lundi 26 février 2018



-Note sur un piano-
-25/02/2018-

Dans une ballade En pleine soirée
Le mur a disparu Laissé le temps
Les pierres du sentier sont toutes rangées
Les pointes de boues écrasées ressurgissent
Rivalisent de sécheresse et rebondissent
Sous les pieds Les pas se dansent lentement
Comment reconnaître les soirs finis
Comment ne pas lancer ses bras aux nuages
Et rebondir en sagesse dans ses rêves
Et engloutir avec les doigts une bouchée
Une bouffée d’air pur et limpide
Rivalisent de tendresse et de lisse
De ce qui forme l’envie de courant d’air
Les lassitudes abondantes en journée
Comme si les ravages n’existaient plus
Et les bagarres n’avaient jamais existé
Comment rouler sans les sentinelles grêles
Donne plutôt de la nourriture aux rires
De la passion à la couleur des doutes
Cela suffit Ne relatez plus les souffrances
Étendez vos figures dans la longue forêt
Et si le piano racontait toutes ces choses
-18h31-



-Prends des notes au piano-
-25/02/2018-

Et si la gamme des plaisirs s’allongeait
Par un exemple de solitude impossible
Te reconnaître aussi les doigts entre les noires
Te remplacer dans la tête des portées
Des blanches arrangées avec les rondes
J’aime encore les rondes sans anicroche
Les pointes de plaies sous les cailloux
Sous la couverture de la terre entière
Un drap de Cela va de soi Le soir passé
C’est une prière handicapée de l’esprit
C’est une sincère recommandation d’attention
Une place au centre des buissons fouillis
Des branches lamentablement tombées
Des bourgeons avec des pattes de roux
Des rougeurs invisibles avant le moment
Quand le temps des joies s’ouvrira alors
Porté par le poids de ton cœur de ton corps
Poser les pieds sur le chemin des allusions
Sous les silences impossibles à danser
Soupière au jus de l’orage en cage
Éternellement je continuerai à t’écouter
Et à étendre mon amour sur la portée de tes notes
-18h42-