mardi 23 novembre 2021


-Par parapluie-mNIm-11/11/2021-

Le parapluie Le piano Le violon Pourquoi aussi le parapluie

Les gouttes de musiques En cliquetis M’enveloppent les oreilles

Merveilleuse La mélodie sur la toile Tendue Aux baleines

Je ne tiens plus rien Ni le vent envole Aux vibrations Violon

Ni la touche Tintements Frôlent l’air Elles se partagent

Elles échappent Au soleil qui couche La montagne magique

Je ne reviens de rien Redécouvre le très blanc de son flanc

Ni l’archer Sur le bout des arbres Fort comme le nuage

Ni la teinte omnivore A lâcher les siens de doigts

Je vous écoute La musique arrêtée Echanges des mots Des notes

-17h34-

-Le matin clair-mNIm-11/11/2021-

La musique retrouve Les sommets du parapluie Sans pluie

Sans vent Sentiments du cadeau Un peu plus d’or

Avec Reprise du mouvement Faire Disparaître l’avant

J’entends les mains dans l’eau Et le piège du haut ciel

Le violon l’embarque L’entretoise de la porte me dépasse

Sonores L’enchainement à mon désir d’oreille Les notes

M’engourdissent De fuir le reste des souvenirs d’ailleurs

Je suis dans le rendre si beau La mélodie m’envahi

Cadences des gouttes des pluies De pouvoir De pleuvoir

Je suis assis Sur le bord d’un autre monde Sonate

J’ai perdu mes habitudes Je distingue le matin le matin de l’air

-17h42-





-Plus de poussière-mNIm-11/11/2021-

Articule le sens Dans la poignée d’une belle ombrelle

Ce n’était pas un parapluie C’est le soleil de l’ombre

Ça ne se ventre plus Ça cristallise Mon long retard

J’écoute le plan de se poser Sur les bords de la terrasse

Et la vitre Laisse un peu traverser la rue du dernier rayon

Et l’image Aux murs Vacances d’une autre tempête

J’ai reconnu les vrombissements alternés Violon Piano

Le creusement de ma tendresse à la musique S’essuie

Le mont d’un autre côté des récitals endiablés

Je bois un verre d’eau De la poussière Si fine Si mélodie

-17h50-

-A mes oreilles-mNIm-11/11/2021-

Comme le cartilage de mes poignets Au beau stylo

Comme le bout de ton doigté Toi Au violon Au piano

L’arrondi de la nuit L’emporté Sur le geste debout

Les croisements de toutes les notes M’endimanchent Saut

Sauts A travers les trempages des pages des sages Rages

Des connivences Entre vos oreilles Votre bouche Et aussi

Je ne reviens pas de la nuit Je reconnais le double soleil

Celui-ci m’emmaillote de merci Sur un rayon clair

Une croyance avec l’harmonie de donner les sons

Les siens Les leur Les vôtres Et toutes mes oreilles

-17h57-




-Là la course-mNIm-11/11/2021-

Le parapluie Nuit

Note Piano Violon

Comme printemps


L’emporte le soleil

Si Ciel l’ombrelle

Et la manche tient

Je me souviens bien

Mes fiers sortilèges


Laissons encore danser

Etendons Une sieste

Je te donne Tu me donnes

Et la teinte mirifique

Dispose des sonne-d’ose

De mande A mon tendre

L’envol de porter La note

-18h07-



-Chapeau-claque-mNIm-12/11/2021-

Chapeau-claque Applaudissement Quand Concert Vivant

Fini de poursuivre Personne n’attend Tout est là

La roue de la sol La charrue s’envole Roue Bateau

Bateau vole et disparaît Aux souvenirs vermeils

Tu te souviens Sur le grand piano Paquebot Beauté

L’archer Violonisme vibrant D’il y avait longtemps

La clé porte les doigts A montrer les horizons longs

J’ai voyagé Sur la mer bleue du ciel Nuageuses

Les tendres circulations des sons Et des plongeons

-16h53-

-De venue-mNIm-12/11/2021-

J’ai enfoncé mes pieds dans la terre de boue

Elle était bleue Remplissant de son sang Valise

Enrobant le lentement De la pièce Mi-ombre

J’ai soulevé le couvercle Le ventre plein de jour

J’ai rempli de pluie Mes yeux Et mes oreilles salvatrices

J’ai dégringolé les temps Par deux ou par trois

J’aurais aimé applaudir Le concert va commencer

Les murs retombent Après avoir plané Sans arrêt

J’ai retiré mon chapeau-claque Nu Devant la musique

-16h59-




-La soupe des plumes-mNIm-12/11/2021-

Garnissons Gravissons Les plumes tombent Les sons

Un peu de rôtis Du joli lit de jus Anoblir De la note

Chacun pose le soir Venu de l’onde Frétillement

Chacun équilibre l’orage sous le toit de la toute ronde

Longue Profonde Vagabonde Le soi va de l’ombre

Effilée la tendre Plongée dans un verni dissout

Souterraine La musique renait du bel instrument

Le violon emporte Le piano englobe Dans le centre

Une feuille écrite M’emmène vers votre splendide

-18h10-

-Eteint celle-mNIm-12/11/2021-

Cerise dans le crâpeau Gémissement du plaisir

Frayeur de ne pas rejoindre Là où nous sommes emportés

Failli Soupirs Gravir La main porte la lumière

Sous les silences des gens immenses S’allongent les

Comme vous redire ma foi avec l’embardée sonore

Vous m’entrainez sur le fil du cœur Jusqu’à l’heure

Où est placée la porte du bonheur Où tout nous arrive

La rigole où coule l’eau universelle de la sonate

Je ne porte plus rien Enveloppé du monde étincelant

-18h16-



 

-J’en marche-mNIm-12/11/2021-

Nous sommes là pour la musique Je marche dans les pas

De n’avancer qu’avec l’envie d’être nourri par les monts

L’éclat de la montagne Plein le violon Les sapinières fières

Les airs frais et chauds Le haut du fil des tintements

Je reste dans les pas de Jack J’avance dans la musique

Je souhaite tant écouter Ce qui va advenir de ma folie

Une porte couverte d’ascenseur Lueur de la ridule de l’eau

Une tordre mollesse Je souffle Pas à pas Je ne renonce pas

Dans mes pieds Je fais le chemin Une belle rencontre

-18h28-

-Toute plaine-mNIm-12/11/2021-

Nous sommes là pour la rustine A protéger le monde

Lui tendre du bonheur Contenu dans le sublime temps

Dans la route jolie De se suivre Les uns et les autres

De vadrouiller dans vos rêves Avec l’odeur fluide

Avec l’or de nuire Sans prendre compte Sans luire

Mon bonnet Retiré de mes oreilles Ecoute Ecoute

Les sons doux et heureux De quoi suis-je incapable

Peut-être les mains avancent Sur l’hôtel de l’instrument

Jack m’emmène Et je lui donne la laine de mes oreilles Toutes pleines

-18h34-


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