samedi 1 octobre 2011






La frêle fleur


Au centre retombe


De la ronde




Aux tours des arbres


De l'arbre séché


Et des pas




Pas de dilemme voyageur


D'arrondi de la folie


Ou de partage courage




Les mots posés là


Certains sont longs


Ou pour ou sombres




Et c'est pourquoi


Je fais des tours


Quand je marche


...

mercredi 31 août 2011






Ronflement


Geste du bras


Et se retourne




Ombre lumineuse


L'oreiller sous l'oreille


Et le pied sorti du drap




Sombrement


Loin des yeux battus


Dans la fatigue




Pénombre de l'après


De l'après midi vidé


Sous la chaleur




Les bras s'étirent


Et je reconnais là


La sieste silence

dimanche 24 juillet 2011

Extraits de vis






Faut il et les toros

Traverser la barrière

De mes crèves tombées



Des phalanges coupées

Par le froid bien à plat

De mes amours bercées



Dès mes désirs enfouis

Dans les mondes enfilés

de mes rêves éthèrés



Et alors cela ne fait que

Que la vie sera belle

garnie de crève coeur



Et garnie de toros

De sabots craquelés

et de terre séchée



Faut-il et les toros

Traverser la barrière

De mes crèves tombées



17h50

jeudi 16 juin 2011




Hommage à Mélen et son fils -juin 2011-






Ferais je


Le chemin


Avec toit




Par les fenêtres


Sur les rides


De joie




Par les leurs


De courages


du choix




Laisseras-tu


Un lendemain


Des meilleurs




Poser une fleur


De rose de rosier


Sur la rive


Parce que souvenir

Peut s'écrire

Comme le pire


Le demain

Dans le vide

D'un soir


L'espoir est

Après tous les étés

Une ronde senteur


Viens avec ton sac

Porte ton courage

Et balance de bonheur


Comme le temps

Où tu allais venir

Et oseras-tu repartir



A la dame du Lac


A la sage place


Dans mon ventre




A l'étincelle


Miette du coeur


Peurs des pleurs




A la venue


Douce de pousse


Et ses lentes mains




Aux lourds sourires


Vite pour nourrir


Toutes les hésitations




Les abolitions


Les opérations dures


Pour surnager




Et la plus terrible

Des espérances

Du matin


Une main sure

Sur l'épaule

Sans politesse


Un pied rivé

Au ravage

Du rivage


Ecoule-toi

Secoue le monde

De sa ronde


Ne laisse pas

L'instant propice

Dans la nuit du sort

samedi 28 mai 2011

"La nuit du sort"
Extrait de TRACE AS
Les inattendus 2011
Particules de terre
Enfouies dans la nuit
Des pas cadencés

Explosion de vitalité
Noircie de fatalité
Façon pas ma faute

Entente étonnante
Entamée par le vide
De la conscience

De la rigolade
A la faillite
Du soleil

Ces traces là
Donnent à la vie
A la mort


Une pièce de tissu
Entoure le court
Des choses

Sous nos pieds
S'alimente le rire
Des volcans

Faut-il encombrer
Notre embellissement
De je veux trop lourd

Faut-il saluer
Les carrément
De ne pas savoir

Et quand vient le jour
De se rendre compte
Bientôt terminé


Elles disparaissent
Dans le vent du soleil
Trop de sec

Trop peu d'ombre
Assez de je pousse
Au crime nature

Teinte disparue
Peu reconnue avant
Même au printemps

Fleurs jaillissent
Pleurs parfument
Et encore leurs

Tu as donné tes racines
Au tintement sec
Du lendemain


Finalement
Qu'as-tu gagné
La vie te ment

La sirène du perdu
De l'entravé vrai
Du fini infini

Eventuellement
Les temps froncés
Par le soir

Une foi tout perdu
Que gagneras-tu
Entre décembre

Le renouveau
Soigne le beau
Aux sombres étalées


C'est un homme
Ou bien meilleur
Un être coeur

C'est le jeudi
Du lointain passé
Récréation

Tu creuses tu creuses
Tu retrouves
Ta propre histoire

Disparue tenue
Dans la liesse
Des lendemains

Action de vivre
Sur les crimes
Sans conscience


Ce petit objet
Recouvert de l'eau
et de la poussière

Cette trace de doigts
Les tiens les siens
Du passé de la nuit

Cette carapace oubliée
Pour se protéger là
Des je ne sais pas

Si c'est une richesse
Que d'avancer encore
Vers le tord

Si pour savoir
Tous jettent sans espoir
Leur propre sort

samedi 30 avril 2011


"Mais, Fait ce qu'il te plait"
ATELIER D'ECRITURE
les scribouillards
20h39

Visage à gauche
Mais triste de la route
Sans direction à citer


Ce qu'il me plaide
Plaisanterie ride
Le vieux canarde


Une goutte à la colle
Une dégouline goutte
Egosillée de gosier


Palissade ratée
Virage entamé
Routes sans routine


Alors c'est crié
Je quitte le volcan
Et dormir dans le foncé

mercredi 30 mars 2011


Pas l'êtes vous
Encourus
Rudes de tous

Marqués d'avance
Où pas de pas à pas
Ou de bras levés

Cheminement
C'est la solution ronde
Pas le résultat ras

Une continue rue
Un éteint tintement
Une sublime vie

C'est la crasse
Egosillée de frotté
Et apparaît le fait

C'est le début dû
Du noir sur l'orange
Gène comme une branche

C'est le premier
Un lustre enraillé
Donnant le temps

C'est un pied
Tombé juste
Juste bombé

Un geste fait
Comme un fait
Pour ne pas être oublié

C'est une trace
Une environdeur
De comtempleur

Un conte en pleurs
De ne trouver le le
Le moment refait

Parfait d'un jour
Labours de la feuille
De deuil du toujours

Jus d'un instant
D'un dérange toi
Dingue de pouvoir

S'asseoir de noir
S'incite à la lumière
A dévisager le a été

Alors le trait rond
Durcit ses abords
Ses frêles accords

L'un le dit
Dans le oui
Les endurcis

Les fluidités
De mal magnées
De mes créant

Mais c'est épouvanté
Epouvantails sales
Et arrondis dises

C'est en marchant
Que l'avancé naît
N'est que d'un bond

Et pour tous les alors
Les comment taire
jusqu'au silence

Portrait de soi
De ne savoir voir
Sans se réconcilier

Sans traduire
La surprise du mot
Du dit du et puis

Et puisent les mains
Dans la couleur
Et la feuille parle

La dévalisée
D'un intense temps
Juste vérifiée

Juste vérité
Seras-tu là visible
Et pas l'êtes vous

dimanche 13 mars 2011


Carillonner
C'est cloche
C'est moche
C'est éventuellement
Abondant

Assis à ma table
Saisi par un oubli
Que je cherche
Que je creuse
Dans le vrai

Les mots chevillent
Les uns les autres
Des fabrications
De tombées là
Je ne sais quoi

Paradis au nez
S'étale
Se cale
De se mettre là
Plein les doigts

Devant mon carnet
Saisi de regret
De ne trouver
De ne gratter
Dans le frais

D'émotions
De l'un de l'autre
Les sur-attentions
De tombés là
Je ne sais pas

Papillonner
Ton cœur
Tes pleurs
Les gouttes de pluie
D'envie

Stylo à la main
Saisi de ton amour
J'ai tout court
J'ai toujours
En secret

Des frasques de mots
Les uns les autres
De découverte
De tombée là
Je ne sais quoi

samedi 22 janvier 2011

L'ATELIER
Triple sonnette
En vaguelettes
Sonores

Traverser
Le jardin d'hier
D'hiver

La porte trinque
Avec ses gonds ronds
Se détourne

Toque à la porte
Avec une grande sorte
De doigts

La lumière est dedans
Une orange et une noix
Un carré de chocolat

Il n'y a pas de banc
Tu n'es pas attendu
Dans la rue

Il n'y a pas de voix
Pas de silence
Dans la musique

Tu es venu hier
Demain ce sera
Tout pareil

Les crayons sont
Dans les boites
Sur les plateaux

Et le papier
N'est pas trié
Pour chanter

La lignée horizon
Près du canapé
Et ses coussins

La table basse
Est une caisse
A secret là

Les tabourets raides
Sont les fauteuils
Et t'accueillent

Pas de bras
Des traces de pas
Des sommeils

Et le sommelier
Sert le thé
Endimanché

Pose ton crayon
Sur des cartons
Trouvés jaunis

Regarde là
Impatienté
Du terminé

De la couleur
En tache bonheur
Et en soliste

Se jette en œil
En tête courbée
Comme en été

Trouve l'instant
Dans la mémoire
Du moment

Des très traits
Des zones douces
Se repoussent

Des verts visages
Et des plages finies
Se défilent

Des signatures
En monologue
Une par une

Et pas de cadre
Juste un rond
Un long format

Un biais au carré
Un rêve réparé
Une image-page

jeudi 30 décembre 2010


C'est dans l'instant
Une fourmi interne
A mes rêves

Dans les lendemains
Un je ne sais quoi
De mes espoirs

Une fourmi géante
A la lueur béante
De ce qu'elle porte

Une miette de pain
Une poussière de soie
Ou encore un amour

Les nourritures de l'art
De mon ventre rond
Ou de mes désirs

C'est un éternel
De pouvoir aimer
Sans compter

Aucun sillage
Ne peut se perdre
Dans le paysage

Aucun rivage
Ne se termine
Loin des vagues

Des hésitations
Des nous forcerons
Et les pas et les doutes

Et nous voyagerons
Dans les incertitudes
Et dans la joie


Ça y est c'est
Ne pas perdre
Les élongations

Les instants éternels
Jour de soupir bonheur
Et d'humeur humour

La nuit silencieuse
Sous les nuages de brume
Où le soleil brille à cœur

Le peu où je te vois
La peur de surprendre
Un instant perdu

Tous je les aime
Les êtres de ma vie
Les amies de mes rêves

dimanche 28 novembre 2010



















Le faneur
Du regard
Dis vierge

Poser la main
Sur le silence
De la voie
Eclore le corps
Au lendemain
Sans saints

Sans le reconnaître
Du posé de l'amour
Sur le toujours
Alors regarde
Regarde alors
Le tout où rien


dimanche 31 octobre 2010


Repose-toi et pleure (extrait)
Repose-toi et pleure
Jusqu'à la porte
Du ciel

Il n'y a pas d'autre
D'étincelles rebelles
De combats

C'est un nuage
Un lendemain fidèle
A la pierre

Une ornière de terre
De blé jamais coupé
Et les graines

Y-a-t-il un alors
Ecoute et repose toi
La question

Dans des champs
Recouverts de vents
Sous les nuages

Galope et traine
Ses sabots disgracieux
Dans le lourd

Pour reconnaître avant
Tes rivières usagées
Et tes plaintes

Et déficelle
Les mondes les monts
De celle

Eternelle et usée
Aventure allongée
Et se rebelle
( ... )


L'oiseau (extrait)
Bleu filament
Très clair
Firmament

Blanc long
Et s'étale là
Là-haut beau

Se meuvent
En longueur
Silencieusement

Gigantisme
Du presque vide
Lentement

Nuages
Du ciel
Et l'oiseau
( ... )

(...)
De mon siège
Là bas pi-i-pi
je t'observe

Rayon de soleil
De mon œil à ton bec
Dans le ciel tu te jettes

De ma place d'en bas
Je te vois là-haut
Que tu es beau

Et tu danses
Et tu voles virevoltes
Et je te mire

Et si ton pi-i-pi
S'est éteint bas
Là dans la nuit