samedi 30 décembre 2023


-Ne sais-Croire-Les ruelles-

-mWm-

-11/12/2023-

Je ne sais pas Noël est le cadeau Pour l’enfance belle

Marcher dans la croute des nuages Le grand-père Noël

Venu des fantasmes De la vie monastique de l’être

Je ne suis pas sage Je ne suis pas sage Je suis brave

Je tourneboule les vendredis Et je ricane A la fête

Seul je ruine ma solitude Mais quelque importance

Je ne suis le cadeau de personne Seule la vie est un cadeau

-15h06-

L’arbre de vie croise Dans le ciel Les derniers insectes

Il ne fait pas friod Il fait du bien Dans l’entendement

Chacun rêve d’offrir Au jour le jour La bienséance

Prenez Creusez vos nuits Pour y mettre le soleil clair

Sortez de vos sentier La pluie Les lumière Le sommeil

Et concoctez Avec vos désirs Tous les plaisirs de chacun

Je ne suis pas un cadeau Ma seule personne est à vous

-15h10-

Marchons dans les ruelles de la ville Enguirlandée

Crions de la joie Des surprises et des rires passion

Admirons le fruit D’un jour meilleur Du bonheur

Cadenassons Hors de nos habitudes Nos rêves anciens

Je ne sais si les temps heureux Appartiennent à l’ivresse

Au décalage Entre les fête Et la solitude interdite

Noël est cadeau Que je te donne En guise de partage

-15h15-




-Au Noël-

-mWm-

-11/12/2023-



Au Noël

L’a plu à la rue

Fête


Festivité

Dans la musique

Des vérités


Cadences

Les pas admirant

Les temps


Il est né

Le rêve enchanté

D’espoir


Plus de noir

Seulement lumière

Au retour du jour

-15h21-




-Courgette-Moudre-Cagette-Coudre-

-mWm-

-11/12/2023-



Comment vous dirais-je Et suis votre courgette

Suis votre pleine tasse De ton café à moudre

Tes fruits à peine talés Tes légumes en cagette

Le repas préparé Sur la table En découdre

-15h36-

Ce que vous savez bien Au parfum de courgette

De ton pli attentif A mon poème à moudre

Les verres à peine pleins Les secrets en cagette

Et ton sourire enfin De nos mains De se coudre

-15h42-




-Barbe-Rasée-Le long -

-mWm-

-11/12/2023-



Il avait mis sa barbe Pour chanter Aux enfants

Des poèmes entiers Et des litanies viles et laides

Dans sa maison Il n’y avait Aucun miroir A voir

A ajuster sa voix Et les parois De ses fosses nasales

A adapter les virages Entre les sons aigus En tête

En avant Dirais-tu En l’espoir de bien rendre là

Les garnements heureux Et les cris des princesses

-15h53-

Sa barbe bien rasée Ses sourcils taillés A l’anglaise

Il avait filé Le long de la Seine Le spectacle était long

Le public endiablé De gagner Des jours de fête

Pour faire A tous les monstres Un cadeau de sagesse

Un livre colorié Et un conte bien compté Entêté

Un jour de grand départ Le garage de cadeau vidé

Il avait mis aussi La tenue Blanc et Rouge A coudre

-15h58-

Le feu Le long des toiles Des rideaux Et des tulles

Les robes des infantes Ont viré Rouge et Jaune

Le noir de fumée Et la barbe brulée Au secours

A l’aide de la pluie La foule s’en est enfuit De nuit

Les cris changent de couleur La peur Plus que la colère

De perdre le chérubin Et le malin minois à ruban

Malheur Le bébés de la belle Et la fête en était terminée

-16h04-




-Perdu-Perdue-

-mWm-

-11/12/2023-



La barbe

Mal apportée

A nu


Le costume

Etalé

Aux pieds


Le silence

Mal étendu

Revenu


Reflet

Sans le miroir

En poire


Et la fête

Et les chants

Et tout était perdu

-16h08-



Et Dis

Si l’incendie

Circonscrit


Conte-moi

La parole du Fada

En toi


Et nous

Les prières à genoux

De tout


Fais-voir

Les images miroir

Dans le noir


Et la fête

Perdre la tête

Toute est perdue

-16h11-




-Mis à bas-

-mWm-

-11/12/2023-



Le battant d’en bas

Lui battu Et ses ébats

Sous le rabat


La barbe de combat

Les poils de sabbat

Et le cabas


Le débat

Le rébus et l’embu

On se bat


On s’ébat

On rabat

On combat


Il combat tant

Au miroir et au temps

Elle le mis à bas

-16h27-




 

-Don-De la nuit-

-mWm-

-14/12/2023-


Et te donne en cadeau Un être solidaire

Un parfum de framboise Venu du fond des âges

La réplique du temps ancien Et le venu d’ici

Peut-être admirable Le dialogue opportun

Et le chagrin passé A te revendiquer A cœur

A quitter le funeste sentiment Sans retard

Sans doute La pluie ténue Marquera sur le sol

Plongera De l’émoi A vouloir plus que tout

Une main sur les yeux Et un sourire jamais

Jamais je n’oublierai Un détour au futur

-18h08-

Le cadeau de la nuit Où tu as tant voulu A temps

Où le partage s’est fendu A perte de conscience

A chercher autrement Les nuages d’un lavis

D’une encre volubile Et flétrie par le bruit

N’avait pas cru Que le silence était parole

Que le sol s’évapore Pour donner du toujours

Pour ankyloser Jusqu’à choisir le destin avenir

Alors En peu de rien Au contraire du chemin

La perte de liesse La porte s’est cassée En piété

Et le connaître enfin A mener vers la faim

-18h13-




-Long-D’aujourd’hui-Poème-

-mWm-

-14/12/2023-



C’était un long portrait A porter les secrets

Des kilos de fortune A emporter la lune

A visser sur le sol Le soleil émerveillé Et l’or

A atteindre Certitude Les rudes inquiétudes Et l’art

Où les pas invisibles Menaient Dans l’inaccessible

Comme sur le pourtour Bien plus loin que la tour

Portait du monde Ailleurs Qui faisait le bonheur

-18h18-

Les têtes d’aujourd’hui S’emplissent de parfums

Des odeurs insolubles Dans l’étang débordant

Malgré la sécheresse Et le courage à pieds d’or

Malgré la boussole Presque perdue Au fond du ru

Dans l’herbe male lavée Par les vents torrentiels

E tle pouvoir reclus Et le vouloir à nu La source

Là où coule l’évidence Les portrais de la chance

-18h22-

Et mettrai un poème Au dos de ce cadeau Pour Toi

De cet ensemble de luire Pour souffler sur la vie

Et tendre le contexte Vers trouver le prétexte

Le pré où nous irons Poser à l’unisson Nos rêves

Sous l’arbre Dont les écorces pressées Au temps passé

Tiennent Comme le souple et le serein Nuage

Leurs branches Pleines de fruits A mûrir encore

-18h27-




-Souviens toi- La droite-Eclaircie-D’un geste-

-mWm-

-14/12/2023-



Souviens-toi Des mensonges impossibles Là

Où toutes les vérités S’entrainaient à rougir

Où ma main te tenait Derrière les dentelles

Que nous parlions aux vents De musique moments

De qui tenir Toujours Tes plaisirs Aux contours

-18h31-

Ici la droite Les décors De tous ses songes

Le regard haut Les débords qui tous rongent

Les couleurs obsolètes Retrouvant la santé

Et la menthe fleurie Te laisse la fraîcheur

Là De l’ombre S’évacuent les lourdes limites

-18h34-

En face éclaircie Et passage endurcie de vie

Regarder devant soi Avec le fond de l’être

Etre toujours la soie Et la couture de naître

Quand rien n’est déplié Sans n’avoir oublié

L’esprit Qui t’appartient Là Sera le bien tien

-18h37-

C’est mon visage D’un geste de main Vers la gauche

C’est mon chemin Loin Vers une nouvelle ébauche

Vers l’oubli d’infortune Et retrouver la lune

La joie Que tu portes Que tu soies une fête

Un instant infini Et les cœurs ne s’arrêtent

-18h40-




 

-Donnerai-Sentiments-Et nous-

-mWm-

-14/12/2023-



Te donnerai

Un cadeau de soie

Sans secret


Une poudre levée

Une belle brioche

Une corde lavée

Comme une accroche

Au cœur


Tu es plus que moi

Et soulève l’affini

Avec tous les émois

D’un passé terminé

Pour ouvrir l’infini

D’un chemin déminé

Par l’apour

-18h47-


Sentiments

Se soulèvent d’envie

Et comment


Le pain et le gâteau

Sont une même chose

Sont de lourds cadeaux

Dont nos lèvres disposent

Sans regrets


Sans investir

Quand respirent

Les espoirs de rires

De pousser De maudire

Avec une chanson

Que nous déplacerons

En nous

-18h52-


Nous et nous

Quand nous répartirons

Des mots doux


De pierre à bâtir

Sur ton doigt Le saphir

Le tenir Dans le droit

Le plaisir de ton roi

Ma reine


La laine s’effiloche

Elle cachait une poche

Une vivre disparue

Qui nous est revenue

Et le temps assassin

A bâti de nos mains

Le bientôt d’avenir

-18h56-





-Plonger-Dans le ciel-Bleu-

-mWm-

-15/12/2023-



Sauté dans les vagues à l’âme Et aussi se satisfaire

Hier J’ai pensé à Toi Lumière insolite de naître

Que va dire le printemps Si l’hiver ne se déplace pas

Plonger dans le ciel bleu Entre deux glaciers de fraise

De cornet à piston Et de moteur à oxygène Respire

Créant la vie Mécréant de toutes parts Immobiles

L’étang de mon silence Se remplace Par du plaisir

-20h08-

Les pieds dans l’eau propre Je béni le chantier

Le cadeau du printemps M’a redonné les espoirs

Des espoirs insolites Des vidanges au caramel

De piétements de ta stature La rondeur de tes joues

Avoue J’avoue Depuis l’étang dépassé J’avoue

Comme un cannibale intime Je visite ton naître Enfin

Et j’ouvre le paquet Que ton rire m’envoie De ton seul amour

-20h08-

Dans le ciel parisien Et Parisienne de ton cœur

Dans le bleu fugace Des nuages bruyants de vitesse

Je fonce Je fronce Je découvre le bruit Et la fête

L’âme attardée à se maudire Pleine de ta jolie joie

Celle de comment dépasser l’enfant Retenue avec Toi

Celle de la voie Que tu me partageais A contre voix

Sans doute le cœur mouillé Je serai enfin Ton rond crâpeau

-20h12-




-Rien D’autre-La vie-

-mWm-

-15/12/2023-



Ton cadeau Et rien d’autre Une gouttelette monde

Dans tes yeux Un carnage de rondeur noire

Avec le brillant D’un diamant sauvage Cage

Je tombe de la rivière Accolée à l’étang Et je songe

Sombres certitudes Ta main s’en sort De l’eau

Vives et larges Les éclairs de prunelles Si beaux Si belles

Alors la vie Donnera à l’instant Tout le reste

-20h45-

Et rien d’autre encore Et rien d’autre encore Tout ça

Saperlipopette de majorette Quand tu auras cinq ans

Dans les souvenirs Altruiste De partager la foi

La première fois Sans convaincre Le ciel est bleu

Sans piétiner Dans l’âme du vague bonheur

Sans coïncider avec la pleine lune De confiture

Je bois à ma tartine Je rumine de joie Je te reçois

-20h49-

La vie s’écrase Dans le fond De mon ventre casserole

La souris Toujours Sans une larme de rire Pourtant

Avec la vague tenture de chemisier Repeint

Avec le geste De demain Et le regard de soupirs

Avec le pas d’alarme D’un canard En crâpeau

Tout Tout et rien L’impossible réalisé Enfin l’été

Et le comment dormir éveillé Et rêver debout De la vie

-20h52-




-Brouhaha-Du boa-De Noëlle-

-mWm-

-15/12/2023-



Le brouhaha du boa de Noëlle Qu’elle est belle

Elle redingote sa peau Couchée Dans un savon

Elle hémisphère de naguère La belle Noëlle Avec boa

Bois De bois Du boa Du bruissement Du moment

Bière et En vain Dans un verre de hêtre De ne pas naître

De n’être pas Dans le sifflement Incessant Cédant

A la partie commune A la vie Le scintillement Au goût de prune

-21h38-

Noëlle et son boa Boivent insensiblement Le bruit

Comme Sam Son hic Sa boisson bue Son fruit

Comme une prunelle En pierre et en soie De l’habit

Revêtue de sa mue Pour l’hiver Après naguère

Encadrée par le dossier DE fine étuve Au soleil

Comme un étincelant dérangement Par le boa

Noëlle tu es Dans le beau Dans le ha Au début

-21h42-

Le brouhaha de l’âme des vagues Ça baigne le boa

Le mouvement incessant Du bleu du miel confit

Qu’on fit le geste de se lever De s’élancer A la vie

Qu’on ruse Qu’on refuse Qu’on livre Qu’on dérive

Le son moqueur de la brouette Avec son nid de fête

Alors D’un geste étrange Le pipeau s’échappe et part

Le boa se replie Comme une nappe Sur la belle table de Noëlle

-21h45-




-Son paquet-Ouvert-Fallait-

-mWm-

-15/12/2023-

Il avait ouvert son paquet Il était complètement timbré

Arraché les scotchs et les rubans Et les manches longues

Une éplucheuse à salade Avec un porte-miel en boa

La salade Un gâteau gagnant Un cadeau

Une étagère Vipère Et un charmeur Vantard Menteur

Elle avait pris la cru La cuite La rivière La barge

Et s’était étendue Dans un creux de faïence Et de laine

-22h15-

Il n’avait pas ouvert le paquet Sans doute en retard

Il sifflait A qui mieux Et mieux encore A l’écart

Il détendit ses pieds Sous la mue du boa Lit de bois

Il lut le lendemain En retournant son assiette faite

De gris Et de porcelaine des vagues Et des débris

Contentement La vinaigrette de Alain De Noëlle La belle

Ses prunelles de boa Et le fromage Et le ticket gagnant

-22h19-

Il ne savait plus S’il fallait ouvrir Le paquet de Boa

Il ne se souvenait plus de l’adresse A manier le pipeau

Il perdit l’équilibre Plus dans son assiette La vinaigrette

Et il éparpilla Ses salades Ses miettes de gâteau

Le cadeau était léger Sans huile Sans crème Sans doute

Le sens de la vie A la dégustation A enfiler le rien d’autre

Et il regarda lire le texte Avec sa salade sur la tête En tête folle

-22h24-




 

-Elles se tenaient-Se tenaient-Les tenaient-

-mWm-

-15/12/2023-



Elles se tenaient par la main Entourées d’un même boa

Elles gloussaient Dévorant le gâteau gagnant De rire

Elles n’arrêtaient pas leurs salades Et elles gloussaient

Elles trottaient Indifféremment De gauche De droite Ensemble

Elles évacuaient de dire La vie et rien d’autre En boîte

Elles boitaient Horizontalement Et riaient Verticalement

Aussi Pour en finir Avec la route Elles ont sonné Chez n’importe qui

-22h59-

Ils se tenaient Dans les doigts d’une main Entourés

Le boa Couché Dans le gâteau gagnant Autour du cou

Ils évaluaient Pieds droits Pieds gauches La distance

Ils étaient collés L’un contre l’autre Comme une salade

Ils pissaient Ils buvaient Ils chantaient Vinaigrette

Le boa De bruit Et de brouhaha Plongeaient Dans le ciel bleu

Et mon regard Par la vitre de la porte Pour leur ouvrir

-23h04-

Je les tenais Par les yeux Dans le pinceau de doigts

Lees uns chavirant Les unes s’esclaffant Et le boa

Sur le papier J’ai tracé l’impossible Leur salade

Sous le manteau du froid J’aurais voulu naître l’été

Et ne pas attendre Les brouhahas de Noëlle Ma belle

Nous nous sommes revus Ce jour de fête Comme des malades

Et les doigts serrés Nous avons continué la vie Et rien d’autre

-23h08-




-Pieds nus-Fraîcheur-De faïence-Nos yeux-

-mWm-

-18/12/2023-



L’avait les pieds nus Sur tes genoux Est-ce que je peux

Ne dis rien Répondit par les bras ouverts Accueil

Ne me regarde pas Tu veux un verre D’alcool faux

J’étais nue devant son écoute Et ses yeux égarés

Sa main Dans mon dos Lui aussi était un modèle

-15h04-

La fraîcheur de la pièce Etait obsolète Pour le monde

Mes seins En deux hémisphères Se gonflaient trop

Pourquoi Sur tes genoux Pourquoi des remouds Nous

Ne fait rien Porte son chapeau Tout au plus Hélas

Sa main sur la table Et le monde de l’ombre Nous

-15h08-

Les carreaux de faïence Et les pieds métal de la table

Je n’étais pas nue J’avais gardé Mon blanc chapeau

Ma cornette de bonne sœur Il fallait que ce soit là

Que la Bretagne M’avait dit Le peintre Bois un coup

Nous n’osions pas bouger Cela ne fait rien En dessinant

-15h11-

Nos yeux ne se croisaient pas Son costume sombre

Dans un dédale de plis Comme un mouchoir froissé

Nous devons nous taire Quel est votre mot secret

Nos pupilles étaient cachées Par la vérité d’hier

Nous avions perdu nos amours Seuls ensemble

-15h15-




-Pinceau-Couleurs-

-mWm-

-18/12/2023-



Pris le pinceau

Non Une gouge

Le métal


La plaque placée

Faire le tracé

Le velours doux

Le temps debout

Du dessin


Deux des mains

Où sont les autres

C’était le matin

Un reste de l’aube

Elle n’avait plus soif

Il était recuit

De la nuit

-15h19-



Les couleurs

Sombres m’éclairent

Et je raye


Et je gratte là

La plaque à plat

Le costume grillé

La lumière brillée

Du dessin


Ils se connaissaient

Ils se maudissaient

Ils étaient restés

Presque Hébétés

Du devoir ensemble

Former une bande

Pour ma nuit

-15h22-




-L’heure-Le mur D’aiguilles-

-mWm-

-18/12/2023-



Il regardait l’heure Il s’ennuyait Elle est molle

Elle n’est pas en plastique Et sa montre en poche Là

Pourquoi garde-t-il Cette vieille pendule Ici

Sur le mur de l’atelier Entre deus dessins accrochés

Arrêté dans sa course Le peintre observe Ne bouge pas

Depuis tant d’année Il n’avait pas repris de modèle

C’était une première C’était la dernière gravure

-15h40-

Sur le mur A peine lumière Sans le bruit Clic-Clac

Tic-Tac de l’impossible S’était arrêtée Recommence

Ne bouger pas Il visait les corps de papier Et d’ombre

La bougie Teinte les sombres regards Sans la bouche

Qu’elle heure est-elle comment savoir Arrêtez-moi

Convenance Et Décadence Rien de gratuit Le temps

Hier Ils ne savaient pas Elle avait accepté Pourquoi

-15h44-

Si tu me regardes bien Il n’y a plus d’aiguilles Non

Non de remonter le temps Se balance Se cadence

Non De tourner en rond Non En avance En retard

Un trou Il avait vu un trou Percer les mots secrets

Le ressort de l’histoire n’existe pas Elle était arrêtée

Onbli Oubliée là Entre deux petits dessins Trop gris

Et le peintre avait gardé le temps Comme un souvenir

-15h48-




-L’horloge-Tic tac-

-mWm-

-18/12/2023-



L’horloge

Plus le temps

L’or délogé


Boîte de bois

Cadran lent

Rondeur sans

Sans la loi

Du temps


Restée portée

Dans le balancier

Toujours arrêté

Les chaines d’acier

Toujours immobiles

Oubliées fragiles

L’horloge

-15h52-



Tic-Tac

Il n’y en a plus

Tic-Tac


Le verni cassé

Et le blanc passé

Et le lent métier

A se démietter

Le temps


Il y a longtemps

Pour un long moment

S’étaient retrouvés

S’étaient éprouvés

De son souvenir

Un dessin désir

L’oubli du passé

-15h55-




 

-Tactique-Pratique-La place-

-mWm-

-18/12/2023-



Tactique

C’était facile

A temps


Ma journée belle

Moment poubelle

A ne rien vider

A trouver ridé

Le temps


Je me suis levé

Je me suis couché

Je me recouche

Je me relève

Je suis défait

Je suis refait

Le temps

-16h09-


Pratique

Je te préfère

A temps


Tant pire pour toi

D’un rêve étroit

Te corps retrouvé

Te sont éprouvés

Longtemps


Ce que j’ai

Le temps Le temps

Ce que je fais

Le tant pire du temps

Je préfère l’ami

Du temps infini

A temps

-16h13-


La place

Sur la chaine

Rouillée


Chaque seconde

Chagrin de l’onde

Vouloir dormir

Pouvoir nourrir

Le temps


Je n’ai rien préféré

Je me sens errer

Dans le dimanche

Fini et commence

Un autre dimanche

Se vient et se lance

La course du temps

-16h22-




-La porte-Aux oiseaux-Rond-Le récit-

-mWm-

-18/12/2023-


La porte était bâtie Comme une entrée de château joli

Les ronces coinçaient les gonds Mais la serrure était libre

Tu me tenais par la main Comme sur le banc public Ensemble

Je te regarde rire A peine inquiète Heureuse d’être là

Les grands arbres dansaient Et le vent nous enchantait

-18h09-

Assis Dans le parc aux oiseaux Nous chantions avenir

Nous parlions du passé Comme d’un tremplin de vivre

Exclamations de tendre Et explications débordante Ici

Et là Nous repartions Dans nos cœurs alanguis et ivres

Comment m’as-tu dis Viens Tu vas tout découvrir Avec Moi

-18h12-

Le chemin était rond Les branches fracassées De peur

Ton bras me dirigeait Dans le noir de la fumante

De la brumeuse soirée D’un jour Comme Noël

Viens les cailloux nous portaient Hors de la boue

Et tu me récitais Un poème de Victor avec contemplation

-18h15-

Récit de poétique Et de chansons volées Aux souvenirs

Les ronces étaient usées Et le portail lâcha Un cri

Les oiseaux Pour la nuit Ne s’étaient pas enfuit Encore

Il n’était pas tard Il était le temps Des réminiscences

Du bonheur empilé Sur un reste de la vie éternelle

-18h19-




-Semblables-Plus guère-De tendresse-Longs-

-mWm-

-18/12/2023-


Les roses Semblables A des baisers de fleurs Aux insectes

J’aurai voulu être moustiques Et t’aimer Cannibale

Et en te dévorant A gonfler mes entrailles Aux sentiments

Tu t’en moquais Nous étions là Dans tes rêves Dans tes rires

Tes yeux montraient la voie A nos sourires pareils

-18h22-

Ce qu’elle me montrait Je ne m’en souviens plus guère

Un présent de découverte comme ses rondes épaules

Une bâtisse mystérieuse Comme des mots partagés

Un escalier géant Une montée de l’espoir d’Eloïse

Une course Vers toujours J’y ai cru Je la vis Toute

-18h26-

Toute pleine de tendresse Et ma naïveté Qu’elle me donne

Empli de silhouette de danse De chants Et de vacance

Bordée Par son rougir A me voir Dans ses yeux heureux

Concocter un baiser A quel moment se taire Et fuir

Je n’ai pas fui C’est le temps incessant Qui a lâché ma vie

-18h29-

Ce sont ces longs moments De la semaine finie De nuit

De fin de ces écoles Porté par des paraboles Comiques

Des leçons de savoir Que rien n’est immuable Et sage

Sauf les rires anciens Qui plongent De têtes En secret

La porte ne s’est pas refermée Pourtant Nous n’y sommes pas retrouvés

-18h33-




-Là-

-mWm-

-18/12/2023-


Je t’ai retrouvée

Aussi belle qu’une enfant

Et aussi veillie

-19h08-


Tu m’as emmené

A la porte du château

Dans de longs rêves

-19h09-


Flaques et flacons

Ensemble A cheminer

Par devant le bois

-19h11-


Ma maison garnie

Rires intarissables

Joies éternelles

-19h12-


Des graines d’oiseaux

Et comment épouvantail

Pour te dévorer

-19h14-


Me suis éveillé

Solides solitudes

Et toujours pareil

-19h17-


Je te mens Coincée

Entre la mécanique

Et ton cœur trop beau

-19h20-


Tant de partage

Je renonce à mes rêves

Pour encore t’aimer

-19h23-




 


-Où vais-je-Faut il-mWm-26/12/2023-


Faut-il

Arrêter de rêver

Surprise


La calebasse Voir

Le soupir Entendre

Le dormir noir

Au plaisir se fendre

Faut-il


L’araignée est passée

A laisser sa maison

Envahir la saison

Et me cadenasser

Et dans mon rêve court

La chanson en recours

Reprise

-17h20-


Où vais-je

Etaler ma santé

Apprise


La canette à boire

Lancée à la poubelle

Oubliée dans le soir

Au gout de mirabelle

Où vais-je


Le fil élastique

Pour y croiser nos mains

Par un temps plus pratique

Qu’un moment assassin

Et dans les idéaux

Dont je rêve en idiot

Comprise

-17h14-




-Tu rêves-J’entends-

-mWm-

-26/12/2023-


Quand tu rêves

Ton cœur se balance

Enchantons


De main Demain La main

Emmener le gamin

Vers le sortilège léger

Des contes engagés

De sève


De polies poésies

Des doigts résistent

De loin j’assiste

A tes mots fantaisie

A toujours envoler

Tes toits auréolés

En chanson

-17h32-



J’entends

Tes yeux mirette

Tailler la terre


Dans le pas au gazon

Dans l’air salutaire

Regarder au parterre

L’étrange nous brisons

Notre blason


Nous espiéglerons

De là nous règlerons

Les faciles ridules

Sicile ridicule

De la plage large

Correcte dans la marge

Elargisserons

-17h26-




-Cœur battant-

-mWm-

-26/12/2023-


J’espère les fils

De ton combattant

Cœur battant


J’aspire à dire

Des sons débattant

Echos abattant


Et le fossile

A prit encore

A prit vie


A prison

Dans l’absence

Sentiront


Des centaines Hautaines

Des perdues Fondues

Et des soirs espoirs

-17h39-




 

dimanche 26 novembre 2023















-Sciage-Pliage-Sillage-

-mWm-

-13/11/2023-



Le sciage du bois de la barque Que l’on voile

Le pliage du tissu Immaculé de l’ocre des gerbes

Le montage Nous y tenons Et mortaise de l’attache

Je suis attaché à toi Mon vent des marées lointaines

Je sème d’amour Un regard Aussi solide que le temps

Deux pas en avant Un pas en arrière Une galère

Où la vie souffle Au printemps Des espoirs salutaires

-15h04-

De bon matin J’en oublie les rêves nuisibles du cœur

Quand la santé de la trame Des chants de l’amour

Ne trouve dans le miroir Que le reflet Seul de soi

De la soie Sur les épaules de toutes les responsabilités

De voir danser La triste vie de te parler Toi silence

De n’entendre au soir Les rares souvenirs Heureux

Que la journée sans vent A fait danser la barque

-15h08-

Le sciage du bois de la barque Comme une haute construction

Comme l’envie inusable De franchir les moments fiers

Dans les conditions D’une atmosphère céleste A l’est

Le vent Le vent Où nous mènera-t-il Dans le vent

Gouverner avec le bois Les courages de l’an Venir

Poser une route La partager La laisser voyager

Et disparaître Sans être vu Sans une parole

-15h12-






-L’emprunte-Sans sillage-

-mWm-

-13/11/2023-





L’emprunte

Laissée au vent

Sur le sable


Creuser la terre

Humide et tiède

Sabot de fer

Sabot de pierre

La sculpture


Au volume de la soie

La voile de soi

La parole inhumaine

Lancée Loin de la haine

Pour Si peut soit-il

Se cacher Comme une île

Au milieu du silence

-15h16-



Le sillage

Où se laisse l’oubli

D’aller vers l’avant


Le sillage

Apparaît le matin

D’une nuit de voyage

En glissant sur la plage

De passage


En ce monde

Creuser l’aventure

D’une porte posée

Entre temps et action

Allons toujours

La barque terminée

Sans sillage

-15h20-




-Derrière-Les poèmes-Après matin-

-mWm-

-13/11/2023-



Derrière la barque de la vie La pierre porte le jour

Comme une ancre de marbre Ne plus avancer Ne plus

Les journées se suivent Et se ressemblent Alentour

Sortir le vaisseau De la boue Suave de fleurs ouvertes

Parler du sens de la voile Du côté Donné au vent

Sentir le moment de l’autre lendemain Et fuir

Pour retrouver le matin Le tendre matin Au lendemain

-16h04-

J’ai écouté Les poèmes d’un autre jour Sans l’oubli

J’ai fait danser Dans mon imaginaire abandonné

J’ai découvert En descendant de la barque Ton texte

Il me contait l’instant d’aller Vers les joies perdues

Vers les soupirs Souvenirs indispensables Au cœur

Vers l’usure Les pieds dans le sable Et dans l’aventure

Ainsi Tous les jours étaient construits De tendre maladresse

-16h08-

Matin après matin Matin après matin Matin après matin

Soir venant Un soir venant Le moment d’uns soir venant

Les rêves ouverts à la couleur dorée Des yeux fermés

Les sentiments de bien-être J’aurais voulu encore

Je pleurais les jours d’avant qui me semblaient meilleurs

Pourtant A chaque temps Le plaisir était reconnaissable

Il était le sourire Omniprésent Du présent Du présent

-16h12-



 


-Ils ont mis-Ils ont lu-Ils ont bu-

mWm-

-13/11/2023-



Ils ont mis cent ans A bâtir le virage Au centre du village Des plus droits

Ils ont construit Une orange Sans planter d’arbres Avec les larmes

Les villageois n’ont pas renoncé A croire Aux possibles méandres

Aux hauteurs des maisons Coincées entre le soir Et le tôt matin

Avec leurs doigts Ils ont guidé la lune Comme un long réverbère

-16h04-

Ils ont lu Mille ans Les récits de leurs animaux Et des mères fatiguées

La cuisine remue les désirs La salle d’espérance En décadence

La toilette Une fois Le labeur en pleur Et finie Et les extensions longues

La conduite de l’instrument Sur la terre Nous emmène A élaborer

Et de bois Et de soie De sabot A chapeau Les costumes du dimanche

-16h08-

Ils ont bu les vacances Pour travailler Mieux que toute l’année

Ils ont sucé la joie Et les gluantes sueurs Tous les bords A la foi

Elles Femmes directives Leur ont donnés De l’espoir Les hautes couleurs

Aussi Chaque jour Les enfants admiraient Ce qu’ils seront Demain

A préparer leur dos Et leurs mains A ressembler A de la corne

-16h12-