vendredi 30 avril 2021


-Se relever à tout-

-mNIm-

-24/04/2021-


Le printemps arrose De la virgule des arbres Les pierres rocailleuses du chemin

Qu’importe les frémissements de la joliesse voudraient se rendre beauté

Quelques feuilles timides osent bourgeonner et friser les branches seules

J-- ne se doute pas de l’émerveillement Il attend les jours des yeux étincelants

De ses pupilles La rose du soleil le gêne et l’entraine vers la pénombre

J-- savoure les touches de couleurs vertes et des buissons de l’abri du vent

De ses mains presque ouvertes J-- continue à s’envahir de ce monde-là

Des pièges de la nature Des folies qui chatouillent Des ventres alambiqués

Surprises De reconnaître Jour après nuit Matin de demain Une toute beauté

Et les syllabes mélangées d’amour De la conquête des cœurs D’autant

Venir à la mollesse Jusqu’à la solide position De se tendre le corps

De porter Instant après moment Les habitudes de vivre dans le dehors

Et de renifler avec le bonheur et l’espoir Les parfums de Sœurette Avec

Autant de Papa et Maman


-19h17-




 

-Avant midi-

-mNIm-

-25/04/2021-


Le cerisier a mis sa robe blanche Fleurs et verdure s’enlacent Au ciel

Allongé dans des bras Peut-être Papa Parfois Maman Entrelacé avec des rires

Des exclamations d’oiseaux J-- S’enfuit dans les parfums du laid chaud

Les pervenches tendent vers les moineaux Leur violacé de l’air En éclatement

Etendues sur les sols Englobent les mondes A côté du papier repeint de blanc

Avant le plein soleil La fraîcheur pose ses doigts Contre mes bras mollassons

Avant le repas de A table Sœurette me dessine Un Papa Maman Tout contre Moi

Ainsi J-- Le nez au bleu-ciel Les yeux aux blancs des plafonds Et des sourires

La tondeuse fait peur aux mésanges Le claquement du moteur De son odeur

J-- se repose Heureux de voir D’entendre De planter ses rêves dans la verdure

Le papier peint Avec des zones de presque doux Voyages Dans mes paupières

Prendre le chant du silence des arbres Conter le dimanche Si long Si calme

Solide Devanture de s’étendre sur le sol Avec une libellule De danser de ses ailes


-11h59-




-Au matin frais-

-mNIm-

-26/04/2021-


Le matin Déjà levé trois fois Respirer Prendre un repas froid Digestion

Maman entraine son J-- dans la cuisine des casseroles et des bols

Sœurette dort encore Sous la pluie Espère courir après le ballon rouge

J-- rafistole ses rêves Maintenant Avoir le temps S’est développée la nuit

Sentiments du bien-être Des aisances À être nettoyé de très près

A raffoler Les bruits d’estomac Et les bouffées d’air salvatrices

S’épuiser Se partager entre le dehors et le dedans Et sur l’épaule

Maman me pose le vêtement Entre mes jambes encore trop fragiles

Maman s’installe Tranquille J-- détend le temps Tout est tendre

J-- savoure la pluie du matin et les ailes d’oiseau Des ondes déjà

Des fruits de la nature Dans la fraîcheur du jour Si calme Si lent

Un peu gelé Un peu A peine Eveillé Le silence me transporte

Le centre du monde commence Existe dans ma promenade du quotidien

Le milieu du voyage Avant J-- n’a pas su le comment de là-bas Venir

Le sommeil des oiseaux Le courage de porter Le jour à définir A l’avenir


-10h58-




-Par suçotter-

-mNIm-

-27/04/2021-


Par suçoter Par chuchoter Par passer de l’oreille à la bouche Rires

J-- a pris l’extrémité de sa vie tranquille A attraper sa belle Maman

A entamer la boisson du plein soleil Et le ventre plein Il continue

J-- n’a pas chuchoté d’autres borborygmes Que le plaisir de se dire

A entendre Sœurette danser la farandole de la vie Avec tendre Papa

A époumoner le désagréable moment Où va-t-on arrivé A la couche

A la sortie ravageuse A l’irritation de cette partie du corps Encore méconnue

Grand-Papa a bien trouvé que l’odeur nauséabonde se répondait

Que va dire Grand-Papa Donnez-moi une couche et une crème douce

Et dans une attention pleine d’amour Prendre le jus et sortir du froid

Porter mes petites jambes Une partie de Moi Et aérer de la séance

Bientôt J-- Heureux Etalera des sons Des gazouillis Des gratouillis

Et accroché au sein de mienne Maman J-- prend le temps de suçoter

D’emplir à bout de bras Avec une belle aspiration La splendide sensation


-11h09-



-A l’un intérieur-

-mNIm-

-27/28/04/2021-


Le miroir Dans deux jours Je serai vivant J’aurai une nuit disparue

Peut-être de t’avoir rencontré Au creux d’une petite photo De dormir loin

Peut-être d’avoir engrangé une ronde de l’esprit D’engendrer de l’espoir

Peut être aussi vivant Aussi je réalise que je ne connais rien du sombre

Peut de l’être Avoir méconnu Toutes les distances Jusqu’à la teinte de l’amour

Peut de n’être que le reflet De mes désirs De vouloir De l’absurde L’ignorance

Peut-être J-- ne me reconnaîtra pas Car les mots sont De l’image l’absolu

Peut-être J-- saura un jour Que mon imaginaire se nourrit d’un regard

Sur la ronde des êtres A peine rencontrés A la peine d’avoir espérer le cœur

Sur le soir Où la vue du soleil restera en mémoire Perdue A vous Voir

Sur le grand Dans le grand Pour le grand De mon petit nuage page

J-- repose ses yeux Pour mieux comprendre Des années durant De naître

De n’être Dans cet instant Le sens Unique et vrai Du temps Avenir

Poser tes mains Les yeux fermés Sur le début de la vie Le reflet du grand miroir


-01h13-



 

-Pour suivre-

-mNIm-

-28/04/2021-


Aies un sens Souviens-toi Du dedans Ne pas voir Sortir au monde

Planter ses racines Dans un noyau Pour être une grande plante

Famille d’amour Et du toujours se porter La main de la main De demain

Aujourd’hui est un demain Du petit passé Des baisers Et des denses

Chante le soir Pour remercier d’aimer la vie Pour entamer l’éclat

La joie m’enchante de se tendre Des fendre A tour de bras Les impossibles

Envie de poussière Dans l’extase du tout autour Allonger le brasier

Le feu de ta chaleur Le jeu de ta valeur Le vœu de ta candeur Toi J--

Toi A tous les possibles entretenus Par la curiosité du chante-Sœurette

J-- Tu as hérité de la douceur du vrai d’honneur Un monde de bonheur

J-- Tu as enterré le brusque mouvement Du sortir Du centre de la nuit

Tu as pris la lumière Tu as entendu Les nourrir le cœur Et l’espoir

J-- Ecoute le monde du vent Les bourrasques venues de ce trop loin

J-- laisse son grognement Partir dans la nuit Pour survivre au libre

Papa Oh Maman Vous avez donné Pour il se peut Que nous verrons demain


-18h33-



-Le temps métallique-

-mNIm-

-29/04/2021-


J-- ne regarde pas trop loin Lance ses sens Dans tous les sens insensés

Deux chevaux dans la campagne La tête au vent Le rire dans le bruit métal

La carrosserie rigole S’affole S’appuie dans les virages Secoue les bosses

Le moteur pleure S’agite S’envole dans les tours Du village Des champs

Le voisin secoue la main Etale son éclat de voix Se retourne vers Tout autant

La plus belle des inventions Voici la modernité Vers l’espoir du devant

La poussette pour la poupée Avec des ailes pour enlacer et délacer le temps

S’allonger dans l’herbe Pour laisser le moteur refroidir et cliqueter

Se poser à l’ombre des portes Et sous la couverture Plonger des soupirs

Planter des plages dans la terre Semer A la nage L’amour Dans la rivière

Aussi J-- a oublié Que des mondes d’avant Que les passages au présent Viennent

De cette ferraille Le cœur contient Tous les souvenirs des autres voisins

De la route Nous la prenons en route Et nous retournerons pour avancer

J-- ne regarde pas loin L’instant de s’esclaffer Sursaute Et J-- garde son sourire


-18h15-