vendredi 28 novembre 2025



-Mausolée-

-mWm-

-05/11/2025-



Ni un cénotaphe

Ni un mausolée

De la grève


La photo trempait Dans le vent

Le miroir de l’orage Souvenirs

Et Dans les passages Des sortes de gens


Un stern

Disait-on

En ancien


Une place Où le livre parlait

De la vivante envolée du temps

Aussi le sourire parti de l’enfant


Une table

Un parfum

Un silence


-18h34-



Le rire

Enfantin

D’un rêve


Il avait chanté Ses envies de dire

L’écriture lui était venue Très tôt

Comme le désir De changer de jeux


Un éclat

Sur un mot

Sans ébat


Il ne pleurait plus Il grondait

Quand il évoluait Sur la page

Il était enfant Il était secret


Et l’image

Brumeuse

Sur la place


-18h36-



-Mausolée-

-mWm-

-05/11/2025-



Ni un mausolée

Ni un cénotaphe

Juste ça


Pas de pierre brillante et froide

Pas une fleur Plutôt une ronce

Comme ses cheveux En avant


Le cadre

De pierre

Mal taillée


Son père avait eu le courage d’ici

De tapisser de chant Son enfant

Et de lui redire Encore De l’amour


Paternel

Fidèle

Au départ


-18h39-



Sa mère

Enfanta

Et encore


Il ne portait pas le même nom

Il n’avait pas les mêmes cheveux

Il n’était Ni jeune Ni vieux


Il était heureux

Il n’avait pas

L’enfance


Il fabriquait des fusils De bois

Des clous rouillés Et souillés

Mais heureusement Il tirait mal


A la tombe

On parlait

Dans l’ombre


-18h43-





 

-Mausolée-

-mWm-

-05/11/2025-



Cet enfant-là

Aux doigts de bois

Si impossible


Avec cette choucroute Et son fumet

Je me régale déjà De la lui offrir

De le sortir de son vilain toit


Pan-pan

Cowboy

En avant


La photo d’hier Il aimait Il aimait

Son livre de recette De revivre

Et viens manger Toi Le dîner


Il bavait

Il en voulait

A peine


-19h05-



Une boite

Une assiette

Une tombe


Le père ne regrettait rien Enfin

La cisaille baillait Des nues

Lui tailler Une mèche de soupirs


L’infante

S’arrête

A l’enfance


Un coup de fusil Je t’ai tué Là

Tu ne vois pas Le poids de l’heure

Tu n’as pas le droit au bonheur


Il tirait

La ficelle

De l’ennui


-19h08-



-Mausolée-

-mWm-

-05/11/2025-



A la maison

Une photo

En cénotaphe


A l’intérieur des souvenirs Des rires

Des livres manuscrits Sans un bruit

Et des clochettes ciselées De chants


S’en va

En guerre

Son frère


Avec un vêtement De gros soldat

Des bottes de combat Et le fer

Le métal Dans le dos De naguère


Très père

Revient

Je te tiens


-19h11-



Dans la cour

Des en tas

De fleurs


Les feuilles percées Par les gelées

Les écrits vifs D’une autre nuit

Et le trépas De se faire oublier


Les pétales

En poèmes

Déshabillées


Sur le sol Le froid Je tape du pied

Sur les murs Des larges fenêtres

Et le ciel frisson De mon abandon


Ni une ronde

Disparue

De cette entrevue


-19h14-




-Cette vérité-

-mWm-

-10/11/2025-



Trouve

L’enfant

Cette vérité


Ce jour de continuité Dans la question

Entre le moment de dire Et de pluie

C’est quoi le charivari De l’arbre


Marmite

Magique

Potion


Que tu es belle Que tu es miel

C’est un ciel Avec un arc-en-ciel

C’est ce que les mots ne disent pas


Peut-être

La vie

D’après


-18h35-



Ficelle

Perdue

Dans le vent


Fidèle à l’écriture A la rature

Avec des rires A petit pas De là

Je sais tout Je ne réponds pas


Univers

Connaître

La question


Le livre et son crâne de William

De naître Et de ne pas être Voilà

Assis Sur une miette de redingote


Sans doute

Une réponse

Trop courte


-18h39-



-Cette vérité-

-mWm-

-10/11/2025-



Ce genre

De vérité

D’enfant


Elle a grandit Le ventre évité Vidé

Elle a dévoré Toutes sortes de questions

Le livre Aux pages noires Arrachées


Camouflet

Sobriquet

Inquiet


Qu’as-tu appris à l’école Aujourd’hui

Une tendre ritournelle de pioche

La terre est lourde Le ciel est moche


Et l’illusion

Qui guidera

Le follâtre


-18h43-



La fillette

Une miette

Tout gagné


Tous étalés Dans des phrases Evidées

En couleurs De poissons longs Et violets

En secret Elle a écrit Les réponses


Tout Au fond

Les mers amères

Et la lune


Grimper à l’arbre Et observer

Chanter fort Danser tordu et nu

Cet enfant A la peau trop dure


J’écoute

Je Ne comprends rien

Je doute


-18h48-




-Cette vérité-

-mWm-

-10/11/2025-



Le papier

Ecrit

De mots


La beauté rassemble Toutes les tendances

Toutes les valeurs De l’humaine enfant

Juste pour redire Ce qui s’est créé


Le stylo

Gigote

Et se frotte


Son bizarre lendemain n’a rien

Peut-être Une virgule d’acrobate

Ou un mélange Des silences


J’écoute

La vérité

Enfantine


-18h56-



La page

S’élargie

De la vie


A éteindre la lumière Et dormr

Y trouver De quoi est-ce le vrai

Avec une lueur de charivari


Le chemin

Va-t-elle enfin

Se réveiller


Et me raconter la suite La musique

Du monde Et du lion Manger

Dévorer la tendre aurore Se lever


As-tu dormi

Si vite Si bien

Jusqu’au matin


-18h59-



-Cette vérité-

-mWm-

-10/11/2025-



Le doute

Le pont

Sur la lettre


Tout est dur De poser un poème

L’enfant gâche Le mensonge d’ombre

Comment compter les branches


Ce jour-là

Avant le début

De l’aurore


Elle s’est levée A casser les poules

Le chocolat coula fort Réconfort

Elle a parlé De ronges songes creux


Elle a répondu

Tout à tous

Sans parole


-19h24-



Poussez-vous

D’une à une

La montagne


Les branches sauvées Par le vent

Le tronc Enorme Avant de pousser

Les taches aux sols De toutes les couleurs


Attachez-vous

Dans les mots

De l’automne


Le rêve a chanté Le connu de l’enfant

La sêve a évaporé Le chaud du vent

Et je ne sens pas Comment attendre


Sans doute

Sans pont

A la lettre


-19h28-




-Cette vérité-

-mWm-

-10/11/2025-


A belle dent

Jusqu’au noyau

Abricot


La façon de manger De sauver l’âme

Les teintes idylliques Du lever du matin

Et les portes A jamais ouvertes et grises


Serrures

Sans la clé

De l’été


Violet d’automne Qu’elles sont bonnes

L’épingle de l’oursin De ta mer

L’os Autour de la viande De l’huitre


Je porte

A mes lèvres

Des centenaires


-19h47-



D’abricot

Si beau

Si sucré


Avec la moitié du monde Charnu

Avec le grain de terre De l’humus

Et l’abri de la nuit De tes dents


Serrure

Si larges

Sourires


Les poissons violets Sont si vrais

Les feuilles interdites Du poème

Renaîtront A d’autres saisons


S’ouvrent

Les printemps de nuit

Dans mes envies


-19h50-



 


-Bleui coussin-

-mWm-

-12/11/2025-



Carnet

Coussin

Bleuté


J’ai hésité à l’ouvrir Le carnet Rouge

La ficelle n’est pas coupée Bleuie

Les couleurs Les rouges et bleus usés


Dans les pages

Que tu ouvres

Que tu lis


Tu l’emportes Habituellement là

Dans la poche De ta veste Sacripan

Plus rose Que ce parfum d’automne


La couverte

De sombre

De l’ombre


-18h36-



Tes mots

J’imagine

Tu lis


Dans ta tête La toile d’araignée de mots

Les douceurs de la lune Au réveil

Les candeurs De la vie autistique


Et dedans

Ton présent

Déplacé


Les écritures saturées En page grise

Les ratures En volutes de souvenir

De cet aujourd’hui-là Mettre bat


Viendra

Naîtra

A mes yeux


-18h39-



-Bleui coussin-

-mWm-

-12/11/2025-



Le coussin

Brodé

En pied


En vers Sans Alexandre Plutôt courts

En quatrain Qui dure Qui dure

Et qui me recouvre De tant d’admiration


Tu l’as refermé

Posé au sol

Sous ton lit


Et le coussin Lui tient chaud Encore

Et tes mains ont rangé Le stylo

Et le soupir D’avoir fini d’écrire


Pour alors

S’endormir

Et sourire


-18h43-



Sous mes oreilles

Autre coussin

Autre matin


En lavant le printemps De la fête

J’ai trouvé le carnet Le poème dédié

Avec des traces de stylo D’encre molle


J’ai enfin lu

J’ai encore lu

J’ai perdu


Tout y était si beau Et savoureux

Ne le lis pas Disaient les mots

Ne le lisez pas Disaient tous les mots


Car la vie

A l’infini

Est sans surprise


-18h47-





-Bleui coussin-

-mWm-

-12/11/2025-



Derrière

La page

Surprise


Je m’en suis mordu les doigts Hélas

Quand cette dernière A été couverte

Le papier gratté Le mot laissé


Je n’aurais

Je ne savais

Stupide


Je l’ai refermé Avec sa surprise

L’enfant me revenait En moi-même

Thème des phrases Carapaces


Ne rien dire

Ne rien lire

Hélas


-19h08-



Le coussin

Sous les yeux

Ne pas rire


Avoir la soif De ne rien à faire

Avoir l’espoir De tomber de vérité

Savoir un jour De n’être là


Pâle

Et sale

Et perdue


Elle avait dit Toutes ses entièretés

Tous les couloirs Les passages étroits

Le labyrinthe De vie Jusqu’ici


Ne lisez pas

Fermer ma vie

D’écriture


-19h17-



-Bleui coussin-

-mWm-

-12/11/2025-



Le dernier

La syllabe

Retrouvée


Elle est partie Pour une autre nuit

Pour voyager Hors de la toile d’araignée

Ecouter les songes Qui nous rongent tous


Sans surprise

Sans valises

Centimes


La couleur du carnet voulait changer

De ce rouge maudit Il prit Gris-bleu

Il ressembla au début de ma vie


Sans doute

Ma route

Ma déroute


-19h19-



Lettre

Lettres

Et lettres


Elle était partie Sans ma vie

Avec la solitude Du carnet resté là

Avec Sans regret Sans doute Je l’aimais


Enfant

Elle était

Encore


Juste la couleur du matin Chagrin

Pour oublier Et oublier la surprise

La naissance du mensonge A ne pas dire


La dernière page

Dans la rue

Les doigts mordus


-19h23-




 

-Bleui coussin-

-mWm-

-12/11/2025-



Le mot usé

Le dernier

Rien compris


Se condouloir Des combles Aux couloirs

Concupiscible A force de longs désirs

J’étais arrêtée Par ces mots D’ici


Pourquoi

Devenir

Concupiscent


Pourquoi souffrir Avec tant de couleurs

Tant de ressentiments Et de vive pitié

Je mordais Ces derniers du vocabulaire


Ecouter

Je relisais

J’étais perdue


-19h48-



Usant

De gros

Nouveau


De caractère Comme une phrase Derrière

De sentiment Comme courage d’avant

Comme un virage Couvert de carnet


Souffrance

Ne savoir

Ne pouvoir


Lire Les premières lignes Sans intérêt

Et y trouver le secret du présent

Ne pas dépasser Notre vouloir d’ici


Se déplacer

Sans condouloir

Mais concupiscible


-19h51-



-Ça rit Marsupi-

-mWm-

-24/11/2025-


Ça rit

Ça grogne

Ça rigole


Ils sont étalés Sur le papier carton

Marque ta page Disait le vieux

Il fait mieux Que ta rigolade


Ils sont tracés

Colorés

Amusés


Dans le carré Le ventre Bedon

Pas un texte Qui perd ses bulles

Pas une plume Sur le grand verre


Papier carton

Comme un vitrail

Et ça m’emballe


-18h16-



Le livre

Sur le mur

Si creux


Le vœux de rire ensemble De chance

De s’émoustiller de vrai Tu me lances

Un éternuement De soleil bleu


Ce Marsipu

De l’ami

De grandir


Je me demandais Si un jour J’aurais

Si un soir Avoir étalé mon bazar

Et voir derrière le rideau De l’ami beau


Elles étouffent

S’esclaffent

Se baladent


-18h20-



-Ça rit Marsupi-

-mWm-

-24/11/2025-


Mais haut

Au matin

Ensommeillé


Emerveillé Par un soleil bleuté

Par les rideaux Aux motifs En bande

En bandes dessinées Toutes éclatées


Mais bas

Sous mon doigt

Le porte mine


La mine défaite La conquête

La pièce de ronde monnaie En banc

En bandes alignées Toutes étalées


J’ouvris

Le livre

Du Marsupi


-18h24-



Je ne pouvais

J’étais défait

De soupirs


Il était long Le récit de ton regard

Il était rond Le début de l’histoire

Il commençait Il finissait par rire


Applaudissement

Grand étalement

Très lentement


Je ne trouvais plus le livre du vitrail

A la fenêtre Mon rêve en pagaille

La place des mots Sans leur dépot


Sous le lit

L’oreiller

Sous mes pieds


-18h28-





Ça rit Marsupi-

-mWm-

-24/11/2025-


Bandes

Horizontales

Balades


La chaussée est déchaussée Ça bringue balle

Ça cavale Dans le bruit du moteur

La peur du Marsupi S’est enfuit


La page

Vitrail

Je ferme


La carte est dépliée Arrachée Bâclée

La route est décalée En traits rouges

Et le volant Mon vieux Malheureux


Tromper

Se chercher

Arriver


-18h53-



Les pneus

Vieux

Rengainent


Les comment Je regarde le paysage

Les aussi Je relis Toutes pancartes

Je déballe Ma questions Quand est-ce


J’arrive

A me réveiller

Je baille


Je ris L’engueulade se crache

Je vis Les victuailles de la finitude

Le tube Des essences de campagne


La voiture

S’arrête

La voilure


-18h56-



-Ça rit Marsupi-

-mWm-

-24/11/2025-



Commentaire

Aucun

Son vulgaire


Son impeccable dimension De long

Son incroyable Sortie du siège

Le piège de retrouver la route De là


La panier

Réveillé

L’odeur


Le Marsipu remue ses rêves

L’éclat de dire Qui en voudra

Et si le vent ne tournait pas


Trouver

De l’été

La croûte


-18h59-



Sur l’herbe

Fraîcheur

Soleil bleu


Je veux encore Le silence de mon corps

Je vis déjà Les bruits de vie et de bras

Faire le feu Avec la carte de route


La carte

Plus postale

Que routière


Au volant Ça recommence On avance

Au passager le sourire embêté

Et après Se trouver là Arrivés


Perdues

Les vacances

S’arrangent


-19h02-





-Ça rit Marsupi-

-mWm-

-24/11/2025-



Ouvrir

Serrure

Clés


Au petit bonheur la danse Et sa chance

Allumer le feu rouge de l’automobile

Ménager le chou Pour la chèvre vile


Chacun

En voulait

Pour son grade


Naviguer de conserve A boire

A achever la soupe de vieux légumes

Un nom à coucher dehors A l’œil


A l’habitude

S’installer

Aux pieds


-19h37-



Naviguer

De sale

En salle


Faire le ménage Dans mes méninges

Observer les restes A vouloir manger

Pas un hôtel Sans restaurant Semblant


La masure

La cahute

Location


Les valises s’enlisent Sur le palier

Les escaliers Trempent mes pieds

Je porte haut Je trouve le chaud


La maison

A façon

Ma chambre


-19h41-



-Ça rit Marsupi-

-mWm-

-24/11/2025-



Ma lampe

Ma nuit

Mon ami


Les vieux n’osent plus s’épanouir

Le bruit Le ronflement des ressorts

Le semblant de rêves et de rêves


Le fauteuil

Jambes longues

Si cosi


Ménager la chèvre Disait le père

Ménager mon chou En le disant

Lui Un bisou Et un sourire doux


Le matelas

Qui ressort

De tes bras


-19h44-



Le Marsupi

Le bandit

L’ami


L’oreiller est plaqué Sous ma tête

Le drap Dans de beaux draps Me croit

Me laisse fuir la route La rouge


Horizontale

Rouge

Blanche


Une nuit blanche Dans le livre

La lumière m’éclaire De ses rires

Et la queue De changer A l’œil


Au matin

Tout va bien

A l’oreiller


-19h47-