mercredi 28 février 2024

 

En lecture inclusive

Il existera Féminin, Neutre et Masculin

Les articles                       la li le

Les adjectifs possessifs

                                        Sa su son           Ma mu mon

Les pronoms personnels 

                                        Elle Iel Il                 Elles Iels Ils

Le neutre est aussi, dans cette proposition li combinatoire

Féminine et masculin et neutre

Les accords de sympathie                  La carte de la journal D’Anne

                                                           Le carte du livre d’un homme

                                                          Li carte de li livre perdu

Les accords de proximité                 Marcel et Anne sont belles

Les adlectifs s’accordent comme les pronoms

Le texte peut s’écrire dans unu seul genre celon le narrateur (c’est plus rare)

Les mots gardent leurs orthographes et leur forme étymologique

Les simplifications naissent de l’usage



-Lune-Nature-Pelouse-Mélange-

-mWm-

-09/02/2024-


La lune avait grandi Avait-elle dit Pour ma soleil

J’ai rencontré un découpeur d(étoile Qui veut bien

Qui veut lamentablement Tout oser Avec ses rêves d’ange

Et il taille Avec son plume Les bords et les contours

De toutes les soleils Et ma lune éclairées de rires

-20h09-

La nature avait grandi Dans sa jardin de princesse

Les branches vagabondes Me cachaient De sa lune

Mon astre Quant à lui Ne riait plus Il chantait

Dans les nuages de feuilles verts Les teintes de nuit

Et les couleurs invisibles Bien sûr Il faisait noir

-20h11-

La pelouse avait grandi Quand elle tondait sa lune

Les formes hélicoptères des chemins Se guidaient large

Les places Avec mon table Et mon siège me pèsent

Les horreurs D’être à peine éclairé Se sont dissouts

Det mes mains en lunettes Scrutent Avec les yeux

-20h15-

Mon nature grandissaient A chaque passage Au jour

Mon mélange de rire Et de courir Se fatiguaient

Les roses bleus Et les tournesols blancs Me dansent

Les pluies de paupières Recevaient les copeaux de star

Et ses étoiles En morceaux Toutes S’étaient faites découper

-20h18-




-La roche Elle-De fille-Ses doigts-Tailler-

-mWm-

-09/02/2024-


La roche Elle Ainsi se nommait-il Avec ses dentelles

Il venait D’unu coin de l’usure de ce sciage-là

Il portait Jupe et Pull d’acier Et tournait rond

Il disait Je veux être Elle La belle Elle Comme la caillasse

La roche le recouvrait De ses bords de mur Toute vêtue

-20h58-

Sa nature de fille Il la devait à sa vieille enfance

De son monde d’avant Qu’il avait perdu Par aventure

Son silence imminent Remplacé par sa vie joyeuse

Il avait mis sa main Dans sa cou Et chantait

Il chantait faux Bien sûr Comme un caillou La roche

-21h01-

Dans ses doigts Il traçait la forme de sa sein

Ronde orange Au soleil Rouge brique Trop cuite

Avec ses pieds Il grimpait A l’échelle De Natha

Et il taillait Il retaillait Coupant de roche en roche

Il aurait préféré cueillir les étoiles Plutôt que découper

-21h04-

Il ne pouvait que casser Tailler Découper Creuser

Sa nature avait grandi Mais lui restait petit

N’était que la succursale De la belle princesse

Il aurait fini par tomber Sans sa jupe brillante

La roche Elle Lui laissait porter son nom A l’avenir

-21h07-




-Son prénom-Météolove-Des cadeaux-Unu jour-

-mWm-

-09/02/2024-


Son prénom Météolove Il choisit en plus Météor Elle

La roche Elle Etait partie de sa histoire Très jeune

Iels s’étaient connus Après un virage sur sa visage

Sa père avait fait un mauvais geste En taillant

Et la pluie de copeaux L’avait grillée En souffrance

-21h38-

Météolove croisait les pieds Et les doigts Pour se taire

La roche Elle faisait gambader les mots Comme unu prière

Sa raison avait fui Et la mensonge était ratatinée

Quant à lui Elle obéissait à ses instinct de fièvre

Avec sa outil sous le bras Il rêvait Des rêves des autres

-21h42-

Il voulut faire des cadeaux Au boulot Pour li fini d’année

Il en avait unu sac dur Et plein de petits paquets

Elle finit par venir Avec une boîte de chaussure Elle

Des mocassins de sécurité Pour chausser l’entreprise

Et leur nature grandit Dans unu mélange de succès et de doute

-21h45-

Mais unu jour vint Etit arrivé Comme par hasard

Iels ne se virent plus Juste les mots du dépassé

Merci de votre carte Est-ce que le chat s’est baigné

Merci pour le paquet Taille 42 C’est presque parfait

Ainsi le lune Et les soleils d’hiver S’étaient émièttés

-21h48-




-Piève d’identité-Tableau-Vos bras-Gardé-

-mWm-

-09/02/2024-


J’ai perdu ma pièce d’identité Alors je me promène avec ce tableau

C’est moi En plus beau que j’ai dit Aux agents municipaux

Mon nom vrai C’est Météolove On me nomme Météor La roche

Elle m’a regardé a côté de moi Elle ne me servait à rien

Elle aurait pu dire C’est l’ouvrier Il découpe les astres

-22h34-

Ce tableau C’est le beau père qui me l’a donné Il te ressemble

A part que le tableau sourit Que dois-je penser alors

Elle a éclaté de rire Les agents se sont observés Inquiets

Etait-ce du cochon Ou du chat De toute façon Ça baigne

Ma scie sous le bras Ils auraient voulu savoir

-22h37-

Mettez vos bras derrière le dos Ils ne riaient vraiment pas

Elle est partie En direction Opposée Sûre de sa revanche

Unu jour d’été Nous étions jeunes J’avais découpé sa lune

Trop vite pour Elle Avec des copeaux Grands comme la vie

Et Elle était repartie Avec la croissant noire En laissant

-22h40-

J’avais gardé Li partie lumineuse de sa lune Merci

Merci pour le cadeau Iel éclaire mon esprit inutile

J’ai longtemps tenté de comprendre Li grand pourquoi

J’ai essayé de réfléchir Comment être vraiment éclairé

Je l’ai découpé En petits morceaux C’est mon puzzle chinois J’ai grandi

-22h43-




-Au miel-Usé-Les yeux-Chacun-

-mWm-

-09/02/2024-


Au miel Boisson Elixir Ruiné Divin Impossible

Il portait le monde Dans son placard vitré Usé

Il contemplait les temps Dépassent Passant d’avant

Son verre était violent Il était cassé L’ivrogne

Manger des chocolats Avec des miettes de miel

-23h22-

Au miel Usé Cristaux de ruine De lune Brisé Là

Il ne quittait plus le fauteuil Sauf pour servir

Le beau père était éteint Ne riait presque plus

La fille avait croisé De nouvelle lune Sur sa planète

Le soleil brillait Derrière les volets Derrière les volets

-23h35-

Les yeux tremblaient Brillants Au miel Au miel

Les mains s’arrêtaient De tendre le verre Tremblant

Ils auraient voulu rire Dans les étoiles Elle est partie

Ils penchaient le tête Comme unu absence Au miel

Ils leur restaient quelques souvenirs Ils se racontaient

-23h29-

Chacun démontait Les vis Les chaunes Les moteurs

Chacun creusait Logique Raison Silence Rêves

Chacun essayait Les bruits cliquetaient de bruit

Sous les tables Taille 42 C’est un beau morceau

Les morceaux de lune Au miel Elixir Boisson Hier

-23h33-



 



-Grandir-Beau-D’histoire-Ballustre-

-mWm-

-12/02/2024-


Y s’ont beau grandir Y s’ont pas l’ascenseur D’espace en espace

Y s’ont perdu li tête Y rêvent Y rêveront encore Li descente

Y s’essaient tous de monter De plonger vers les plafons

Y sont bec et ongle Avec l’envie inusable de s’y prendre

De prendre l’escalier Escalier Escaliers encore

-15h09-

Y s’ont beau marcher En gros Où cela peut-il mener

A li fenêtre absente Au début d’unu retard menu

Y s’avancent Y recommencent A y croire Toujours

Y sont masque Y sont casque Mollesse et Détresse

Où s’y sont Les bonhommes Les bonhommes Au bout

-15h12-

Carence d’histoire Y a pas d’histoire Y a unu suite

Suivre le chemin de nul part Suivre Où aller Allez

Y en a un qui nous regarde Je monte Je suis démonté

Je suis plongeon Dans unu monde En espalier En escalier

Ça ne m’a rien couté En cher Modique somme de un

-15h15-

Crocodile et balustrade Pivoine et pomme rapé Et bec

Il a fait un bec Un haut Sans bas Musique Bruit

Bruit de pas De pas facile De piège A li ligne là

Certains sont tristes Et démontés Et monte de là-bas

D’où viennent-ils quel est li monde de celui de l’absence

-15h19-


-Un-Cher-

-mWm-

-12/02/2024-



Un deux Trois

Je montrerai

Je monterai


Quatre et cinq

Unu pays de dingue

Et pourquoi

Une échelle en bois

Chantons


Six sept huit

En prenons li fuite

Pourquoi pas

Allons N’y allons pas

L’ascenseur

Ça me fait pas peur

Refrain

-15h22-


Ça m’est cher

L’espace bien

Sam et Escher


Quatre et cinq

Ça me coute unu blinde

Unu nu morceau

De vécu d’oiseau

Je n’ai plus besoin


Je me sens pas

Je me veux pas

Parmi les pas

Changer ou pas

Avançons Allons

Avec bataillons

Nous arrêtons

-15h26-





-Pieds-Croûtes-M’aider Méfait-

-mWm-

-12/02/2024-


Les pieds Dans mon plat Les doigts dans ton nez

Tu doutes Tu redoutes Tu goûtes A ton bel histoire

Ça commence A avancer A faire A déplaire A faire

Tu t’en fous Tu te mêles de tout Iras-tu au bout

Les escaliers Les escaliers Les escaliers tu me démontes

-15h43-

Les croûtes arrachées Casser le nez Et t’en mêler bas

Les chants polis Pas très jolis Les folies Toutes groguies

Les cœurs par terre Les pièces en lettre De l’être

Les bois de cœur Li chaine et l’hêtre Du boulot

Couper du bois Des escaliers Du bois moulé Où il est

-15h46-

Voulut m’aider Voulu piocher Dans mon passé Assez

Lire à tire-chandelle Vivre à piège-miette Assez

Pas assez Oublie-moi Laisse-moi le choix Merci Pourquoi

Li plan du livre Li ventre vide Et recommencement

Donne-moi Routes et chemins Et laisse-moi partir

-15h49-

On ne se méfait jamais assez De ceux qui veulent rendre service

Tu en es sûr Tu en es sûre Tu en es dure Mêles-toi

Il ne m’a pas donné le plan Il m’a trainé en Rantanplan

Monter Descendre Et perdu d’avance Mon long chemin

A deux doigts de te retrouver Il m’a fait perdre ma santé

-15h52-




-Calembours-Va t’en-

-mWm-

-12/02/2024-



Calembour

Perdis Perdus

Sans retour


Décidé

Brisé Cassé

Ne m’aide pas

N’élève pas

Raison


Li pluie venus

Mes yeux reçus

Comme la pluie

De ta ennui

Mais laisse-moi

Quitter tes pas

A l’avenir

-15h55-


Va-t’en

C’est décidé

Partons


C’est décidé

Sont décimés

Mes envies rire

Mes vies punir

Pars


Sans les nuages

Li beau soleil

Laisse-moi courage

Dans mon sommeil

Trouver mon route

Quand ça me coûte

Sans toi

-15h58-






-Ecouteurs-Entraperçus-L’astre-Enfin-

-mWm-

-19/02/2024-


Iel avait mis ses écouteurs Contre sa tête En allant

Avait observé li monde Avec ses yeux presque naïfs

Sur deux plaques de fins verres Et de li couleur

L’avait installé Dans le microscope A grandir

Et Sans hasard Il n’aurait rien vu Du tout

-15h06-

Les mondes l’avait entraperçu Les lumières rondes

A l’autre bout Du squelette de son regard L’infini

L’avait fini par éveiller Son cœur A l’extraordinaire

Les planètes Chevauchant les énergies du trop noir

Et unu angle absolu De ses yeux l’amenait à rêver

-15h09-

L’astre avait grandi A l’autre bout des voies lactées

Des miettes de sable chaud De la mer sidérale

Les plumes des songes Emportaient De l’envie

A voyager Vers l’impossible extrémité D’avant

Et a dépasser les bords insolubles D’unu nuit

-15h12-

Je me serais enfui Avait-il pensé En montrant li vie

Les éclats de l’ombre Se serait échappé de l’onde

Les poussières invisibles paraissaient fluides

Les portes des vies Si encombrantes Au voir Si légères

Et la lumière s’est éteinte Et li temps s’est enfui

-15h15-




-Musique-Microscopes-Etoiles-

-mWm-

-19/02/2024-


Ecouter Unu musique de simple symphonie

Unu tournure volante Unu piège à sèves

Unu tendre raison a découvrir les Au-delà

Unu tendance à chanter Les notes claires et belles

Iel retira son casque Sur ses mensonges de vue

Rien de plus n’est apparu Ni le vrai Ni le beau

Simplement le début du matin Après unu ronde nuit

-15h19-

Sur les plaques des microscopes Unu haute fontaine

Unu sorte de voyage Tremblant Comme vivant

Unu place vide Entre les tentures noires des eaux

Avec deux taches volumineuses Et deux avant

D’où viennent les tendances à vouloir tout savoir

Iels ne voulaient rien dire Sauf le noir vivant

Sauf les fruits d’unu silence Retransformé

-15h22-

Dans les étoiles Les routes longues et immenses

Dans les airs inquiets Du reste de ces mondes-là

Y avait-il assez de place Pour rester à rêver

Pour poser Sur l’envie De faire sacs et valises

Des habits de nudité Enfin partir Enfin voyager

Les restes du temps A ne plus revenir Et connaître

Tu étais derrière Moi Alors qu’as-tu vu M’as-tu dit

-15h25-




-Mollitude-Ronditude-Foultitude-

-mWm-

-19/02/2024-


J’aime la mollitude Au réveil De ma constance

Je vais Souliers de laine Chaussons de pierre

Et l’oreiller lavé et froid Quand je n’y crois pas

Avec un œil ouvert Rien ne me semble exister

Ni l’armùoire Solide de gris Noir de gloire

Ni le sabots de Toi De soie De bois roses et bas

J’aime me trainer Dans le presque mélange

-15h42-

J’aime la ronditude de la nuit Glissante comme le présent

Mon absence De ma conscience fatiguée Mon lard

Mon côté évaporé Et comme ébloui de la vie

Je suis là Laissé tomber A la fin du matin soir

Du temps évadé De mon silence d’agrégats bas

De ma cuirasse inconstante De faire des rêves

Solide Ma mollesse a pris du poids Et m’arrondit

-15h46-

J’aime la foultritude des autres Mais pas si nombreux

Unu peu de Un Deux vœux A deux Te croiser

Dans le ventre d’unu monde connu Si commun

Dans les cheveux des bras en l’air De la veille

Dans les cris intrusifs De mon immobilité vidée

Dans li soir Dans l’espoir Dans le comment faire

Alors J’ai refermé l’œil Et me suit enfin Du rêve

-15h49-




-Immobilité-Croissance-Héros-

-mWm-

-19/02/2024-


Je n’aime pas l’immobilité De mon printemps dernier

Des roses comme la mienne Comme unu lune éteinte

De mes orteils fidèles A mon équilibre bedonnant

De mes sueurs Pleines de saveur Je te respire tant

De qui crois-tu que le rêve Dans les lueurs bougies

De qui veux-tu que je te parle Sauf de Toi Mes nuances

Mes oublis Ont fini par échapper A mes envies

-15h54-

Je n’aime pas la croissance de la petite aiguille

Qui court les minutes et les heures Comme l’horreur

Qui sonnent le piège de dormir Si longtemps Trop longtemps

Je n’aime plus guère non plus Les courses aux souvenirs

Je voudrais des souvenirs frais Alertes et légers

Si tendre Sinon Je vais rester encore en rond

Dans la foultitude des barres au thé et au café

-15h57-

Dans les chauds des Héros grecs Je n’ai rien reconnu

Ni les fidèles lendemains A en mourir de chagrin

Ni les réveils sensibles et gros J’en étire Mes bras

Ni même l’invincible solitude Qui je quitte à rêver

Alors entre nous Tout cela n’a pas l’importance

Je vais rester à courir après le soleil de ces désirs

A se lever Partir du jour Avant la nuit Et vivre

-16h00-




 


-T’aime-Ouverte-Unu jour-La grâce-

-mWm-

-26/02/2024-


Je t’aime Je te quitte Où la défense rejoint la grâce

Que je suis aise d’être parti En lueur de pleurs Malheureux

J’ai osé refuser ma vie d’amour Et le compte à rebours

J’ai croisé d’autres vérités D’autres avenirs D’autres beautés

Mais Dans les visages des sentiments Tu restes ma lumière

-15h09-

La porte ne s’est pas ouverte Sur les cœurs enflammés d’être

Le regard plat des soucis M’a donné En saltimbanque

Des sensations de satiété Des envies de grande nourriture

J’ai mangé de tout Des trop cuits Des mal lavés

Des pluies du ventre A se remplir De toutes les envies

-15h12-

Unu jour Et d’autres jours encore La rencontre salvatrice

Bâtir le cœur Avec assez de tendresse Et de liesse

Que je crois En toutes ces vies-là Qui m’ont gonflé

Qui que tu sois J’étais prêt à aimer A déguster

A partager la sauce tiède des sourires Et des luire

-15h15-

La grâce des échanges somptueux La tendresse liesse

L’équilibre Entre plaisirs Et se glisser dans ta peau

Toi la Belle de tous les temps Le banquet des doutes

Le plongeon Dans la finesse disparue J’y ai crue

Et en retour Les silences M’amène tout à Toi

-15h17-




-Suis-je-Que je suis-Que le jeune-Sur le papier-

-mWm-

-26/02/2024-


Suis-je vraiment parti suis-je vraiment A mon aise

Je tiens par la main Les saveurs douces souvenirs

Je guide A mes yeux Tous les retours A oublier

A étaler l’orage du passé Sur les saveurs d’être

Je suis En sorte de tonnerre Sans en avoir perdu

-15h20-

Que je suis Si peu heureux D’avoir enfin compris

Que le monde bâti Et un folie de mon bel âme

De mes lumières Bienfaisantes Pour les tous

Que la nuit n’était plus là A la chandelle

J’ai éclairé Avec mes souvenirs Perdus L’envie

-15h23-

Que le jeune Werther m’excuse Je ne suis rien

Je suis l’envie De Déguster les restes du début

De ce banc mélancolique Où tu était en grâce

Tu y promenais ta sourire Ta rougeur de cœur

Tu y avais Avec tes pupilles brunes De l’avenir

-15h25-

Je te quitte Sur le papier De mon cœur ouvert

Je vais étendre Mes folies Sur les restes à construire

Viendras-tu Subirons-nous les vengeances du temps

Les courages De s’entrapercevoir Dans les yeux

Les saveurs souveraines Des tendres demains Enfin

-15h27-




-Jamais pu-Danser-Avec l’aurore-

-mWm-

-26/02/2024-


Que je n’ai jamais pu faire Croire à ta enfance

Croire Aux pieds de petites tailles En sabots

Gambader Entre les traces de chevreuils Sauvages

Toucher de l’âge Tes temps anciens Les tons malins

Pleurer d’avoir Savoureux Ta main sur mon cœur

Plaisanter encore De donner A li vie L’autre nuit

Celle où les vents Nous font fermer les yeux D’aise

-15h43-

Que j’aimerai Danser Et piétiner les forces du destin

Les couleurs brunes de tes mèches incendiaires En l’air

En mitonnant la rencontre Avec ta sève rieuse

Ta seule sagesse De porter Avec grâce Tourner la page

De connaître infiniment Les temps Et contre temps

De traverser la forêt Et piéger Dans la mélodie

Les restes des vœux Qui n’ont jamais aboutis

-15h45-

Avec l’aurore individuelle Et les siestes à deux

Avec les tartines épicées d’amour D’unu long parcours

Avec senteurs éparses Et carpes des rivières folles

Avec les tendresses Tout au bout des fils du pêcheur

Tout n’a rien donné Les vers étaient obsolètes et vieux

Les rimes s’entassaient Dans les virages A la ligne

La position assise S’allongeait Dans nos amours

-15h51-




-Vies-Cheval-Vais je-

-mWm-

-26/02/2024-


J’aurais voulu de mes vies Avoir plus de médire

Plus de mensonges d’horreur Plus de candeur

Avec les ruptures silencieuses De l’incompréhension

J’aurais voulu De mes nuits Connaître de mes rêves

Ta souvenir Haletante et fière De ne pas avoir fait

Ta douceur Ta rondeur La ridicule vérité d’amour

J’ai tout perdu Même le désir de sortir Dans les rues

-15h55-

Sur le cheval Des brigades des tendresses Je crie

Je retourne A ces nuits ultimes Où le debout venait

Où Mieux valait-il Que je reste Dans les présents

Ceux de se croire Avoir gagné les joies de li paix

Ceux de chanter Auteur plaisir A en nourrir

Ceux de la souterraine vengeance De l’esprit de l’être

Avec les dimanches A li maison Je tiendrai bon

-15h58-

Que vais-je faire Dans la vie de tes armes sorties

De tes charmes quotidiens Nourris de tes blagues

De tes rires étincelants Avec tes doigts Salvateurs

Tu y joues Les temps impossibles Revenus de loin

Les prières enregistrées Dans les mondes de ta maison

J’aurai voulu Te reconnaître Revenue Au présent

Et si ce ne sera Je jetterai Au loin Toutes les sérénités

-16h02-




-Pardon-Parisienne-Paradons-

-mWm-

-26/02/2024-


Pardon

Je parviens A vous parler

Gentiment


Les miettes des écritures

Les ralentis Qui parsèment

De quoi partager Au vivant

Aux mélanges savoureux

Et gentiment


Ça parle de parfait

Ça parfait les feux du diable

Ça parence En famille

Et les morceaux du cable

Et les extraits Qui parlait

Et les joueurs de quilles

Gentiment

-16h15-



Parisienne

Tu parais présente

Gentiment


Les courages me parodient

Les outrages sont parvenus

A planter de la vie

Dans les ventres menus

Gentiment


Et je Par cœur Te parle

Et tu Pour rien Me pardonnes

Alors Je te Tu me Nous nous

Alors Si loin Nous nous aussi

Les traits se parsèment

Les éclairs nous parcourent

Gentiment

-16h21-



Paradons

Dans nos fureurs

Gentiment


Parcourrons l’attente

La viande ne parait plus

Et le commencement

Et les pluies de l’avance

Gentiment


Participons à l’aurore

Parvenons à l’aube

Parlons du crépuscule

Par taire Par faire

Et pour l’arbre planté

Nous piocherons A part

Gentiment

-16h25-