vendredi 28 mai 2021

 




-Semblable paysage (début)-

-mNIm-

-20/05/2021-


Avait percé le ciel Comme une peau de tambour Tout autour de mes lunettes

Avait saccagé Mes illusions Comme une revue Sur les bruits infernaux Cobaye

Avait emprunté les stratagèmes de la route inconnue Pour nous apparaître

Aussi Je ne me sentais plus seule Les monstres de la nuit continuaient à gronder

Je me sentais au milieu d’un monde vivant Dans le silence faux et sombre

Je comprenais à peine la présence de la grande horlogerie des astres

Tout autour Le noir percé de gouttes de soleil Etait arrivé avant minuit

Tout comme les fleurs étincelantes Dans le tapis vert de la vieille terre

Dessus Dessous Des éternelles lumières Et des mousses de place ronde

J’ai marché sur place Assez longtemps J’ai tourné Autour de mes pieds

J’ai enjambé la passerelle des rêves Pour me retrouver Les yeux si grands

Si surprise par le passage de la voie lactée Toujours là En début d’été

La fraîcheur Une robe si belle à m’emporter Un châle plein les épaules

Je n’ai pas retiré mes souliers Pourtant les pieds dans le ruisseau Si vrai

J’ai fermé les yeux Et mes cuisses m’ont déposé Sur les bords

La caresse d’une si jolie nuit

-17h19-




-Tendre et ment (la fin)-

-mNIm-

-20/05/2021-


Avec ce qui me reste de parole J’ai essayé de vous conter ce tendre moment

La place liquide et chaude traverse mes sentiments Je ne peux les traduire

Je ne peux plus descendre par le chemin de ta main Le long de mes étoffes

Je ne veux plus parler Je sèche mes larmes Entre deux étoiles filantes

Je dépose sur le sol Les restes de mon corps Encore illuminés de tes poèmes

De tes phrases portées par tout ce qui commence par la lettre Amour

Des senteurs de chèvre en feuille Des couleurs de bleu fruit Des tulipes

Des Dis-moi encore le silence de ce que tu chantes Tous les blancs matins

Mes lèvres blanchies par le début de ton doigt moqueur A me distinguer

A qui veux-tu que je pense Tu es toujours mon plus beau paysage d’ici

Dans les creux Dans les vallées Dans mes bosses alanguies Et les écrevisses

Tu enchantes de ton souffle Peut-être vas-tu réchauffer mon envie de te serrer

J’aurai bien essayé de vous dire combien A quand restera-t-il de tes chants

De tes hirondelles Sous mes ailes Aux odeurs de candeurs Et de libres et de vents

Rien Avec rien une petite fraîcheur aussi Et une page écrite en blanc dans la nuit


-17h38-


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