mardi 23 avril 2024



-Seul-Secret-Autrement-

-mWm-

-27/28/03/2024-


Mon seul secret Est le secret de l’autre Tant

Des autres Mon ami Mon inconnu Dans la rue

Est la sortie de la belle vie Toi De la princesse

La couleur Dans tes yeux A y croire D’avoir peur

La bonne odeur D’une chaleur De te sourire

Toi mon ami Et ta belle Et la tendresse par cœur

Mon seul secret D’être sur du rond bonheur

-00h23-

Mon autre secret Toi qui le tient Dans tes mains carrées

Dans ton rêve droit Et le soldat D’un seul poids

Fin calculateur Tu as perdu Au labeur Ta peur

Tu n’est plus la tendresse De ton cœur rond et doux

D’où sors-tu La balade vertigineuse de pouvoir

Reste dans le silence de ton regard Toi mon ami

Et oubli de vouloir D’autre envie Que le partage

-00h28-

Autrement De te contempler Et te donner mon rien

Tout ce que je n’ai pas Mais A l’avoir rencontré

Tout ce qui t’appartient Mais passer sans le voir

Tout ce qui te retient Dans l’autre dépassement

Autrement dit Dis-moi le jour Dans ton espoir

Revoir Chaque jour Le monde d’un autre bon

D’un loug recommencement Chaque jour Le tour

-00h33-








-Content-Derrière le rideau-Contempler-

-mWm-

-27/28/03/2024-



Content

Plier le papier

Et y écrire


Ce que vous savez

Sans le vivre assez

Ecouter les ronces

Derrière les fronces

Du rideau


Que vous imaginez

Ce qui est à deviner

Là Devant les yeux

De nos aïeux

Devant Nos cœurs

A vider nos pleurs

Derrière le rideau

-00h38-


Content

Plaisir à venir

Et le dire


Vous ne savez pas

Mon cœur n’est pas seul

D’un maigre repas

Retire le linceul

Du rideau


Trouver en folie

La peur abolie

Là tu es voisin

Avec mon fusain

Tu trouveras la pierre

Touchant les parterres

Derrière le rideau

-00h43-


Contempler

Echapper Au dire

Derrière le rideau


Porter son cabas

Vers le haut d’en bas

Observer le tendre

Au cœur le répandre

Du rideau


Et siffler son cœur

Sortir du petit soldat

En oubli Malheur

Les feux du sabbat

Pour poser dans l’âme

La fin du grand drame

Le rideau ouvert

-00h48-








-Premier-Deuxième-Rose-Fin-

-mWm-

-27/28/03/2024-


Sur le premier pétale De la rose Sur la croix

Y avait une existence A tendre la main Nue

Sur les sépales De la sépulture La fleur séchée

Où vont tous ses habits de blancs Et leur courage

Où se trouve la tache de rouge Je te veux Je te vois

-00h52-

Sur le deuxième jour Je t’aime Passionnément

Et ne débordant que peu De ce qui est avenir

Ne pas savoir Ne pas avoir Pour n’être pas

Et renaître pour une fois Sur le chemin de bois

Sur le passage Dans le feu Pour ne plus avoir froid

-00h55-

Rose de rose Rouge Je bouge Et te prends la main

Dans une pièce Il y avait le soldat perdu Du début

Les deux faces D’avant en arrière Comme un passage

Plus sage de donner Même ce que tu n’as pas vu

Tu tiens Dans le jour Et tu écris la nuit D’amour

-00h58-

Enfin L’appétit de la fin Qui ne se termine jamais

C’est à espérer A prendre ou A laisser piétiner

A construire Dans la nuit Un jour A la chandelle

Et le piège des fêtes Marchande de ces équilibres

Où tout le monde marchera rond Dans ma contemplation

-01h03-





 



-Petite sœur-Le pied-Du regard-

-mWm-

-30/03/2024-


Ma petite sœur a un sourire de cerise Le noyau

Le beau de convoitise N’en a pas seul le trait

La main vers la cuillère A porter la soupière

Et l’enfant ris Et l’ange crie Sa ronde bille

Et le bouillon de bruit Parfume son ventre repu

Et de réclamer Dans la joie Le rire et les bras

Comment établir Dans le regard Le départ

-17h25-

Mettre le pied d’avant Et oublier soupirs et cris

Etre plutôt l’enfant Qui fait grandir le monde

Et l’ovale de la table Est passé au gros soleil

La nappe du présent Avec l’assiette creusée de vie

Pleines de bons dégâts Des autres de longs soldats

Sa tartine de rue Et ça coule le méchant printemps

Avec le premier pas Verra-t-il Et sa relance

-17h29-

Commencement du regard Les yeux profonds

Etincelle du piège de s’allonger En hauteur

En senteurs des ridules Des fleurs et des bidules

Il joue Il pose ses joues Contre de la musique

Les sons évolués Et le rire de ses rythmes Là

Aussi se solidifient Les premiers équilibres vifs

Les oreilles étonnées Et quand viendra la parole

-17h33-






-Aux sommets-Les cartes-Vers les mots-

-mWm-

-31/03/2024-


Monté Aux sommets de sa réalité Bébé piaille

Jette des O et des A Des beaux Des pas Pas encore

Solitude de dormir Après le bi Le rond Le biberon

Le champ des yeux mi-clos Pour son bon repos

Croissance Le rêve redingote Le maillot rayé

Et salopette des volets fermés Pour s’en aller

Les songes évaporent Les dernières paroles du jour

-19h25-

Les cartes se déposent Dans une digestion de jeux

Assises sur les souvenirs Chacune prennent place

Et le cheveu au vent Veut-elle être rouge Enrôlée

Mais le pique ne renonce pas A prendre le son d’atout

Ça compte les virgules Ça roule sur le tapis bleu

Ça parle A peine Pour ne pas vendre les silences

Alors les restes du jeu Ressemble à une communion

-19h28-

La fête Vers les mots De sympathique tendance

Fredonne Avec les photos d’encore Hier Tu as vu

Tourner les pages de tissu Bébé Aime Adore

Il ressemble Avant le repos A l’amouraché de vie

Il tend ses bras Vers Maman Papa Dans les bras

Et maintenant parti La couette blanche Rêverie

Dans sa lecture Le silence est nourri Par le plaisir

-19h32-





 


-Savoir-Connaître-Dimensions-

-mWm-

-04/05/04/2024-


Savoir de ne pas connaître A la branche D’un arbre

Laisser les moutons paître Dans tes mains de graines

Puiser dans les ressources Du cant des routes étoilées

Et voiler de soif Visser la faim Les poids des tours

Des sentiers édifiés Au cours des années sans détour

Rien n’est plus possible Que de mettre Sur le lendemain

Les impossibles salutaires Qui trouveront les matins

-01h52-

Connaître de ne pas savoir Les gestes durs Les gestes surs

Concocter des plans de remous A s’enfoncer d’avant

Des envies de lire Dans les cœurs Les voir chacune

Des pièces recollées Avec l’amour Avec les traits d’été

Avec solitudes perdues Aux fonds des retrouvailles

Comme les temps disparus Les faux mensonges

Tu m’as posé Une belle vérité Comme le doute

-01h57-

Dimensions de la nuit Chacun roule comment

Le miroir de la lune Nous donne certitudes

Rectitudes avancées En es-tu bien certain Aussi

As-tu croisé la route Avec un piédestal d’arbre

Sais-tu comment chanter Les rêves de méditer Là

Au pied de nos montagnes L’horizon usé De voir

D’apercevoir La paix Un petit bout de chacun Un grand morceau de tous

-02h01-







-Bâton-Sentier-Buissons-Un jour-

-mWm-

-04/05/04/2024-


Un bâton à la main Pour faire venir la pluie Le sol

Les pieds Savates rusées Au bord des ronces sombres

Souliers Posés sur une tête vidée De toutes les virgules

Laisse se vomir Ce qui se cache Au kaléidoscope

Et prépare-toi à franchir Ta vie belle A la montagne

-01h12-

Y-a-t-il un sentier Plus qu’un autre Ou plus tard

Serait-ce le début De lever la tête L’œil au soleil

Pourquoi plutôt gravir la timide saison des nuits

La ridicule assurance Rassurez-vous C’est perdu

Même travailler à la chandelle N’éclaire plus

-01h16-

Les buissons Racines de cailloux Brouillés de sables

La frêle ombre de l’arbrisseau La vilaine Qu’il est beau

Partir pour retourner vers le chemin des étroites étoiles

Et gravement Gravir les graviers Les pas entiers

Les passages Entre pluies et soleils Chercher merveille

-01h20-

Quand chaque pas est un jour Oubliant le précédent

Quand le bâton a maigri Pour naître en herbe séshée

Que je te prends pour écrire Décrire les bruits de pas

Et où je pense à toi Habitant du monde d’en haut

Du monde de l’en dessous De ma veste Toi La paix L’ami

-01h23-









-Paix-Roses-Rire-

-mWm-

-04/05/04/2024-


Un homme de paix Bruyant et Puant Au plus

Donné l’impression Que savoir Ou bien connaître

Donné Par l’accepter Par le croire Par le dire

Donné Sur un ton de franchise Le rêve inusable

Ce qu’il disait Ne t’existes-tu pas Ne plus comprendre

Finir par donner la chance Plutôt qu »à la conscience

Et N’en savait que peu Toujours A se recommencer

-00h55-

Cueillir une rose des sables Au milieu de l’océan

Le néant du grain de plage Du plein de la barge

Le pose-toi encore Les yeux Avec un oreille pleine

Emplie de la vie de l’autre Le bruit Le bruit La vie

J’avais écouté le silence Et l’orpailleur A pied

J’avais observé Le cœur ouvert De toute sa hauteur

Et finalement Au tout petit J’ai dit Sens-tu l’odeur

-01h01-

Alors Etait parti en courant de rire Ballon des mains

Enfin s’était arrêté Comme dans un piège Sifflant le vent

Après Les doigts dans ses paupières Avait roulé le temps

S’était étalé dans le silence absent Pour s’en nourrir

Et la pluie s’en est venue A tous A nettoyer leurs

Attentions Intérêts vibrer Pour quitter le bonheur

L’enfant avait grandit et je me sens Une paix toute seule

-01h07-








-Savoir-Connaître-Dimensions-

-mWm-

-04/05/04/2024-


Savoir de ne pas connaître A la branche D’un arbre

Laisser les moutons paître Dans tes mains de graines

Puiser dans les ressources Du cant des routes étoilées

Et voiler de soif Visser la faim Les poids des tours

Des sentiers édifiés Au cours des années sans détour

Rien n’est plus possible Que de mettre Sur le lendemain

Les impossibles salutaires Qui trouveront les matins

-01h52-

Connaître de ne pas savoir Les gestes durs Les gestes surs

Concocter des plans de remous A s’enfoncer d’avant

Des envies de lire Dans les cœurs Les voir chacune

Des pièces recollées Avec l’amour Avec les traits d’été

Avec solitudes perdues Aux fonds des retrouvailles

Comme les temps disparus Les faux mensonges

Tu m’as posé Une belle vérité Comme le doute

-01h57-

Dimensions de la nuit Chacun roule comment

Le miroir de la lune Nous donne certitudes

Rectitudes avancées En es-tu bien certain Aussi

As-tu croisé la route Avec un piédestal d’arbre

Sais-tu comment chanter Les rêves de méditer Là

Au pied de nos montagnes L’horizon usé De voir

D’apercevoir La paix Un petit bout de chacun Un grand morceau de tous

-02h01-





 

lundi 25 mars 2024




-Jour-Du fou-Des trop-

-mWm-

-08/03/2024-


Aujourd’hui Jour de sieste J’ai tant dormi Debout

J’ai crevé ma veste En guise de contes De rêves D’oreiller

J’ai écouté la voix de mes songes Ma voix Pleine de laid

Je suis la femme d’un bonimenteur Plus que ça même

Et il s’exclafe Sans gène Qui ne veut pas le connaître

Faire de ça De là Des paroles d’équilibriste Les vôtres

Entre deux ménages Qui tournent En rond Ç’est la fête

-19h56-

Quand vint le tour du fou Les contours qui débordent

Quand le soleil de nuit Allo les projecteurs Des cahuttes

Des cabanes Des villages Des visages Pleins les rues

Crions Crions Beuglons A l’affini A la pluie de mercure

A la porte cochère A la femme en colère En prière

Vidons Barricadons les phrases courtes et plates

Mon bonimenteur Fait la fête Elles ont vu ton manège

-20h01-

Par la grâce Des trop d’espoir D’attraper le gros cadeau

Par l’envie de nuit La belle s’évertue A jouer A jouer

Pousser les sortilèges Vous allez tout gagner En pièce

En piège d’habitude Unu jour Vous serez heureuses

Vous gagnerez A l’acrobate Les services Multiformes

Et les gros colis Bois de chemises Dans un sourire poli

Mon bonimenteur leur fait gagner les pièges d’abondance

-20h05-





-La photo-Une vérité-Sous son chapeau-

-mWm-

-08/03/2024-


Ce n’est pas A la photo Au portrait de ma fille Belle

Vue Planche à tracer Unu fil qui me déroule

Me déroute A coups de poids A coups de doigts

Fillette Finesse Du regard de ta mère L’heureuse

A tevoir Salvatrice Qui lui semble insipide Cet homme

Il n’a même pas vu la porcelaine de son sourire

Les mailles de sa chapeau Les cordes stressées de joie

-20h51-

Dans sa panier Une vérité en queue de cerise Sise

Une rondeur A joues pleines de douceur à embraser

A embrasser la campagne Le tour des bois Les chants

Elle Belle Fille De chanter Dans une filet d’eau claire

Lisible Avec la gorge ouverte Et ses pupilles rondes

Et ses éclats de foi Encore une fois Encore une fois

Sa père Bonimenteur N’y a vu que des leurres

-20h56-

Sous son chapeau a peine espiègle Mais si douce

A poser des questions Sur sa place Dans le soleil

A poser de ses doigts Les bords plats des papiers

Des feuilles décollées Des traits Pastels vrais

Solides écritures A poser la surface D’unu rêve

D’unu matin Encore frais Bientôt viendra midi

La merveille peinte Et vendue A la fête Par ta bonimenteur de père

-20h59-





-Porcelaine-Bien dit-De fillette-

-mWm-

-08/03/2024-


Haine de porcelaine Laine de porcelaine La même

Pourtant Les tours du village Qu’elle est belle Coquette

Qu’elle retourne A sa miroir Pour y trouver Sereine

La surface de sa visage Inquiète A peine Se mêlent

Se mélangent les tartines de confitures Et les noix

Les voix éclaboussent De sa gentillesse laisse fraîche

Laine de sa dévêture Posée là A quelques doigts

-21h35-

Son père lui a bien dit Laisse tout cela Ici-bas

Oublie la si belle fille De laine de porcelaine Celle

Que tu sois Saltimbanque Bonimenteur Où ailleurs

Où la panier Recroquevillée Dans ses bras laissés

Où la belle chapeau haut Et la fleur Et sa fleur

Et sa promenade du matin Adverbe Observe

Tout Les mots sur sa peau Te donneront le beau

-21h39-

Le jeune homme Ravisseur De bonheur de fillette

Faite d’un rentre matin En revenant des vaches

En courant Dans les prés A travers les bosquets

En croisant A l’aurore Tous les matins encore

Vêtue Elle y était De soie Et des lainages De son âge

Vêtue Au bour des rues De couleur De courage

Avait Le tableau Acheté Pour parler à son cœur

-21h44-







-Connais-A peine-Le bonheur-

-mWm-

-08/03/2024-


Tu ne connais pas ton horreur A vouloir le bonheur

Tu ne connais pas ta banque A acheter la laine

Tu crois qu’il est facile En regardant Ses cils

Ses doigts Et ses pinceaux A y écrire le beau

A conter En des histoires transparentes Les vernis de la vie

A éclater de cœur A tenir dans ton ventre Les essences

Les sens de ta vie A aimer A folie A y croire tant

-22h26-

Tu connaîtras A peine La veine de ton sang Charmant

Tu découvriras Dans l’horreur d’être roi De ton joie

De ton matin coureur A travers de tes verres bien bus

De tes faims d’animal De ton discours bancal

De quoi sont faites les nuits Et les soucis de rêves Là

De pallissades Pleins des mots ventriloques Ça bosse

Ça déforme l’essor L’encore Et les pleins d’effort

-22h31-

Le bonheur Tu connaîtras le fils de li chance

Le coupable de l’envie Le creuset Dans tes yeux

Tu plongeras tes soupirs aux hautes couleurs d’avenir

Regarde Tout est filandreux Tout est vite canard

Au regard Au reterd Tu as plongé De nuit Tes rêves

De matin Se retrouver charme Et toujours trouver

Le sens Les naissances Les moments d’avance Le commencement

-22h36-




 

mercredi 28 février 2024

 

En lecture inclusive

Il existera Féminin, Neutre et Masculin

Les articles                       la li le

Les adjectifs possessifs

                                        Sa su son           Ma mu mon

Les pronoms personnels 

                                        Elle Iel Il                 Elles Iels Ils

Le neutre est aussi, dans cette proposition li combinatoire

Féminine et masculin et neutre

Les accords de sympathie                  La carte de la journal D’Anne

                                                           Le carte du livre d’un homme

                                                          Li carte de li livre perdu

Les accords de proximité                 Marcel et Anne sont belles

Les adlectifs s’accordent comme les pronoms

Le texte peut s’écrire dans unu seul genre celon le narrateur (c’est plus rare)

Les mots gardent leurs orthographes et leur forme étymologique

Les simplifications naissent de l’usage



-Lune-Nature-Pelouse-Mélange-

-mWm-

-09/02/2024-


La lune avait grandi Avait-elle dit Pour ma soleil

J’ai rencontré un découpeur d(étoile Qui veut bien

Qui veut lamentablement Tout oser Avec ses rêves d’ange

Et il taille Avec son plume Les bords et les contours

De toutes les soleils Et ma lune éclairées de rires

-20h09-

La nature avait grandi Dans sa jardin de princesse

Les branches vagabondes Me cachaient De sa lune

Mon astre Quant à lui Ne riait plus Il chantait

Dans les nuages de feuilles verts Les teintes de nuit

Et les couleurs invisibles Bien sûr Il faisait noir

-20h11-

La pelouse avait grandi Quand elle tondait sa lune

Les formes hélicoptères des chemins Se guidaient large

Les places Avec mon table Et mon siège me pèsent

Les horreurs D’être à peine éclairé Se sont dissouts

Det mes mains en lunettes Scrutent Avec les yeux

-20h15-

Mon nature grandissaient A chaque passage Au jour

Mon mélange de rire Et de courir Se fatiguaient

Les roses bleus Et les tournesols blancs Me dansent

Les pluies de paupières Recevaient les copeaux de star

Et ses étoiles En morceaux Toutes S’étaient faites découper

-20h18-




-La roche Elle-De fille-Ses doigts-Tailler-

-mWm-

-09/02/2024-


La roche Elle Ainsi se nommait-il Avec ses dentelles

Il venait D’unu coin de l’usure de ce sciage-là

Il portait Jupe et Pull d’acier Et tournait rond

Il disait Je veux être Elle La belle Elle Comme la caillasse

La roche le recouvrait De ses bords de mur Toute vêtue

-20h58-

Sa nature de fille Il la devait à sa vieille enfance

De son monde d’avant Qu’il avait perdu Par aventure

Son silence imminent Remplacé par sa vie joyeuse

Il avait mis sa main Dans sa cou Et chantait

Il chantait faux Bien sûr Comme un caillou La roche

-21h01-

Dans ses doigts Il traçait la forme de sa sein

Ronde orange Au soleil Rouge brique Trop cuite

Avec ses pieds Il grimpait A l’échelle De Natha

Et il taillait Il retaillait Coupant de roche en roche

Il aurait préféré cueillir les étoiles Plutôt que découper

-21h04-

Il ne pouvait que casser Tailler Découper Creuser

Sa nature avait grandi Mais lui restait petit

N’était que la succursale De la belle princesse

Il aurait fini par tomber Sans sa jupe brillante

La roche Elle Lui laissait porter son nom A l’avenir

-21h07-




-Son prénom-Météolove-Des cadeaux-Unu jour-

-mWm-

-09/02/2024-


Son prénom Météolove Il choisit en plus Météor Elle

La roche Elle Etait partie de sa histoire Très jeune

Iels s’étaient connus Après un virage sur sa visage

Sa père avait fait un mauvais geste En taillant

Et la pluie de copeaux L’avait grillée En souffrance

-21h38-

Météolove croisait les pieds Et les doigts Pour se taire

La roche Elle faisait gambader les mots Comme unu prière

Sa raison avait fui Et la mensonge était ratatinée

Quant à lui Elle obéissait à ses instinct de fièvre

Avec sa outil sous le bras Il rêvait Des rêves des autres

-21h42-

Il voulut faire des cadeaux Au boulot Pour li fini d’année

Il en avait unu sac dur Et plein de petits paquets

Elle finit par venir Avec une boîte de chaussure Elle

Des mocassins de sécurité Pour chausser l’entreprise

Et leur nature grandit Dans unu mélange de succès et de doute

-21h45-

Mais unu jour vint Etit arrivé Comme par hasard

Iels ne se virent plus Juste les mots du dépassé

Merci de votre carte Est-ce que le chat s’est baigné

Merci pour le paquet Taille 42 C’est presque parfait

Ainsi le lune Et les soleils d’hiver S’étaient émièttés

-21h48-




-Piève d’identité-Tableau-Vos bras-Gardé-

-mWm-

-09/02/2024-


J’ai perdu ma pièce d’identité Alors je me promène avec ce tableau

C’est moi En plus beau que j’ai dit Aux agents municipaux

Mon nom vrai C’est Météolove On me nomme Météor La roche

Elle m’a regardé a côté de moi Elle ne me servait à rien

Elle aurait pu dire C’est l’ouvrier Il découpe les astres

-22h34-

Ce tableau C’est le beau père qui me l’a donné Il te ressemble

A part que le tableau sourit Que dois-je penser alors

Elle a éclaté de rire Les agents se sont observés Inquiets

Etait-ce du cochon Ou du chat De toute façon Ça baigne

Ma scie sous le bras Ils auraient voulu savoir

-22h37-

Mettez vos bras derrière le dos Ils ne riaient vraiment pas

Elle est partie En direction Opposée Sûre de sa revanche

Unu jour d’été Nous étions jeunes J’avais découpé sa lune

Trop vite pour Elle Avec des copeaux Grands comme la vie

Et Elle était repartie Avec la croissant noire En laissant

-22h40-

J’avais gardé Li partie lumineuse de sa lune Merci

Merci pour le cadeau Iel éclaire mon esprit inutile

J’ai longtemps tenté de comprendre Li grand pourquoi

J’ai essayé de réfléchir Comment être vraiment éclairé

Je l’ai découpé En petits morceaux C’est mon puzzle chinois J’ai grandi

-22h43-




-Au miel-Usé-Les yeux-Chacun-

-mWm-

-09/02/2024-


Au miel Boisson Elixir Ruiné Divin Impossible

Il portait le monde Dans son placard vitré Usé

Il contemplait les temps Dépassent Passant d’avant

Son verre était violent Il était cassé L’ivrogne

Manger des chocolats Avec des miettes de miel

-23h22-

Au miel Usé Cristaux de ruine De lune Brisé Là

Il ne quittait plus le fauteuil Sauf pour servir

Le beau père était éteint Ne riait presque plus

La fille avait croisé De nouvelle lune Sur sa planète

Le soleil brillait Derrière les volets Derrière les volets

-23h35-

Les yeux tremblaient Brillants Au miel Au miel

Les mains s’arrêtaient De tendre le verre Tremblant

Ils auraient voulu rire Dans les étoiles Elle est partie

Ils penchaient le tête Comme unu absence Au miel

Ils leur restaient quelques souvenirs Ils se racontaient

-23h29-

Chacun démontait Les vis Les chaunes Les moteurs

Chacun creusait Logique Raison Silence Rêves

Chacun essayait Les bruits cliquetaient de bruit

Sous les tables Taille 42 C’est un beau morceau

Les morceaux de lune Au miel Elixir Boisson Hier

-23h33-



 



-Grandir-Beau-D’histoire-Ballustre-

-mWm-

-12/02/2024-


Y s’ont beau grandir Y s’ont pas l’ascenseur D’espace en espace

Y s’ont perdu li tête Y rêvent Y rêveront encore Li descente

Y s’essaient tous de monter De plonger vers les plafons

Y sont bec et ongle Avec l’envie inusable de s’y prendre

De prendre l’escalier Escalier Escaliers encore

-15h09-

Y s’ont beau marcher En gros Où cela peut-il mener

A li fenêtre absente Au début d’unu retard menu

Y s’avancent Y recommencent A y croire Toujours

Y sont masque Y sont casque Mollesse et Détresse

Où s’y sont Les bonhommes Les bonhommes Au bout

-15h12-

Carence d’histoire Y a pas d’histoire Y a unu suite

Suivre le chemin de nul part Suivre Où aller Allez

Y en a un qui nous regarde Je monte Je suis démonté

Je suis plongeon Dans unu monde En espalier En escalier

Ça ne m’a rien couté En cher Modique somme de un

-15h15-

Crocodile et balustrade Pivoine et pomme rapé Et bec

Il a fait un bec Un haut Sans bas Musique Bruit

Bruit de pas De pas facile De piège A li ligne là

Certains sont tristes Et démontés Et monte de là-bas

D’où viennent-ils quel est li monde de celui de l’absence

-15h19-


-Un-Cher-

-mWm-

-12/02/2024-



Un deux Trois

Je montrerai

Je monterai


Quatre et cinq

Unu pays de dingue

Et pourquoi

Une échelle en bois

Chantons


Six sept huit

En prenons li fuite

Pourquoi pas

Allons N’y allons pas

L’ascenseur

Ça me fait pas peur

Refrain

-15h22-


Ça m’est cher

L’espace bien

Sam et Escher


Quatre et cinq

Ça me coute unu blinde

Unu nu morceau

De vécu d’oiseau

Je n’ai plus besoin


Je me sens pas

Je me veux pas

Parmi les pas

Changer ou pas

Avançons Allons

Avec bataillons

Nous arrêtons

-15h26-





-Pieds-Croûtes-M’aider Méfait-

-mWm-

-12/02/2024-


Les pieds Dans mon plat Les doigts dans ton nez

Tu doutes Tu redoutes Tu goûtes A ton bel histoire

Ça commence A avancer A faire A déplaire A faire

Tu t’en fous Tu te mêles de tout Iras-tu au bout

Les escaliers Les escaliers Les escaliers tu me démontes

-15h43-

Les croûtes arrachées Casser le nez Et t’en mêler bas

Les chants polis Pas très jolis Les folies Toutes groguies

Les cœurs par terre Les pièces en lettre De l’être

Les bois de cœur Li chaine et l’hêtre Du boulot

Couper du bois Des escaliers Du bois moulé Où il est

-15h46-

Voulut m’aider Voulu piocher Dans mon passé Assez

Lire à tire-chandelle Vivre à piège-miette Assez

Pas assez Oublie-moi Laisse-moi le choix Merci Pourquoi

Li plan du livre Li ventre vide Et recommencement

Donne-moi Routes et chemins Et laisse-moi partir

-15h49-

On ne se méfait jamais assez De ceux qui veulent rendre service

Tu en es sûr Tu en es sûre Tu en es dure Mêles-toi

Il ne m’a pas donné le plan Il m’a trainé en Rantanplan

Monter Descendre Et perdu d’avance Mon long chemin

A deux doigts de te retrouver Il m’a fait perdre ma santé

-15h52-




-Calembours-Va t’en-

-mWm-

-12/02/2024-



Calembour

Perdis Perdus

Sans retour


Décidé

Brisé Cassé

Ne m’aide pas

N’élève pas

Raison


Li pluie venus

Mes yeux reçus

Comme la pluie

De ta ennui

Mais laisse-moi

Quitter tes pas

A l’avenir

-15h55-


Va-t’en

C’est décidé

Partons


C’est décidé

Sont décimés

Mes envies rire

Mes vies punir

Pars


Sans les nuages

Li beau soleil

Laisse-moi courage

Dans mon sommeil

Trouver mon route

Quand ça me coûte

Sans toi

-15h58-






-Ecouteurs-Entraperçus-L’astre-Enfin-

-mWm-

-19/02/2024-


Iel avait mis ses écouteurs Contre sa tête En allant

Avait observé li monde Avec ses yeux presque naïfs

Sur deux plaques de fins verres Et de li couleur

L’avait installé Dans le microscope A grandir

Et Sans hasard Il n’aurait rien vu Du tout

-15h06-

Les mondes l’avait entraperçu Les lumières rondes

A l’autre bout Du squelette de son regard L’infini

L’avait fini par éveiller Son cœur A l’extraordinaire

Les planètes Chevauchant les énergies du trop noir

Et unu angle absolu De ses yeux l’amenait à rêver

-15h09-

L’astre avait grandi A l’autre bout des voies lactées

Des miettes de sable chaud De la mer sidérale

Les plumes des songes Emportaient De l’envie

A voyager Vers l’impossible extrémité D’avant

Et a dépasser les bords insolubles D’unu nuit

-15h12-

Je me serais enfui Avait-il pensé En montrant li vie

Les éclats de l’ombre Se serait échappé de l’onde

Les poussières invisibles paraissaient fluides

Les portes des vies Si encombrantes Au voir Si légères

Et la lumière s’est éteinte Et li temps s’est enfui

-15h15-




-Musique-Microscopes-Etoiles-

-mWm-

-19/02/2024-


Ecouter Unu musique de simple symphonie

Unu tournure volante Unu piège à sèves

Unu tendre raison a découvrir les Au-delà

Unu tendance à chanter Les notes claires et belles

Iel retira son casque Sur ses mensonges de vue

Rien de plus n’est apparu Ni le vrai Ni le beau

Simplement le début du matin Après unu ronde nuit

-15h19-

Sur les plaques des microscopes Unu haute fontaine

Unu sorte de voyage Tremblant Comme vivant

Unu place vide Entre les tentures noires des eaux

Avec deux taches volumineuses Et deux avant

D’où viennent les tendances à vouloir tout savoir

Iels ne voulaient rien dire Sauf le noir vivant

Sauf les fruits d’unu silence Retransformé

-15h22-

Dans les étoiles Les routes longues et immenses

Dans les airs inquiets Du reste de ces mondes-là

Y avait-il assez de place Pour rester à rêver

Pour poser Sur l’envie De faire sacs et valises

Des habits de nudité Enfin partir Enfin voyager

Les restes du temps A ne plus revenir Et connaître

Tu étais derrière Moi Alors qu’as-tu vu M’as-tu dit

-15h25-




-Mollitude-Ronditude-Foultitude-

-mWm-

-19/02/2024-


J’aime la mollitude Au réveil De ma constance

Je vais Souliers de laine Chaussons de pierre

Et l’oreiller lavé et froid Quand je n’y crois pas

Avec un œil ouvert Rien ne me semble exister

Ni l’armùoire Solide de gris Noir de gloire

Ni le sabots de Toi De soie De bois roses et bas

J’aime me trainer Dans le presque mélange

-15h42-

J’aime la ronditude de la nuit Glissante comme le présent

Mon absence De ma conscience fatiguée Mon lard

Mon côté évaporé Et comme ébloui de la vie

Je suis là Laissé tomber A la fin du matin soir

Du temps évadé De mon silence d’agrégats bas

De ma cuirasse inconstante De faire des rêves

Solide Ma mollesse a pris du poids Et m’arrondit

-15h46-

J’aime la foultritude des autres Mais pas si nombreux

Unu peu de Un Deux vœux A deux Te croiser

Dans le ventre d’unu monde connu Si commun

Dans les cheveux des bras en l’air De la veille

Dans les cris intrusifs De mon immobilité vidée

Dans li soir Dans l’espoir Dans le comment faire

Alors J’ai refermé l’œil Et me suit enfin Du rêve

-15h49-




-Immobilité-Croissance-Héros-

-mWm-

-19/02/2024-


Je n’aime pas l’immobilité De mon printemps dernier

Des roses comme la mienne Comme unu lune éteinte

De mes orteils fidèles A mon équilibre bedonnant

De mes sueurs Pleines de saveur Je te respire tant

De qui crois-tu que le rêve Dans les lueurs bougies

De qui veux-tu que je te parle Sauf de Toi Mes nuances

Mes oublis Ont fini par échapper A mes envies

-15h54-

Je n’aime pas la croissance de la petite aiguille

Qui court les minutes et les heures Comme l’horreur

Qui sonnent le piège de dormir Si longtemps Trop longtemps

Je n’aime plus guère non plus Les courses aux souvenirs

Je voudrais des souvenirs frais Alertes et légers

Si tendre Sinon Je vais rester encore en rond

Dans la foultitude des barres au thé et au café

-15h57-

Dans les chauds des Héros grecs Je n’ai rien reconnu

Ni les fidèles lendemains A en mourir de chagrin

Ni les réveils sensibles et gros J’en étire Mes bras

Ni même l’invincible solitude Qui je quitte à rêver

Alors entre nous Tout cela n’a pas l’importance

Je vais rester à courir après le soleil de ces désirs

A se lever Partir du jour Avant la nuit Et vivre

-16h00-