-Hors-Lors-
-mWm-
-19/20/03/2023-
Hors de la nuit Je peaufine ma nuit Chargée
Marche Long Large Retour Travers Longue
L’index tourné vers la ruche de mes pensées
Rien n’ose sortir /La peur de vomir la réalité
L’être libéré de l’absurde Sentimentalité
Et l’ortie Dans le gazon Que j’ai léché longtemps
Je me suis piqué J’ai senti De la fracture usée
La pomme La glande La digestion de l’avalée
La bolée de miel Avec une eau salvatrice
Avec le corps Je vais Je vais Je vais la nuit
-01h16-
Lors de la nuit Quadrilatère des cinq sens Sang
Le rouge sur ma peau Ne vient pas de moi
Il supporte les hier Les prières que tout aille
A volo Au laboratoire de ma faillite perdue
Long Large Promenade à la viande Croustille
S’émerveille de la tristesse du chemin Longueur
Comme l’arche Au dessus de toutes mes acrobaties
Je piétine Les poussières invisibles Plus de lumière
Plus de caractère non plus Seulement l’ance
Le panier n’est plus ridicule Même vide
-01h22-
-Porte-Apporte-
-mWm-
-19/20/03/2023-
Porte de la nuit Vers la sortie Au grand dehors
La pièce n’est pas ridule Il n’y a pas de traine
Il y a un manteau accroché au cockpit Vite
La place pour s’assoir N’a pas été rincée L’été
L’été est loin Long Large Marche En cage
Des armoires Le bord des murs Portes fermées
Mes souliers Je ne les trouve pas Va nus pieds
Mes oreillers Pour demain Ricanent de douceur
Surement des plantes Je les observe Se relever
Et je me retourne Pour avancer droit devant
-01h28-
Porte la nuit J’égoutte les maux à mes oreilles
Le plafond ne donne rien Au dessus Ciment
Plâtre Long Large Environ Trente carrément
Peintures Plus mal Que le silence revenu
Les murs salissent mes soulèvements d’avant
Marche Passible de jours de mission Marche
L’irréductible moment Qui nous fait le présent
Cette confiance Au plus court instant de vie
Ni le passé stupide Car il était si éternel
Ni ce que je ne connais jamais Avant qu’il n’arrive
-01h34-
-Port-L’horrible-
-mWm-
-19/20/03/2023-
Ports de la nuit Tu lis dans mon auge-là
Les nourritures arrivent Dans les sacs de sable
C’est une pièce de vérité Collée aux dents tombées
C’est une poudre à baillons Et A qui croire-là
Cancrelats de la lunette A ne rien contempler
Les souillures de mes doigts Dans la poche de mes yeux
Place à l’arbitraire Plus à la convoitise
Je n’ai pas clos le débat De mon œil droit
Plus droit que la règle d’or Continuer Continuer
Et les vaisseaux sont revenus Rien n’est plus
-01h41-
L’horrible nuit N’est pas la mienne Je te veux
Je pompe sur mes bras Dans mes rêves gauches
Tombent S’arcboutent Au carnage d’hier
Se posent S’explosent Edifiante élaboration
Et le pour de mon âme Ne cherche pas le temps
Tout est là L’immobile L’impassible Le moi
Le comment trouver Ce qui n’est pas recherché
Oublions ce que nous sommes Où nous voulons
Long Large Marche La cage de ma belle réflexion
La maison de la nuit Où pousser les murmures
-01h46-
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