samedi 27 février 2021

-Me pousse le temps-

-mNIm-

-19/02/2021-


La haute route tressaille de vent et de taches de notre grand soleil

La pointe A l’horizon Assemble les milieux et les bas-côtés du chemin

Je devine avec largesse Le sentier Avant d’être une vois romaine

Je perçois Avec satisfaction Les mensonges d’herbes Et les bois blessés

Tout se déboutonne Les branches fortes Déjà tombées Si sèches

Les pavés recouverts de bleu-bitume Et le sable mélangé à la terre

Mes bottes me tiennent vraiment trop chaud Devenir un va-nu-pieds

Le cartable gonflé de trop de carte Ne me servira plus à rien

J’avance Les autos jaillissent J’avance Aucun piéton ne me rejoint

Les herbes plus vertes que les coquelicots bleus La savane minuscule

L’horizon se lance au loin Comme les espoirs inextinguibles

Et je me débarrasse du lendemain La plante des pieds aux fleurs

Le parfum L’éternel parfum résonne Comme la beauté des bas-côtés


-16h22-





-Boutons éteints-

-mNIm-

-22/02/2021-


Je pensais à la pointe d’un sein Comme mes idées des deux sommeils

Des deux soleils Je croise les yeux Fermés par l’arrête de mon nez Là

Je dévisage Dans un rai de lumière Une forme louée dans mes pensées

Te souviens-tu du collage Comme du sable Sur les eaux de la transpiration

De la mer Venteuse de sa beauté bruyante et lourde Dans ses larges vagues

Que vais-je recueillir Dans le creux de mes mains La tendre volute Pleine

Le contre-jour cachait ton sourire Laisse-moi glisser le bas Sorti de l’eau

Je pensait à la pointe de la vie Au-delà de la couverture pointue de rouge

Du rose vagabond Dans les airs de te porter Dans la suave chaleur

Je me penchais sur ton cou Composé de l’habit de la nuit Si tiédeur retenue

Je sentais l’envie de suivre les dunes parfumées de tes rivages tendres

Aussi Si je suis le chemin Entre les buissons Me piquent Dans la curiosité

J’arrive à porter mes rêves Vers le centre de la mer A ce boutons qu’est le nombril


-18h47-




-Tu m’enrobes-

-mNIm-

-22/02/2021-


J’ai opté Pour plus de lumière Pour une robe de tulle Diaphane et claire

Une cerise dans la chantilly de mon corsage Tu n’es vraiment pas sage

Une plume dans l’élan de mes pieds Vernis de mes souliers montés

Une rosace de ficelle dans les plis de mon dos Arrière Laisse sur ma peau

Aussi Si tu le désires Je te ferais ressentir la longueur de nous approcher

Je ne donnerais de la suie du feu Les ombres envahissantes à mes hanches

Regarde tu ne vois rien La cerise reste cachée Le froissé de mon ventre disparait

Le soleil ne dit rien de la poudre de la vie Pleine de mes cœurs arrondis

Si le temps le permet Je te lâcherais les cordes de mon plat bassin

Je t’étalerai de croire que tu as emporté Les suites étincelantes et fières

Je supposerai que tu veux De plus à plus encore T’approcher de la robe

Je dévisserai mes épaules Sublimerai en ha ut de mon cou Un sourire

Et pour éviter de te fermer les yeux Je regarderai ailleurs Pour plus de lumière


-18h33-




 


-Photographiquement-

-mNIm-

-26/02/2021-


Je me souviens D’un jour ancien J’étais si jeune Et la montagne verte

Ailleurs Elle aurait été blanche Où pleine de cailloux Elle pose

J’avais vu les herbes Clopinant dans le vent Entre les fleurs si petites

Quand le soir revenu je me suis arrondi Près de l’oreiller Prêt à rêver

La lune brille entre les branches Le bleu du ciel s’est enfoncé de noir

Les pas de la côte Et de la vallée Alternent les nuages Et les rayons de miel

Fraîcheur du vent Catastrophe de la minute Rien ne bouge Le sommeil

Avec un reflex de l’imager L’œil collé au verre de la machine souvenir

Le bouton carré Et le bouton des seules fleurs Nature Doigt sur le bouton

Je notais dans mon cœur Le parfum du soleil Lancé entre les pas

Je ne marchais pas vite Pas beaucoup Patience Vous m’attendrez encore

Je me penchais sur le grand édifice de la pleine terre Du sec au doux

Je passais près de la roche Sans chercher à la reconnaître Juste passer

Et ce soir La porte et la fenêtre Dans le reste des volets D’autres arbres forts

La belle lune parle au nuage L’attente de la belle image Développée dans le noir


-19h04-




 


 


-Ressort-

-mNim-

-26/02/2021-


Ne secouez pas le sort Ne vandalisez pas les rebords de la vie Arrêtez

Faites Aux tempêtes de vos habitudes Des remarques sans obligations

Dites Au dimanche de solitude Que vais-je dire Que de moments flasques

Passez Vers l'écoute de la redingote de l'hiver Aux cris pour la petite culotte

Le maillot pour la mer Les terrains des vagues de sable Et la houle

Où pensez-vous aller Avec les sordides bavardages Vêtus de commentaires

Ne pliez plus les cartes A jouer aux ballons de l'écume Regardez la route

Le vêtement enfilé au son de l'horloge Ne rentrez plus A la bonne heure

Restez la nuit durant Couché avec Dans le creux de bâbord L'envie de fluide

Prenez la main des sortilèges Causez A ne vouloir que dire Les souvenirs

Aussi Le temps envolé Pour soupir et commencement de la nouvelle vie

Je ne t'ai pas rencontrée à la mer Je te revois Le corps entourant la musique

Ce n'est pas la bourrasque Ou le diable C'est l'harmonie du cœur élancé

Ne vous emportez pas Nous le vivons ensemble Et l'amour nous a jeté un sort


-19H32-


-Décalque à manie-

-mNIm-

-26/02/2021-


Le vent C'est du papier transparent Le soleil C'est une braise vive

Le soir C'est le retard Il me reste à franchir Un catalogue de fantaisie

Ce matin Ta place chaude Contre mon corps Si vide Pleine de la journée

Ton oreille a laissé une empreinte Dans les plumes Dans ma main

Osez me réveiller Pour me faire parcourir Les sourires d'une belle matinée

Tu es en train de boire une goulée noire et chaude Comme un jus de l'orange

Le gâteau croustillant ressemble à un baiser De me prendre A te donner

Sur la table S'articulent les couleurs d'une serviette pliée de jaune et de rouge

Sur la chaise La chatte s'est calée Entre tes hanches du ronronnement

Chacun débute l'heure du chant Des oiseaux Chacun pense Osez le soir

Chacun envisage de tout dire de l'envie De se lever Et de courir la vie

Ta main me pose Tes lèvres ont frémi Quelques mots Plaisir de te répondre

Amour Tous les matins sont aussi flexibles qu'une feuille du papier lisse

Où vont être écrites nos paroles de vent Nos lettres par cœur Et sur toi je me calque


-19H49-