vent-D’oiseaux-

-mWm-

-17/11/2023-



Ma parole Tout est là Un nuage sans pluie Au vent

Un ventre de ventriloque Une page mal décrite

Une tête Dans les airs souverains De son silence

Une carapace De venue molle et fière A en rouiller

A qui appartient Les avenirs Les vendredis Et les siens

Les oiseaux tournent Dans mes ombres bruyantes

Et les étourneaux S’en viennent S’en retournent Sans gène

-19h52-

La parole du vent Contre la chevelure entêtée de tiède

La coulure rude De pures étincelances Avant la nuit

Les tourner en rond Les voler dessus Les poursuites

Les commencements vite réduits Par la routine de voir plus

Elles se dansent Elles s’amendent Elles ne refusent rien

Comme une danseuse Ou un petit rat Ou bien le chat

Surement Dans l’ensemble Le fluide d’un autre rêve

-19h56-

Imaginons une pluie d’oiseaux voltigeurs Envol

Regardons le miel du soir couchant Et ses fruits

L’orange juteuse Avec ses ailes presque repliées

La sauce du curé Entamée par un sermon du ciel

Observons encore L’échappée Vers bâbord Vers tribord

La marée ne s’essouffle jamais Elle nous dévisage

Et je l’entends vrombir Et nourrir Une parole intérieure

-20h00-






-A toute jambe-A vécu-Le ventriloque-

-mWm-

-17/11/2023-



A toute jambe Ma parole Se sauve Celui-là Joshua

Où est sa parole A l’extérieure du ventre du ventriloque

Sur la mer Dans le ventre de la mère Sachons nager

Savons-nous Nous sauver De la mère De la terre

Creusons-nous Nos regards Vers les étourneaux du ciel

Connaîtrons-nous La construction De l’envolée du monde

Où se placent Les rêves de Joshua D’un d’eux qui sauve

-20h55-

Joshua a vécu Dans une autre longue languissante ronde

Il a dansé Comme un étourneau Avec ses semblables

Aurait-il mieux valu Que tous se sauvent Des arbres

Sur le vitrail de la parole Dans le centre d’éructation

Sous la soupière De la pensée éphémère Dans la mer

Pour raconter des mensonges Des rondeurs diaboliques

Et Que le silence n’arrive plus Pour une parole venue

-20h58-

Le ventriloque manipule sa penchée de marionnette

Il semble se taire Ne bouger à peine Se retourner

Comme les étourneaux Il fait voyager les songes

M’oblige à fléchir A réfléchir A admirer l’envolée

Hors de ma vie Les coïncidence Aurait été ridicule

Il se sauve Il se met à courir Mais ne nous sauve

Un nom semblable Me fait me distraire De mon envol

-21h03-









-La joie-La musique-D’étourneaux-

-mWm-

-17/11/2023-



Parole Paroles La joie La demeure Que la joie de la demeure

Que l’on arrête d’admirer Le long Le bleu Le rond ciel

Que les étourneaux quittent l’hiver Pour nous saluer

Leurs vols Comme des sourires S’étalent dans nos rêves

Pourquoi sont-ils revenus Du soleil D’un instant à l’autre

Comment allons-nous rire D’une blague de mal civilité

Que la prière païenne vocifère Dans mon silence

-21h47-

J’ai bien reconnu la musique Dans ton ventre tendre

Je t’ai vu quitter les oiseaux des yeux Et t’étonner

Dire que demain Touchera à sa fin Avec malice Là

Là La plaisante phrase De l’arbre de vie détournée

Où plus un fruit ne restera Pour nous mieux partager

Pour étendre Sur le sable La marionnette de ma peau

J’ose à peine Tendre la parole A toutes mes interrogations

-21h51-

Etourneaux Que la joie demeure Et toute d’admiration

Etre de parole De ventre et de tête En une chanson

Que le soir de la fatigue D’avoir tant donner A chacun

Au tien A Joshua A l’oiseau rire A mes yeux

Dans l’édifice sonore de la vérité De tous les tous

Comment disposer ses rêves Hors de la vue de l’envol

Dans le sens du sourire Dans le temps du souvenir Demain

-21h56-




 

-Votre lettre-Un mensonge-De repproche-

-mWm-

-17/11/2023-



J’ai reçu votre lettre Pleine de reproche Au sujet de demain

Vous n’avez pas voulu Voir les oiseaux Les oiseaux vivre

Vous n’avez pas espéré Prendre des mots Dans le livre de Joshua

Vous souhaitez regarder l’envol Comme un chemin perdu

Comme une turbine d’éolienne Comme une hélice de bateau

Comme un encombrant rotor Sans le moteur qui m’électrise

Votre parole se veut directe Mais où sont passés les plaisirs

-21h30-

J’ai reçu un mensonge Face à la vie Face à notre amour

Vous doutez de tout Ne faut-il pas plutôt admirer

J’admire la cueillette des souvenirs Que vous envelopper de mots

J’admire la tendresse de vos paroles C’était hier L’été dernier

C’était un penchant Vers le vent du soir Qui vous a fait fuir

C’était le présent Un cadeau des étourneaux Une belle parole

Aussi J’ai reçu votre courrier Comme une étincelle De joie

-22h35-

Tant de reproche Me font me souvenir de notre rencontre

Le nez au vent Les yeux à peine mouillés Levés vers le soleil

La main Montrant la direction de la beauté du monde

Votre parole me va à ravir Que la joie demeure Que la vie

Aussitôt Je vous ai regardé Et j’ai vu une p arole folle

Où l’être absent avait plus d’importance Que la présence

Où mon silence Vous a amené à rire du ventriloque

-22h39-








-Que dis-tu-Se taire-Laisser-

-mWm-

-24/11/2023-



Et chances

Ecoute Que dis-tu

En paroles


De la viande du cœur

De se savoir bonheur

De poudrer le fini

Pour le maximum mini

Et chante parole


Changer de voie

Connaître l’aboi

Le lance vérité

Nombreuse d’avoir été

D’avoir aussi possible

Accepter le solide

De tant de mots

-20h45-



Et se taire

Te laisser t’élancer

Et te plaire


Echange d’accepter

Pour mieux comprendre

Les phrases qui rendent

Des idées adaptées

A la danse


A tes pas étendus

Placés dans l’avenir

De tes rêves fendus

Par l’idéal à tenir

Mais Comme tu regardes

Tu restes sur tes gardes

Se taire

-20h560



Laisser

Une pensée penchée

Vers la pierre


Une sculpture vieille

Comme se lisse le ciel

Pour pouvoir d’espoir

Quitter le vrai du noir

Et se libérer


Se sentir épanouir

La chance et la liesse

De courir au jardin

De cueillir Du gardien

Les portes et les savoirs

Les fleurs gagnées de gloire

Dans la parole d’avoir

-20h56-




-Observations-Nouvelles-

-mWm-

-24/11/2023-


Observations De hautes statutaires Comme des idées anciennes

Je me souviens Des chants du vieux soldat Dans la guerre A Troie

En quatre directions Les rêves tombés en rond Des nuages de guère

Plus un mot Peut-être circuler Dans les mythes entiers et fiers

D’avoir la raison Aplatir la saison De toujours se gagner

De toujours Et encore Vouloir en vivre En croire Raz-bord

Paser mes préjugés De vilains souvenirs Et je ne peux tenir

-21h05-

Où les phrases nouvelles Portent encore les carences du temps

Egalité des danses Se marcher sur les pieds Et rire A l’avance

Libérées par les vieux messieurs Et partager Entre dames

Qui dansent Outrecuidance De croire que c’est le mieux

C’est le cri de chacun A prendre le même chemin de l’autre

L’apôtre de la chance Et donner à tous La route des surprises

Et se taire Et prendre la parole Et se vivre Comme une fête

-21h10-



-Solitude-Refermée-A la portière-

-mWm-

-24/11/2023-


Solitude Tu me perds la parole Tu m’enfuis Ivre

Subtile élégance Subite recommence Le livre

Je plonge Dans les textes Reçus Aujourd’hui La vie

Je renonce A garder les croyances Encore Invisibles

Je te dirais Ce que tu n’entends pas Pour tout laisser

Pour envelopper de jour Toujours planté de noir

Sordide vérité Vanité de savoir Se taire Seul

-21h16-

La porte refermée N’y a plus de facilité Rencontre

Le miroir a jeté son monde Sur le doute d’un ici

A étalé Dans la lumière indicible Le doux

A qui veux-tu Donner Ce que tu n’as pas gagné

A qui diras-tu aussi Le moins de tant de soucis

La souris Ne jette pas le fromage De sa cachette

Quand vient le rat Le souvenir d’un bon repas

-21h20-

Solitude A la portière Sonnent les paroles d’hier

Folles études de la joie Je veux d’enrager te garder

Te poser Sur le gâteau De mes Bientôt invités

Te plonger Dans le vers Dilué à l’eau de vivre

De ton cœur L’ami De rechercher la belle nourriture

De compter le soin Le partage Jusqu’à l’incompris

De t’accepter Silence De t’admirer En secret

-21h26-





-La besogne-

-mWm-

-24/11/2023-

Ma parole

Plutôt écouter

Et se taire


La besogne

Devoir recouvrir

D’harmonie


En soie

L’étoffe nous protège

Des mélanges


Des silences

Scrupuleusement

S’étendent


Et je t’entends

Toi Le monde

Ma parole

-23h12-