lundi 23 août 2021




-Par ta jeune venant-

-mNIm-

-20/08/2021-


Nage Anchois de mes rêves Instant précieux Dans tes cheveux roux

Plonge Hors du silence Eclate de dire Tout est recommencement

Aujourd’hui Rivage en construction Croire en l’écrase rire Soleil

J’ai laissé mon ventre en bagage J’ai épousseté les gestes de l’eau

Chaleur Tu revernis d’une embrassade Les souvenirs d’église L’eau

Sous le tunnel du devenu Plante Se déplace Quand la feuille d’or

Au jour du sensiblement Dur Dépasse Retourne Déplace Sort

J’ai vu ton esprit Sortir du bocal Et se rafraichir du temps

Porte des mots L’œil vivant du divan n’a pas lâché le centre

Pointue Les peignes de tes cheveux Ta tignasse s’envole Souple

Emportée La motte de ton ailes des paroles et des folles solitaires

Aussi Tu acceptes le tendre de mes regards Le centre des autres chemins

Nage Concocte le silence pour toi-même Il s’exprime A l’écoute d’un l’autre


-16h44-





-L’autre construction-

-mNIm-

-20/08/2021-


Cousine De connivence De fière à l’avance Au tard de l’entente

Ton choix Tu viens de la feuille de sommeil Il se construit dedans

Ton bras rassemble Celui-ci vient vers toi Et de l’autre de là-bas

Ton monde chevelure rumine A comment venir à toi Une autre route

Le plat de la voix N’existe pas Tu danses les mots Ça voyage

Séduit le polisson retourne Et ne voit plus son sentier vrai

Trouvera Un comment écouter encore Et rencontrer son ventre

Et l’a construit Dans le bruit de tous les tumultes du hasard

Et l’a enfoui Dans le grouillement de la pensée verte et libre

Et l’accomplit De la vendange De l’éclair du soleil Ce silence

Aussitôt l’écoute rencontrée Plutôt collée contre la fenêtre Se serre

Serait-ce le sentiment du meilleur Pour un bien vivre du monde

Donne une réponse solitaire Comme si j’avais la bonne des raisons

Pourquoi Chacun s’envole Pour tourner long Avec la seule erreur d’un seule


-16h57-





-Et change-

-mNIm-

-20/08/2021-


Mon Cœur montre la vérité de la montagne Au contre du midi d’après

Mon Cœur plonge dans sa serviette Pour dessécher du silence

Maintenant Elle étire un soupir Placée contre le rebord du partage

Maintenant De me parler Attend J’écris d’avoir oublier Je t’écoute

Comme recommence le reflet de la cathédrale Sur le reste des familles

Mon Cœur marche sur un sommeil Je me lève Mon Cœur respire

Des mots pleins du bonheur des passés A faire du mieux Ton frère

Des sensations de caresses Pourtant Le présent est Au mieux Pressant

Mon Cœur a suivi le chant des oreilles venus d’une possible réponse

Maintenant je n’ai plus D’envie Te connaître Cet autre de joie

Toi Hors de Mon Cœur Toi Ma tendre liesse Dans une pièce fraîche

Je n’ai plus de monnaie Où tout est partagé Ou se retire de la plage

Dans la piscine de tes idées J’aime ton œil Quand tu me Te regardes


-17h09-

 



dimanche 15 août 2021


-Marais cage-

-mNIm-

-04/08/2021-


La fleur dans la vase Soleil Nait pas là Où voudrais-je tant briller

Mes bottes Comme un aquarium Portent les dégâts Des gars Pour les filles

La boue ralentit la charrette de mes crèves De mes instants D’avantage

A l’âge de dormir contre ton sein Mais la seule rose Donne-moi encore

Souvenir de la date d’ailleurs Un hier plus court Et me revient Moi

Ouverture Dans tes yeux Pourquoi as-tu échappé à notre tendre toujours

Mes cuisses avancent Si lentement Contre les eaux noires et lourdes

Je te voudrais Dans mes bras Tige et fleur Parfum de tout cœur

J’arrive à commander mon cou Mes mains lancent De la recherche

Tu t’approches de mes désirs De t’avoir Pour rentrer Mes doigts d’épines

Je repartirai Tu vas me dire Je serai heureux de te porter Douceur

Je reviendrai A me sécher les membres longs de la fatigue Glacée

Et sans arêt Je guiderai mes sens Dans le sage de mes coule-faiblesse

Ta porte Vais-je l’ouvrir Et te sourire Tu n’es pas présence La fleur dans le vase


-12h15-





-Mobile l’être-

-mNIm-

-04/08/2021-



Mia Moi Mobylette de tendre l’oreille De tendre d’échange A Mia

La voix monde La voilure de mes cheveux Sortis de la tresse Me blesse

La voiture Devant Derrière Dans l’air Croisement Elle me double

Le moteur développe des pétarades De dentelle de fumée Eclatement

Erreur Et si le vent Me pousser Arcbouté Je m’accroche au guidon

Moi Mia Mobylette M’emmener vers l’étonnement Je t’airais rejointe

J’ai mis un habit plat Avec des bulles de mousse Et des journaux anciens

J’ai enfilé le contre-pluie Mes jambes me transportent Je suis couvert

J’ai la soie de mes foulards Mis le casque Si dur En portant plus fort

Dans ma visière se dessinent Un cœur et une trace de tes doigts

Dans le rétroviseur disparaît le trouble commencement de mon disparu

La foire J’airai aimé la fête Je n’ai trouvé de là La monture défaite

Quand je me suis arrêté Ni avant Ni demain Je ne me souvenais plus

Je ne sais plus j’ai perdu le ressort de la roue de ma vie Mobylette Mia


-12h34-




-La nique pique-

-mNIm-

-09/08/2021-


Aussi Bonjour Sommeil Soleil Un bon plat de creux Madame Amperère

Paroles de sourires d’échange L’autre souple et chaud de l’astre

Un silence arrive Comme tartine fondue Ecoute tout de notre d’humour

Fait chaud d’humeur Catalogue de basses blagues A cornes bleues

Insister Au boulevard de la réunion nature insister Ton cœur

Ils parlent David de là aussi Elles donnent les couleurs De la farce

Sensibles Un coin avec de l’eau Portent les voix S’éloignent aux arbres

Un champ de courreur Avec l’amante Et le ressort Sortilège gène

J’aime vous entendre Avec le timbre rond et le Du plaisir à tour de voix

Les étranges rebondis Les vacantes Les voyages assis sur un long tronc

Tout autour la forêt de l’étang Etendue A travers le vent En frisson d’eau

Ma princesse Aussi Et se repose Tout du puits de l’abeille De l’abbaye


-13h46-




 

dimanche 1 août 2021

 

-Violon Piano-

-mNIm-

-19/07/2021-


Allez-y Crescendo Mon pantalon est variété de toucher D’oreilles

Revenir A la position Concordance des sonorités Evaporées

Subtil ventre à pierre Les murs de la raison Recouvrent la maison

Tu lances Tu jettes Tu ensevelis Sous le soleil A volets clos

Grises Mes envies de vous observer les oreilles Si roux si vertes

Sinon Non seulement Un pas de danse Un déplacement rond

Ma chemise reçoit les vents Etalement Cime sonne Vive donne

Italique Evapore l’horizon A travers la fenêtre du haut plafond

Je suis-je vais-je ralentis Si je te vais Voulons la ronde Et siffle

Vite L’annonce d’un pied levé J’abonde en t’abandormant

Aussitôt La musique De mettre d’accord Doucement Sur le fronton

Solitaire Les temps se redonnent la vie Et dialogues Voilons panneaux


-17h33-




-La maison vous repire-

-mNIm-

-19/07/2021-


Ce n’est pas la plainte de la maison Mais laissons La pierre cendre

Il n’y a pas de feu Le tremblement du caractère L’encombre en vain

Tout finit doux Et quand viendra l’éloquence du tout petit doux

En double vous A vous deux Dressent les élégances La cadence

La porte se claque Frisent l’avant du vent Violences ramollies

Jolie nuit de te paraître essentielle Les délais laisse le sens

Sans l’interdit La nuit rebondit Ronde nuit Rend folie

Debout le mélange s’émiette et recompose Une doute mélodie

Genoux je suis dans le genou Du rouge lent Du temps secoue

Aussi Ça claque l’ensemble Recommence S’arranger Se dansent

Les pierres écoutent Dans mes timbres d’oreille Et les miels

Tout a donné l’enlacé et le concentré du chanté En trombe

J’écoute Je suis envahi Je suis inédit j’effiloche mes sentiments La note


-17h52-





-Sur une route rouge-

-mNIm-

-19/07/2021-


S’élance dans la route Un homme Une moustache longue d’envie

Ne jamais s’écraser Redresser le tort Dépasser Sans soulier

Ne plus rincer son regard Vers un lieu d’ailleurs Ensorceleur

La manche découverte Les bras balançant l’air La musique se vente

N’a pas la place d’une autre vie Continuer Aussi décidé que le fruit

Il avait une maison Une famille Une balance dans l’esprit dû

Il avait une urgence Commander une vengeance finie Oublier dur

S’avance sur les roues Les voitures le déplacent Mais il va plus vite

Sur les côtés Les chants des voisins Ont perdu les chances de le voir

Il est parti Il s’est du monde Fuite Echappé d’un rien mobile

Ne tourne pas la tête Reste vivant Dans la tombe des lents passés

Il va vite Beaucoup plus vite Encore plus vide Il abandonne tout

Ses jambes Comme ses bras Le guident vers sa solitude Décider

Il va prendre un jeu de temps De tempête De cheminer Pour accepter l’avant


-18h26-




 

-La pièce blanche-

-mNIm-

-19/07/2021-


Sans dentelles Joue de sa joue pleine Vaine dimension du soir

Quand il a pris De son sac Les dernières chaussures Il a fuit

Sans chandelle Rouge contrejour Et rideau de la vile pluie

Elle n’avait plus assez entendu Elle n’allait guère Le plus vrai

Comme un canard Dans un verre plein La plaine est loin

Comme un serin Dans les barreaux des moments Sombres Pourtant

Elle n’aurait plus osé lui dire Le seul chant de ses cris criants

Elle espérait qu’il aille seulement Pour vider ses refrains Revenir

Certainement La porte enjambe le pas de la pièce Et comment l’enfant

Il n’est pas venu Il n’est pas reparti Il ne s’est pas allongé N’a pas ri

Certain de la route Lui Elle Ne mène nulle part Pas même à la nuit

Les draps sans dentelle Leur venaient de cette enfance merveilleuse

Les candeurs Qu’ils ont tant vécues Ils ont perdu de la chance

Lui va au vent Elle se complait à sa chance Et allumera encore les chandelles


-18h40-


-Comme pli cité-

-mNIm-

-20/07/2021-


Fortuite La rencontre Plus décisive Que la pluie sur le plateau

Le trop gris des nuages étincelle Tout de même Au dessus de la vallée

Sont allées Avec l’instrument d’amour Quand la musique jaillit

Se sont éloignées des réticences Se sont reconnues Au environ du jour

Pas besoin des cymbales La corde restée tendue Argumente Haut

Pas besoin d’une sieste A détendre les cœurs Sont déjà entendus

Alors la trace sur le chemin s’articule Après une longue marche à pieds

Naît l’amitié de la complicité Dans la note partagée Ce dimanche

Une oreille de l’écoute Une position d’allonger dans la belle mémoire

Le sens des vagues Au creux de l’imaginaire Fait des gouttes Dans le puits

Le retournement Des Je te regarde Dès que l’air m’a emporté

Simplement Je rumine le temps Avec l’élan du violon D’allonger

aussi fort Le piano me lie à l’air Et je ressors Dans l’indispensable

je ferme les yeux Je déroute d’un sourire Le passage vers la complicité du sort


-11h58-





-Tout comme si-

-mNIm-

-20/07/2021-


Comme si Elles connaissaient la route et le soleil Qui nous reviendra

Comme une bonne nature Suivre les grains secs Est-ce du vrai blé

Recommencer à ton regard De bouger Un peu les mains Et l’esprit

Et les plis de s’aplatir Pour partir Sur une autre direction du rond

Comme si la note s’était envolée Vers les bonheurs de s’en jouer

Elles connaissaient la mélodie Même assises sur un banc de gros cailloux

Elles s’étendaient dans la brise Les montagnes étaient dans leur revanche

De parler aussi De redonner dans son sommeil Le trop bien reçu

L’écho était infini Et s’épleurait de se mélanger avec de longs arbres

Plus de solitude Chacun reçoit le silence fini et la bombe de notes enjambées

Comme si le sentier des voitures allait contenir des cailloux

Que je suis stupide Elles plongent bien plus de jour que le souvenir

Que je reste à mesurer mes printemps Entre leurs oreilles En musical

En temps de bruit Du vent et de la plaine Ici je les aperçois me revenir


-12h09-



-D’où ce doucement-

-mNIm-

-20/07/2021-


Du soir Le repos La musique Glissent les lents Et vers de l’allure

Mes pupilles sortent de la tendresse Pour applaudir et de lire

Non pas des lettres de la fortune Quand l’infortune s’immobilise

Quand bien même la terreur de mes rêves Et se dissout du cancre

Pour que moi Aussi certain Que de dire la musique De la conquête

Le dos dressé A peine Plutôt déposé L’accoudoir me soutient

Pupilles de ma façon J’essaie d’enrober mon cou de fatigue

Je porte Je me porte Je me déporte Sur le rare fil somnambule

Particularité de ranger la musique Dans une ligne de molle

Puiser l’impuissance De tout recevoir Et de Quand diras-tu

Tu me parles l’aujourd’hui Tu me rationnes de ce moment-là

La musique m’abandonne Si doux Densément Presque silence

A la corde Ma main retient ma tête Pour échapper Sûre de l’élégance


-21h52-




-L’éclair d’oiseaux-

-mNIm-

-20/07/2021-


Forcément La platitude ne me reconnaîtra plus Allons-nous Forçons

L’oiseau vole là-haut Tourne du vent De ce courage de l’orage

Les noirs à l’eau Ne plus tomber Ils ne vont pas rester lents De ce

Ce croisement Coulures des encres Elles ont été jetées Sempiternelles

Ce docilement Noues des beaux ils étaient ventilation des plus jeunes

Leurs ailes éclatent Hors de ces gouttelettes Ont exporté Dans les gris

Les solides nuages s’exposent à fuir Le sens Comment disparaître

Les becs Ouvertes Les affamées du ciel Virages du temps Et de droit

Les plumes éjectent l’impalpable Dans la queue des longueurs

Des nuées Des éternuées Des éternités Et des villages loin du ciel

Eclaboussures Des eaux brillantes Et des plages de page sèche

Aussi C’est au crayon de griffer En subito De l’envolée musique

Une cache de sonorité Une dimension où l’univers se laisse

Et silence du bec de l’oiseau Du certain de l’envol Et aussi de celle-là Au ciel


-22h10-




-Au fortissimo-

-mNIm-

-21/07/2021-


Chacun reprend sa piste Il est arrivé Comme un printemps saoul

S’enroulent les parfums Des fleurs aux odeurs sonores Soulagées

Le fluide entendement mène la grande course Vers les rumeurs

Joli C’est beau Envolée La tonnelle des oiseaux A petits sauts Au bon

Pointu Rien de plus plaisant De l’harmonie empourprée de doux

De la lire Chacun enfonce son bonheur Dans des notes de ruban

Et se dévide Et se défile le fond du temps Ça gazouille de l’enrobe

De sa fenêtre Le tricheur écoute les donneurs de sons et de cœur

Derrière le rideau beau La brise transporte Une cohorte de ronds

On devine le suffire Les soubresauts de faire des petites enjambées

Etonné Le visiteur lointain De se rapprocher De s’enflammer Du calme

Aussi Vient le doucement du commencement disparu A l’autre minute

Se De la place au modèle Elle s’endort En face d’un instrument

Un instant de dire Un tremble la constance Une attente du plus encore


-16h40-




-Jusqu’au silence-

-mNIm-

-21/07/2021-


Lance le pas Le passage recommence à s’éventrer De la tendre

La musique circule Dans les rues des sommeils Enfin éveillés

Les musiciens déroulent A coups de croche Doigt L’harmonie

Et de plonger dans l’étincelance Sans être encombré de vent

Aussi Le parleur est à l’écoute Et s’en dorent Plein de vendanges

Les arrières pensés et les développées toutes accommodées de vrai

Les ambivalences n’ont pas de pluie Les étonnantes sont étalées

Les paroles Tout dans la croûte des notes Chacun est exprimé

La musique va dominer L’élongation de la folle discussion

Maintenant Au environ de l’été La musique s’est arrêtée jusqu’aux mots

Les phrases de la sympathie s’accumulent dans la plaine du cœur

Les instruments résonnent encore A l’ombre de la plainte des sons

Aussi Chacun d’écouler encore la vie de la vibration La toute retombée

Les chaises sont seules Le concert continuera Après la répétition A notre tempo


-17h45-




-Agrandissement-

-mNIm-

-21/07/2021-


Spectacle grandi Les oiseaux ont relancé leur chant du nid

Le violoncelle vibre sa torpeur Si absence Pour sa douceur

La chanson du nuage Derrière le soleil Nous laisse hasard

Le pied de l’outil a pongé au milieu du tapis dissonant

La main développe une rencontre Avec Du violon l’acrobatie

Toute des siennes Des couleurs élevées Et des monceaux de vivre

Aussi S’argumentent les temps si doux De chacun Danser et vibrer

La violoniste Avec son cœur Et la légèreté de l’archer Le violoncelliste

La pianiste pose son rythme Des hirondelles de la vaste grange

L’honneur de partager l’ensemble musique Et le nuage de l’ouïe

Le bonheur d’être dans mon oreille Aussi le moineau Et la chaleur

Continuer de se tendre jusqu’à l’allongement Un juste plus lent

Dans le nid Trouver de la place pour le petit Arrivé tout contre la mélodie


-19h33-




-La partie de la partition-

-mNIm-

-22/07/2021-


Composition florale Bête de Je t’aime Et épines dans parfums

Une course de la lumière Mon nez chante avec les oreilles Odeurs

L’archer Les archers Les pas de la pièce sonneuse Eléganteuse

Là Doucement Tu trembles Et tu jettes Les notes s’enchevêtrent belles

Là Au pied de la ronde Salon des harmonies Silences Et reprise

La parole de la répétition s’échange Avec le cœur des passionnés

Porter la clé Poser Positionner Plonger dans la ligne Soleil Fa

Famille de poster son bonheur A lancer contre le tympan Plus lent

Plusieurs sensibles Et des enchanteresses Partageons Nous sommes prêts

Nous enlèverons les Du violon Du violoncelle De pousser piano

De qui va revenir la mélodie de la joie Du plaisir de vous suaver

De vous Partent les jours Les décalés A trouver le rose de la rose

Le vase étale son bouquet Sons de la tige Et demain le soupir


-18h30-





-Vos notes des routes-

-mNIm-

-22/07/2021-


Fortissimo Je vous ai écoutés Langoureux Et piano Je vous ai ressentis

La place Au dehors je suis parti sur les chemins des invisibles

Mes savates possèdent vos rythmes longs Et la route chavire encore

Mes bras se battent le ressort De trouver le lieu Où tout sera loin

Loin les fils électriques Et les oiseaux s’en vont loin Le travers du soleil

Loin les sentiments de ce solitaire Loin l’envie de garnir le moment

Laisser s’emplir le soupir et s’évader de l’herbe de mousse rousse

Continuer à devancer le soir Commencer à se reposer Les fruits de l’âme

Les noyaux Sur les bas-côtés Ont déjà fait des arbres avec des pommes longues

Les hommes Tu en fait déjà partie T’ont indiqué une autre route ailleurs

Mais tu as pris la musique le mouvement lent Et tu as accéléré encore

Tu as chanté la mélodie Comme tu te laves d’une douche bienheureuse

Tu as regardé le miroir J’en suis sûr J’ai vaincu le départ Grace à vous

Et Allegro J’ai eu l’envie De longer la terre Sous les nuages clairs de vos notes


-19h02-