mardi 29 août 2023



-A califourchon-

-mWm-

-25/08/2023-


J’aurai vissé mes fesses Pour un temps clair Clairsemé de vendange

Le goût des gouttelettes n’a pas fini de nous séduire En sonneur

Il est venu A placé son vendredi Dans son habitude de trop de pluie

Mais comment éparpiller Les senteurs de la terre Dans une marche fière

Dans un chemin Ecarté de la carte Sous les champs Sous les temps

Après être revenu De sa balade Musique de la presque nature

Eternellement L’instant éphémère M’a regardé A califourchon Sur le vent

-20h05-




-Sur le vent-

Sur un banc de poissons La mère faisait lessive De toutes les histoires

Des foires à l’ancienne Des vertiges des rues Et des sommets-sonnets

Toutes avaient franchi les rêves Avec le son de la voie de pléthore

La route jusqu’à la montagne Ne semblait Pourtant Pas incertaine

Les jupes relevées Les chemisiers rafraîchis Et les sabots dans les herbes

Du nouveau zéro de l’eau En courant d’air Jusqu’à la cime des sagesses

Toutes ces façons d’aller De tout écouter Avaient un goût de califourchon sur un vent

-20h11-





-Rocaille-

-mWm-

-25/08/2023-


Renonce à la virgule Faite avec la plume D’un âge aventureux

Résilie ta tendance à demander de l’aide Dans ta certitude

Racaille Joue de moi Et rocaille de galet des mers Le jardin à secret

Rocaille Mélange-toi avec les tous sens Des paroles de racailles

Résume-moi Ce que les pans et les duvets de l’oiseau Emporte-moi

Aussi Aux bruits des bicyclettes Et de tourne-douleurs A travers rues

Les directions Les attentions Et les retards N’ont rien de plus léger Encore

-21h00-





-Racaille-


Assise dans tous les azimuts De la vague La volaille s’en caquette

Sans la canaille du matin Le verre de cidre Me fait passer la virgule

Sans la rocaille du gamin Au milieu des langueurs de s’éveiller

Une grande eau Filtrée par les volets clos Tambourine sans repos

Une longue Entre rocaille et racaille Me fait lever d’un bond

Surement le dépardd’un Vers qui viens-tu De donner Un autre change

Aussi la plume jette la virgule Dans une tache Et griffonne une pierre

-21h06-




-Vie des citées-

-mWm-

-25/08/2023-


Surement Que le poulet cuit Au pied de la rocaille Entre deux buissons

Etonnement Les incendies d’aujourd’hui Lui doivent beaucoup Alors

Les feux de forêt S’éclatent Et craquent Mettent en péril Le grillé de la bête

Pourquoi vomir le brûlé Alors que ton chardon ardent Se rougeoie

Les territoires autochtones Faites des nuages noirs Ces ordures qui nettoient

Demain le monde renaîtra Avec le courage de se nettoyer La face-là

Dans le matin L’image d’ici ressemblera Encore Au monde Du Canada

-21h39-




Autoctones-


La vies des citées Des images et des paroles obsolètes Développe Sans songe

Sans mensonge électrique Sans position de courir Pour se cuire

Fuir S’enfuir Renifler A travers les dentelles du mouchoir Le noir

La nuit en plein jour Le vent arrêté Pour ne plus aller ailleurs D’ailleurs

Ce solide moment de grâce Où vont partir les pays Pour s’en revenir

Construire Se pencher sur les silences oubliés Et hurler de justice

Le Canada aime le soir Pour se lever Aussi vide Qu’un pas de sagesse

-21h44-




-Omiokuri-

-mWm-

-25/08/2023-


Le regard a noirci aussi Au matin Son sentiment était très entier

A la voir Rien n’est plus sûr Ni l’absence imperceptible Ni la nuit

Je n’ai pas oublié Quand tu as posé ton sentiment Avec presque les yeux

L’Omiokuri ne me connaît pas Je désinfecte ma pensée du souvenir

Laissons la marche Dans la forêt éteinte Rassembler tes mots

Et captivons Dans le juste de ne pas bouger Ce qui restera Essentiel

Les mains dans les poches Tu promènes tes hanches Dans mon désir

-22h26-




-Soupir-


C’est un soupir Elargi d’évanouissement Sous le souffle Juste encore

C’est l’impossible bonheur De ne rien dire Et de tout comprendre

C’est l’amalgame Entre la rocaille et la racaille A travers la plume

C’est l’incendie de mon cœur Porté par la chaleur de ton silence dense

Ce n’est pas le cris de la mouette Que nous regardions Ensemble Là-bas

A l’autre bout de ton pays Tu brûle Tout brûle Même tes mains fraîches

Je te reçois Presque un rien Pourtant tu n’as rien dit Sauf ton non regard

-22h31-




-Dernier été-

-mWm-

-25/08/2022-


Dernier été L’apocalypse Dernier sentiment Avant la fin du monde

Mon univers s »est écroulé Ne restait qu’une flaque d’eau Très rose

Au sommet de la montagne Il n’y a personne Toute s’éloigne Là

Là-bas La pluie Et mes joues n’ont servi à rien Sauf le jour

Tu te souviens De l’éclat de dire Tout doit être raconté Sauf l’odeur

Tout doit être prononcé La cendre dans ma flamme Le mirage

C’était Je ne me souviens plus Peut-être une vie Bien avant encore

-23h05-




-Apocalypse-


Dernier été Avant la mort de l’automne Et la perte de ton fruit

Carnage silencieux Tu es partie Dans un autre supplice La joie

Le moment Tant attendu Où rien ne souffre Ni le jour Ni la nuit

L’instant où les pieds s’étendent seuls Sur le rebord du wagon

La façon d’échapper à des croyances indéchiffrables Comme le thon

La mer le promène La mère sert dans ses doigts Et ma racaille

Aussi Jean avait raison Il naîtra Toujours Une route Avant la mort

-23h10-




-D’où-Qui-Où-

-mWm-

-25/08/2023-


Pierre angulaire Au creux de la chanson Ça hante D’où ? Qui ? Où ?

Je ne saurai jamais J’ai décidé Comment Pourquoi Et après

Le vent Je m’assois dessus Le plâtre craque dans le feu du dessin

Désir de piocher dans les débris de l’arbre Si vert Si tordu Si noir

J’ai bu toute la leçon De ces choses-là La terre s’en retourne là-bas

Avec des parapluies à sommeil Des bottes de toutes les raisons

Sensiblement Mes amis me manquent Ce n’est pas grave Je meurs

-23h35-




 

-D’où-Qui-Où-

-mWm-

-25/08/2023-


Barbecue Je grille Je me retourne sur la broche Je suis ruiné

Le jus de mon cœur Avec son odeur Belle comme un rond parfum

L’éclat de ma chair Si chère à ma vie Se tient chaude et éclatante

Le sentiment de la famille Ave les arbres Je ne peux plus m’enfuir

Il fait chaud Il fait épuisant Il fait l’éclatement Rouge feu

Je reste là Je ne suis plus inquiet J’ai faim J’ai la fin dans ma peau

Pierre Angulaire Nous parlons d’hier De qui Des hommes Et leur appétit à mourir

-23h41-



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