jeudi 22 décembre 2022



-Bien sûr-Si sûr-mWm-15/12/2022-


Alors De toutes les manières Je n’y arriverai pas Ma tête est Au kilo Ankylosée

Tu mets les deux On se débrouille A jeté la marchande des petits poissons

Une cagette par-ci Une bassine par-là Bien vertes Bien rouges Bien remplies

De la hauteur de sa jambe de bois Il aurait aussi voulu tout goûter

Mais la porte du garage ne pouvait plus se tenir haute Alors peine perdue

Les mains occupées Le pied dans la boue La tête indécise Et la nuit

Acheter de la tête au kilo C’est moins cher De la tête et de la queue

-20h09-


De cette manière-là J’y arriverai Dans la bascule de mon nouveau fauteuil

La cagette d’un côté Et la bassine sur le guéridon Juste sorties de la mer

Les poissons auraient sentis la vase Les extrémités d’une vie maritime

Pour cuire les bouches bée Pour griller les queues séchées Cheminée

Il n’aurait pas cheminé bien longtemps Si son cœur n’avait parlé

Il recevait ce soir Une merveilleuse conteuse En latin et en grec

Le cadet de ses soucis Manger Alors elle aimera J’en suis si sûr

-20h14-





-En plein titre-Là sonne rit-mWm-15/12/2022-


D’où diable peut venir cette cédille En principe Il n’y en a pas dans le titre

La sonnerie du dimanche Dans les cloches Le sons sortis de l’église

Je ne les avais pas quittés des yeux De mon fauteuil à bascule gris

Aussi nouveau que le catalogue de Manufrance Trouvé à Emmaüs

Un dimanche Avril premier Sans la tête Sans la queue En papier

Le scotch tout neuf allait tenir longtemps Sur son vieux chapeau

Et elle Dans sa nuisette Semblait sortir tout droit De son lit A midi

-20h34-


D’où peut-on voir apparaître La sonnerie de cette petite cloche A ma ceinture

Qui me dit Quand j’ai grossi Que je dois laisser les queues Ces poissons

Dans ces troublantes directions Changer de ligne Faire la fine bouche

Dans le repas Nous avons gardé nos bras couverts Malgré le chaud

Le printemps commençait bien Des fleurs dans son chapeau Blanches

Et rouges Et vertes Et ses cheveux mal lavés Blancs Rouges Verts

La tête et la queue Levons nos verres Nous sommes dimanche Et nous sommes deux

-20h40-






-Et fermé-Et applati-mWm-15/12/2022-


Ce dimanche Tout est fermé Sauf mon atelier de déambulation

Eclaire Mes pas Quand je marchais encore Et la porte toujours froide

La nuit je ne me relève pas Je reste debout Le dos cassé par la douleur

Il a bien fallu Que je m’entraine A marcher Avec ma nouvelle jambe

Je tiens debout Je vais jusqu’à la sonnerie Et je retourne à la porte

Tout est fermé Mon pot à sentiments contient juste assez de souffrance

Je vais Je résiste Je me jette le pied Vers mon bol de têtes et de queues

-21h08-


Mon atelier s’est aplati Sur un niveau ras Au sol Comme chez Emmaüs

Toutes les tables Et les guéridons Et les cagettes Et les bassines Et moi-là

Je ne peux me tenir à rien C’est fait pour m’obliger Le vertige Equilibre

Elle rentre Tu ne viens pas Je résiste Il me faut y arriver Avant dimanche

Je veux aussi le retrouver avec tous les autres A écouter ces cloches

A m’assoir sur le banc Et écouter la tête et la queue de sa belle histoire

Attend Je m’habille Nous allons y aller A la belle église Derrière l’atelier

-21h13-







-La soirée-Au début de-mWm-15/12/2022-


Nous nous sommes refermés A l’aube du crépuscule Tendrement

C’était cet instant Où ses yeux se rabattent Sans lumière Bouche bée

Il disait Je crois que la nuit tombe Mais je n’attendais pas le soir

Sortis de l’église Il contait Avec ses façons Les têtes et les queues Des poissons

Il posait son néant Ses yeux brillants de larmes Ce que les oreilles avaient dansé

Les histoires De l’homme à la barbe blanche De la belle bleue Sans chapeau

Et il tapait le bois de sa jambe Contre la porte de l’atelier Allez on rentre

-21h45-


Nous nous sommes dévêtus du froid Et la pénombre nous engourdissait

La couleur De la peinture des murs Nous chahutait les pupilles Usée

Flasque Eteinte A peine lisible Comme si l’ampoule devait s’éteindre

Comme si le réverbère n’avait plus de jus à brûler Il était fatigué

Il gardait sa jambe de bois Et je le trainais vers son fauteuil à bascule

Alors je retirais les restes de mes peaux d’oignon Et me glissais dans le froid

Entre chien et loup Entre les draps de glace Le soir encore A l’aube du crépuscule

-21h51-






 

-La musique-Et ses cédilles-mWm-15/12/2022-


Elle s’est endormie Elle a écouté la musique sonnante des belles orgues

La jambe de bois battait la mesure Et lui Entre deux rêves clos Eternuait

Seulement au matin Elle avait trouvé la chaleur de ses songes mouvementés

Des caresses A la barbe du vieil homme Des senteurs de bruits et de sueurs

Des cris au-delà des silences Entre les cloches de trois heures Envahissantes

Des tiens-moi bien Laisse-moi ce drap Dégoupille tes rires de ma joie

Elle s’était endormie Et leur partage avait quitté l’atelier A cette aube-là

-22h28-


L’oreiller s’était enfoncé Dans les oreilles Des champs de leur cœur

L’ampoule de l’atelier s’était perdue De glace Et du temps millimétré

La mécanique de la journée S’était enfilée de bonheur A pouvoir être

Bois-moi Les instants du plaisir De se trouver Ensemble Et marcher

Piétiner A petites enjambées Entre la canne Et la jambe de bois La promenade

L’écoute de tous les sons du clocher Posé derrière Dans l’atelier Entrer

Elle est sortie de cette vie-là Pour creuser ses envies An delà des cédilles

-22h33-





dimanche 30 octobre 2022


-Beauté-Sauver-Le monde entier-mNLm-14/10/2022-


J’étais A peine endormie Elle pose ses doigts

La virgule de la nuit Entre deux nuages J’inspire

Se lever Placer ses pieds dans les chaussures Musique

Il me reste à convaincre mes yeux A rejoindre mes oreilles

Mélodies entre deux paroles Chœurs N’étaient pas là

En bas des marches de bois La beauté me sauvera

-20h29-



Ma main sur la balustrade Une coulure de mon corps

Les oreilles mélodiques me transpercent les rêveries

Mes chants intérieurs se sont éloignés de la solitude

La nuit Je me trouve seule dans mes songes de ronde

Je danse avec A mon bras Le cœur battant Le rythme

Mon homme ne dit rien Me regarde Sauver le monde

-20h32-



Dans la pièce du bas Une mandoline s’est éteinte

Le piano lui regorge de plaisir Dans les envolées Et les basses

Tremblements de mon cœur Je suis partie Distendue

Et je m’assoie sur la dernière marche Tout près de la terre

Les autres Les femmes Les hommes Et mon homme endormi

Je redécouvre au réveil Comme une maxime La beauté sauve le monde

-20h35-




-Vend-Braille-Entonne-mNLm-14/10/20

-


Il vend

Les musiques se partagent

Des mandolines


Les fleurs arrosent

Les insectes Vertes

Les prairies rient

Ces camarades

Vive le dimanche


Le lundi ressort

Le mardi coulisse

Le mercredi rideau

Le mercredi chameau

Je Jeudi Ça me suffit

Vivent les mandolines


-20h57-




Il braille

A n’y rien voir

Mandoline


Le sonnet est né

Le couplet rebondit

Le vers long s’applaudit

Et le soir Et le soir

Vive la musique


Avec de ronds refrains

Mes amies Toutes belles

Mes couleurs de la toile

Et les vacances Et ça commence

Se tenant par la main

Chantons en explosion

Vend Braille Entonne


-20h01-




Et il entonne

Sur son étalage

Les yeux mi-clos


Il me réveille ainsi

Avec ses yeux garnis

Avec ses sourires

Ses mains et ses plaisirs

Mes mandolines


Il joue Un soir

Un matin joue encore

Genoux contre genoux

La ronde des bijoux

Il nous a vus danser

La mains des mandolines

Pour nous et avec nous


-21h01-




Bottes-En pièce-Douillettes-mNLm-14/10/2022-


A retiré ses bottes Ses mottes Ses potes En ces lieux

La terre colle aux talons Les lacets Et la route Doute

Les courages De coucher Sur les sols Dans les herbes

Il ne fera pas beau Pourtant sera sauvé Monde entier

Elle a poussé sa robe Sous la table de lit Sans envie

Son fichu sur la tête Elle se trouve bien bête

-21h20-



A retirer Sur les bottes Après De ses chaussettes Miettes

Se trainer en culotte Mettre un bout de bois Au feu

Se couvrir du vent Comme une couverture Fenêtre

Volets Rideaux Tapis Voile d’amertume Froideur

A tirer sur ses bottes Et d’une pièce à l’autre Rose

Hier à la maison Cette chambre garnie Et les sept autres

-21h23-



Le douillet m’est connu Les savates Les savates

L’oreiller dégarni De la plume de l’autrice Lisse

Ses cheveux Mal fichue La tête en alouette Miettes

Une dentelle Jaunie Quand est finie la lourde nuit

Quand se passe le jour Ne plus vouloir lever la robe

Et Partout dans les bottes Et partout Aux sept lieux

-21h28-



 

lundi 17 octobre 2022


-Matin soir-Du tiède-Mon cœur-mNLm-24/09/2022-


Fièvre du matin-soir La chaleur dans le noir froid

Le couvre pied En montagne Au fond du rond puits

Le tonitruant silence Lui Ne plus savoir Aussi

S’il vit dans le capharnaüm De mon recommence

Si la nuit décousue Découverte de beaux draps

Sinon La rotonde encombre Ma mélasserie-rire

-18h27-

Posée La main sur le tiède Le feu rebondit

Me jette l’écrevisse de ma tendre cuissarde

Elle gigote et se frotte Mien à deux Bien à plat

Elle s’enfolâtre de friandise Plein la bouche

Elle attendrit le reste de ma présence Candide

Dit de quoi tu parles Et j’allume des rêves

-18h31-

Sans voler Mon cœur pose un rebond sur mes yeux

Je vois deux ventres attardés à se garnir Dire

Echanger Aujourd’hui le doigt Demain Le poids

Le supporter la respiration salissante de la viande

Un geste alangui de la friteuse de Ton Lui

Tu es Moi Et de Toi Je vaporise toutes mes envies

-18h35-




-Maudits-Libre-Comment-mNLm-24/09/2022-


Mes liens avec les cœurs maudits excitent

Existent les remous de poser un mot leste

Mes bras m’enlacent dans les airs des cieux

C’est le sombre d’une autre lumière inconnue

C’est ne pas savoir M’environne En sommeil

Alors je crois atteindre la vérité absente

-18h50-

Les mains libres je me caresse les trouvailles

Les mélodies infinies De se placer hautes Ma taille

Tu me maintiens la taille avec un horizon sale

Où la douceur de ma course à pieds Dévisagée

Où la rougeur de la peau du pli et du vent

Que la largeur du chant Des mots simples suffisent

-18h53-

Serre-tête moment Certainement Comment

Flotter ses jambes de bois Sculptées de cœurs

Suffoquer à perdre les directions à l’ancienne

Synchroniser le présent avec mon cœur violent

Rouge le bord du fond Du rond rebord Mes lèvres

Aussi le puissant Disparaître Et tout perdre

-18h57-




-Son nid –La terre-Mon rêve-mNLm-24/09/2022-


Et retrouver son nid Au tord indéfini Folie

S’allonger sur la vie Et se recontinuer l’été

Comme un hiver disparu Pour parler le cœur

Labeur de l’esprit de l’envie de te poursuivre

Aussitôt Je glisse entre les landes des larmes

Les arbres solides M’ont tous deux recueilli

-19h29-

Se courber vers la terre Entre les épisodiques

Un court instant De déplier les arguments

Un sourd silence aux portes de mes éléments

As-tu senti le rire Venu de la rue désertée

As-tu enjolivé un vivre Sans silence attendri

Aussi le ton D’un demi ton Se dérobera-t-on

-19h33-

Je finis dans mon rêve Par te déplaisanter

Te ravir ton sourire Et te donner la main

Entrain Vite lumière La pluie Tu exagères

Tu recèles la fortune d’être Près d’un trait

Ta musique d’esprit et ton ricane-amant

Je te prend dans mon rêve Pour aimer le présent

-19h36-




-Des airs-Déserts-Camomille-mNLm-12/13/10/2022-


Aux pays des airs L’orchestre de l’instrument Vole

J’ai des touches Mon corps me serpente Noires Blanches

Les familles lointaines J’aime les horizons sereins

J’aime partir pour me sourire Les longues envolées

Les couleurs sauvages de la mère Mélancolie Coulis

Les lenteurs ont perdu des leurs L’âme Le Hêtre

-01h44-

Aux pays déserts La surface emmène A sa tête

Toute sa tête Perdue Sur la venue Sur un plan

D’eau et de soleil Etalés sur le sel de nos désirs

Et dans le second jour Oublié le détour Le retour

Le pinceau Le pinceau l’encre au pied du cheval

Gambader dans les mots Et trouver la lueur

-01h48-

Camomille Aime pas la camomille Mais se jette

Mais lancer Aller retour Tirer Pousser Lâcher

La musique me frotte les oreilles Et je ris

Je m’enveloppe De toute la journée Hier Eté

Caresse les chansons Avec Tout sourire Légères

Et pour le bonheur de mes sens Bonheur Voleur

-01h52-




-En fuite-En vie-Lecture-mNLm-12/13/10/2022-


Les sons de la mélancolie se sont En fuite

Les rondes s’allongent sous mes pas De tous égards

Les modiques étalages Une robe Un soutien

A gorge déployée Pour donner La cage en partage

L’oiseau n’est pas entendu Au-delà des vues

Le sourire enlevant le sort Et jusqu’au présent

-02h10-

La musique de la vie à saouler de tous côtés

je danse l’oraison Pour suffire en longs canons

Je creuse sous mes mains Les portées Les chagrins

J’auditionne mon cœur J’offusque mes longueurs

Et je pousse le temps Vers d’autres dilettances

Et je trouve bonheur Un jour La nuit Ma jolie

-02h06-

Quand tu es revenu Il était dans mes bras Homme

Il était solidaire Ecoutait mes relances Commence

Je lui donnais mon cœur Mon amour Mon bonheur

Je plaçais mes regrets A tout rembobiner d’aimer

Et je salue la page noire et croche qu’il admire

Savoir pertinemment Que je bruite ma propre lecture

-02h15-




-Apprendre-Mon silence-Posé-mNLm-12/13/10/2022-


Y-a-t-il un cœur à prendre Ou un désir volé

Y-a-t-il Ça recommence La musique autour de

Faut-il que le tronc sonne Et me frise le sang

La sonate m’abandonne Je vole sans chagrin

L’envie me déraisonne La fente fait le malin

Et je quitte la blanche La noire Pour m’accrocher

-02h28-

Il pèse mon silence Il se jette sur moi Olà Là

Il pense m’endimancher Et aimer mes abois

Il fronce ma certitude Et kilo de combat Là-bas

Sommeil Réveille-moi Et laisse émerveiller

L’intérieur du sort Le remord de ma joie

Je vais-je fonce Est-ce que je renonce Viens à moi

-02h31-

Peux-tu poser l’instrument de la belle mélodie

Sais-tu lâcher Ton ventre de soldat Des sons

Des vibrations Des abandons dans l’harmonie

Mais c’est en tricotant Les notes s’anicrochent

La feuille de partition Ne raconte pas d’histoire

Je veux jouer avec Toi L’unique musique de l’esprit

-02h35-




-Mon cœur-Connivence-Sobriquet -mNLm-12/13/10/2022-


Mon cœur Ne sais-tu pas venir Compagnon

Mon soir Laisse-moi le matin me voir exister

Mon loir Où le courage de tenir en rond

Les sortilèges des désirs impossibles Vivre

Etalement Courageusement je t’aime encore

Je veux reconnaître le soleil dans ton corps

-02h50-

Connivences Tout ce que nous nous donnons

Tout ce qui pleut De nos vieilles vendanges

Tout ce qui étalonne Les journées et les chances

Tout est si petit Je te cherche grandeur Cœur

Je me place Entre deux maisons La teinte molle

Mon rose a rougit Quand j’ai quitté la nuit

-02h55-

Sobriquet de petit nom Soliloque de l’abandon

Je ne peux pas souffrir je croise l’étoile Soupir

Mais j’aime J’aime J’aime D’une nouvelle vie

Tu es là et tu as posé Avec douceur Les rebords

J’envisage de ne plus savoir Et d’écouter les cieux

D’attendre le paysage Et de pousser le mieux

-02h59-




-Fatiguée –Est venue-Leur vérité-mNLm-12/13/10/2022-


Là je suis fatiguée Quand je me suis levée tôt

J’ai planté mes visées Sur un petit radeau

La mer est repartie j’ai Qu’elle me revienne

Je suis sur la rivière Je suis loin de la peine

Et j’ai pris ce matin Le plaisir de t’aimer

Et d’écouter le train Sortir de mon quartier

-03h10-

Quand midi est venu Nous nous sommes reconnus

Tu as les pieds Tombant Et le bruit de la rue

Nous emmène grondant En attendant la mue

Nous tenir à présent Avec ce qu’on a su

Les plaisirs marchands Et la joie aux arrêts

Quand nous faisons ensemble Heureux et sans regret

-03h14-

Aussi Laisse aux recommencements Leur vérité

Mon cœur Tu es d’amour Le chemin des secrets

Tu portes mon toujours Ton sort Et mon envie

Tu envoles le soir Pour me trouver son bruit

A serrer dans ta main Ces souvenirs perdus

Où le cœur éclaté Que nous laisse aimer

-03h18-




 


-Violons-mNLm-12/13/10/2022-


Piano Piano

La vie recommence

A ruser


Avec force

A planter dans mes doigts

Une contre-note


Chantons

Nos musiques des mots

Et des leurs


Coupons

Un reste de souvenirs

Pour rougir


Les plis

Et tous les papiers

Dépliés


Où sont inscrites

Les musiques de demain

Que nous violons


-18h21-




-Pianississimo-mNLm-12/13/10/2022-


Je veux

Pianississimo

T’aimer


Surement

Avec au printemps

Le labour


Mais si

Rien ne te gène

Laisse


Avec au cou

Le tendre des baiser

Et le tour


Ici trouve

Mes partitions de foi

Où s’ouvrent


-03h28-




 

mardi 27 septembre 2022


-Pour aujourd’hui-mNLm-25/09/2022-


Notre premier

Les regards doux

Extraordinaires


Sentiments tendres

La main loin du silence

Sourire Rire


Explosion

De la calme providence

A l’écoute de tout


Se serrer

Sur le soir attendri

Jusqu’au matin


Partage

Tu es l’être éveillé

De ma passion


-23h39-



-De ton sourire-A tes mains-mNLm-25/09/2022-


Ton rire

Volumineux et chaud

M’envahit


Ton cœur

Se croise avec le soleil

Se dissipent à mes oreilles

Les couleurs noires de sueur

De nos sommeils


Aussitôt lancé

Le tard retourne au matin

Et danse Loin des chagrins

De la douceur avancée

Le bonheur de se refaire

De déplacer l’éther

D’une passion


-23h45-




Ton soupir

Timide et maladroit

S’emballe


Ton heure

Dès le fier matin

Donne à tous les jours

Une recette de l’amour

Différence du satin


Le ruban clair

Qui nous relie à l’air

L’air sourd et enfantin

De nos désirs angevins

Disparus de leur tour

Du château et de ma cour

De ma passion pour tes mains


-23h50-



 

-Jusqu’au quotidien-mNLm-25/09/2022-


Ma passion

Le souffle court

Te revient


Dans ta main

Y mettre ma douceur

Aux environs


Dans ton cœur

Croiser les larmes

Oubliées


La rougeur

Tes joues me frôlent

Nos bonheurs


Et de la musique

Vertigineuse et longue

M’ensorcelle


-23h56-




vendredi 23 septembre 2022



-Préface de l’absence-mNIm-30/08/2022-

Ton retour

Auras de silence Avance

Dans mon antre


Pour la fleur du toujours

Le sentier d’une autre danse

Vidé de son temps d’amour

Ridé Prendra de l’avance

Et nous y croisons nos chances


Le ruisseau pleure la nuit

Le buisson roule sans bruit

Sa flamme de la bienvenue

Sa pièce m’est revenue

Aux plissages de sa face

Comme le reflet du jour

A la surface

-02h00-



-Regard sur demain-mNIm-30/08/2022-

Aide-moi

Soulage-moi de l’aurore

Sans crier

Sans chanter dans la douleur

Le jour sera-t-il meilleur


Courage Pousse-moi encore

Vis pour moi

Allume l’aride douceur

Enchantée

Sans prier Sans le bonheur


Au court de la vérité

Le jour sera-t-il candeur

Sentiments

Au tour de la vanité

Aide-moi


Au matin de vos chemins

Je vous vis

-02h13-



-Bientôt-mNIm-30/08/2022-

L’arraisonnement Bateau en papier Ton nez

Ton œil rond Comme un recueil Sur la folie

Sur le fruit Tu me devances Tu m’as parlé

M’as envisagé le rire Le facile Et le soupir

M’as exagéré l’ivresse Tes moments de la faiblesse

J’ai reconnu dans tes mains Et dans l’amour de tes doigts

-02h20-


-Ton-mNIm-30/08/2022-

La passion de tes lèvres Harangue mon sommeil

Le thon en papier Dans ta bouche Navigue

Le son élevé de la plénitude du bois d’avant

La forêt sur le navire Le regard et du solide

Les souffles félicitent Les canards et les guérites

Les animaux de travers Pris dans un filet de voix

-02h25-



-Cœur-mNIm-30/08/2022-

Le stylo n’accorde rien Ni la note Je me souviens

Le renifle ton silence Endormi Si long Si rance

Ni l’ennui de ne plus vouloir Pouvoir L’attente

L’horrible devanture De mon visage en capture

Tes doigts Ton cou Ta feuille étincelante

A trois pas De la résurgence Du cœur en papier

-02h29-



-Pays rage-mNIm-30/08/2022-


Pluie de rêves

Midi Le matin se crève

Se reteint


Olive

Beau noyau d’infortunée

Je vis l’eau


Caressante

Conquise Cris à dure

La porte ficelle


Connaissance

Quand la fidèle l’emporte

Sur le ciel


L’orage nie

Ni le vent Ni l’éclair

Pluie des sèves

-02h40-



 

mercredi 24 août 2022


-Une promenade-mNIm-16/08/2022-


Dans l’un

Chemin de vitamine

Devine


Consignée

La pluie ne donne pas

Son reste


Sombre

L’acrobatie de l’arbre

Caillasse


Et les chers rochers

S’accrochent aux racines

De l’eau fraîche


La lumière

Tinte la belle verte

Montagne


-12h43-




-Une promenade-mNIm-16/08/2022-


Lu curieuse

Lance les jumelles

Aux paysages


Et s’accroche

Les lentilles dans le leurre

De jus


Vent siffle

Souffle mais ne joue

De l’herbe


Prairie Cailloux

Nous allons redescendre

De nos rêves


Silence de Jack

Avant le pas d’avant

En la montagne


-12h48-





-Solide seulement-mNIm-18/08/2022-


Elle parle

D’habitude c’est le vent

L’opercule


Là c’est la montagne

Le cauchemar de la nuit

Tant le frais


Tout de suite jeune

Malgré les âges anciens

Et la neige


Le nuage grisonnant

A ouvert les portes du ciel

En fuyant


Solitaire Seulement

Le sommet a perdu son temps

A vieillir


-15h29-





-Atteindre-La seconde-Du tout-mNIm-18/08/2022-


Fouiller solide Tempête cramoisi de la lune

Le courage de monter les nuages En ruade légère

Le coupable à battre les vents avec son regard

Laisse maudire les sens inespérés du temps

Chacun rumine Au soleil Au sommet de pierre

Continue Vas y Continue Tu atteindras mon chant

-15h33-





Souiller le ridicule Avec un doute nauséabond

Conduire Sur la croûte des neiges Aux jumelles

Sur le monde Un œil rigolard Et sa pupille fixe

Sur le tombé du noir A vouloir encore sauvegarder

Le souvenir anéanti de la promenade d’hier

Seulement se réveiller Et porter la seconde d’aujourd’hui

-15h37-





Ecoute le matin venir à toi Et laisse le croire

Chaque début a sa ridule de fantaisie aride

Chaque courte minute peut atteindre de l’infini

Mais avant Te faut pleurer le reste du monde

Croire en la suite de l’indispensable oublié là

Là je te donne le rien Qui nous donnera le tout

-15h40-






-Pioche-Des coins-mNIm-18/08/2022


Monte

Moniteur attardé

Montagne


La virgule

Attaché au rond bâton

Du devant


Le souffle

Aussi ignorant de çà

Que du relief


Aussi silence

Tu n’arriveras à ça

Que l’autre demain


Accroche

Ce sera toujours demain

Le piolet de montagne


-15h44-






Montre

Où tu iras aussi

Avec les yeux


Où se coincent

Les indifférences des pas

Impensables


Des pièges

Et des cailloux roux

Sur les terres


Comment là

Où se plongent les vies

Des herbes rases


Enfin arriver

En des sentiers en chantier

De la belle nature


-15h48-