mardi 29 novembre 2016

Couper les branches au couteau
Plutôt les écarter de la main
Pour trouver le chemin

Tout ce qui existe un jour existe toujours

mercredi 12 octobre 2016

Dialogue de l'attente

Tu as le regard noir et rond du monde
Et écouté les vieilles nouvelles
Sur le téléviseur de la grande famille
Du cœur Famille de pleurs
Tu t'es envolée aucune liberté
Je le croyais pourtant mais maintenant
Vas-tu nous revenir joyeuse
Après avoir couru les vides lumineux
Un peuple sans horizon clair
Quand le sombre se détache vivre
Loin des livres anciens et la terre
La pierre grossière t'attend et maintenant
Peut-être rencontres-tu le soleil
Sur la matière à peine équarrie
Avec son grain poussiéreux
Avec des coups de maillet heureux
Avec un chant harmonieux des mots
Me glisseras-tu encore tes vers
A moi et à tous les amis de l'écrit
Quand nous reviendras-tu?

Tu as pris un vaisseau pour la mer
Tu as tempête quitté le vaisseau de ton cerveau
Et maintenant tu voyages large
Dans les lueurs de solaire de la terre
Tu nous laisses nous taire à ton écoute
Où tes maux à venir seront-ils pires
Que toutes les absences ridicules
Que toutes les envies de rire et de dire
Que ce que je veux vivre encore là
Simplement dans les nouveaux présents
Tu t'envoles avec le silence du sourire
Tu échafaudes des arbres du printemps
Tu envisages des peut-être latents
Nous avons l'envie de toi là soupirs
Nous espérons que ton voyage t'amènera
Dans nos éclats de dire ensemble
La mer moins agitée te poussera vers nous
Nous tous, le monde, aux formes rondes
Aux éclats de lumière dans les cœurs
Pour quel voyage nous as-tu quitté?

Il y a la pierre de la terre et toi
Libérée de ta matière de ton corps
Brulants ensemble des douleurs
Libérée des mots de sourdine et partie
Vers l'impossible conscience lancée
L'éternelle promenade les pieds aux vents
Les bras en l'air ni le haut ni le bas
Ne retrouvent leur sens dans la pensée
Pas de pensée cueillie dans la nuit
Tu as quitté ta nuit où la souffrance
Me ravage de te voir dans l'autrement
Là ton corps lunaire s'enveloppe
Hors de ces j'espère de ces reviens-tu
Hors de la montre enquilosée et nue
Qu'il nous faut oublier pour mieux attendre
Et demain ou juste après l'autre demain
Tu auras mal tu seras douleurs mais tu pourras
Tu donneras ce que tu voudras à la vie
Tu nous feras courage de tout pour ça
Ca ce qu'il nous restera de toi de ta vie
Ton envie ton charivari Hors du coma
C'est reparti

-12/10/2016-
(18h35)

Solitude
De l'être
Fini

Je n'ai pas fini
Le temps presse
Compresse

Écrase le passé
D'où je tiens
Je viens à la vie

Il n'est pas fini
Le monde
Paisible

Croise les doutes
Cherche les routes
De l'harmonie

11h45

mardi 11 octobre 2016

 





Tu as observé
Dans le miroir
A travers mes yeux

Rechercher le hasard
Et la vallée de la paix
Intérieure

Culbuté l'habitude
La certitude du partage
Loin de la marge

Et au centre du regard
Dans ton mot de silence
Retrouvé une route

La route de l'envie
Sur la plage déserte
Croisé des soupirs

11h06





Presque reconnu
Pourtant mon destin
Ne ressemble à rien

un soliflore
Sans son vase
Morose

Un souffleur de l'air
Dans un verre vide
Livide

Un guéridon
Mal calé
Sur le plancher

Tout cela a du sens
Dans la cadence
De mes mains

(11h10)
Peintures
Ne rejetez pas
Les regards

Ne diminuez pas
Les traces de doigts
Pour des surfaces

Des faces de toi
Ami de mes chances
De mes villages

Mes rivages boisés
Avec bosquets de chaines
Et clairières à verrous

Paysages de la sagesse
Est-ce votre visage
Où une confusion

(11h18)

Bouquet
De miroir
Et de fleur

Et le vase
Planté là
Dans ma vie

Posé sur le plat
D'un meuble
De porcelaine

Fragile n'est pas
Coquille de bois
Et immobile

L'eau de l'haleine
De ton parfum
De ton sain

(11h27)

L'ami
Tu me parles
Et me dis

Les silences arrondis
Éclats de pire
Il y a

Explication
Aucune
L'écoute

Assis sur le chant
Le crayon a dansé
Entêté de vie

L'ami
Tu me dis
Larmes

(11h52)

mercredi 23 avril 2014

 
Tu me
Pâle
Es-tu
 
Tu meurs
Vis
Ta vis
 
Vis à vis
De toi
L'es-tu
 
Malheur
A l'heure
Des valeurs
 
Pâle cible
Dis parole
S'y parle
 
Remue nu
Meu-tu ton pied
De nez à nez
 
Allongé plein d'été
C'est un rêve de printemps
Sans nuit l'automne
 
Croqué le bon
Le bonheur
Le leur de bon bonheur
 
Le bras plié
Ventre gonflé
Respire
 
Ton soupir se geste
Gesticule dans tes yeux
Heureux
 

 
La solide rue
Traversée à gué
Silence
 
Bruit de rude
Des voies voisines
Des lampadaires
 
Sorte de soir
De non partage
De cage
 
Seul à l'environ
Sable grain
Sans la plage
 
Sable dans la mer
Jamais seul
Dans le si silence

vendredi 14 mars 2014

 
 
Et faire et taire
Je marche dans mon recueil
La mobile envie
Et je te rencontre
De parfaire
Toi l'ennui
 
 
Et de dire écrire
Je pose mes maux
Les magiques mots
Et je glisse douleur
Dans le poème était
Sur des ennuis
 
 
Lier le pressenti
Soleil et lune
Le rencontré envahi
Planètes et fleurs
Le désuni
Poussez-vous
 
 
Pourquoi le ventre
Laissez mon esprit
Donne-t-il des larmes
Dans la paix
Quand se construit
Des Alexandrins
 
 
Un peu de moi
Dès octobre
Et de l'autre
Restez au printemps
L'incomprise façon
Pour mon calme
 
Etat un et deux


vendredi 3 janvier 2014

 
ouvrir les yeux
en plein soleil
regarde-moi
 
alors l'ami
que je te reconnais
que je t'envahis
 
que tu prêtes des mots
que des mots douteux
que je file distille
 
tu me donnes des envies
que de grands plaisirs
que je rumine et hume
 
amour trouve-moi
illumine toi et moi
qui précède le nous
 
un bâton à la main
la main dans la main
la main à la poche
 
alors l'amie
pour des voyages roux
pour courroucer roucoulent
 
tu me prêtes ton dos
à sac de ligaments
de ficelle à ficelle
 
la nuit revient à l'étoile
le jour revient à la lune
à l'entre nous du soir
 
amour couvre-toi
fulmine moi et toi
qui s'achève le nous
 
pour que passée la porte
redresse-toi et moi
et ressuscite en tout
 
alors amis
pour que ce monde si
pourquoi les rêves
 
je ne voudrais pas nourrir
à la faim de ma vie
allongés digérons
 
je ne pourrais pas courir
après ou encore avant
après nos espoirs
 
sont-ils vrai amour
sont-ce des courbes
dans le ciel
 
 
ça y est c'est fini
je ne dirais presque rien
ou peut-être moins encore
 
alors mes amis du silence
de ne bien sourire rien
le cœur en cadence
 
tu me pose la main
près du menton cou levés
près de mes pieds debout
 
tu me donnes des soucis
près de ma tête se secoue
et le doit la courte
 
la courte échelle des chaleurs
les dépose-toi en tout
dans le ciel

samedi 30 novembre 2013


J'ai subi
Je n'ai pas écrit
Mes rêves

Les paroles d'autres
Courages rejetés
Dans les allées

Côté jardin
Coûte que coûte
Quelques francs

Côté lourd
Et dialogues
Et vissés éjectés

Des viscères
J'ai subi
Je n'ai pas écrit


Enrubanner
Le plombier
De mes crèves

Désaffecter
Les mouchoirs
Et des mouchoirs

Le rhum s'en va
Hors de l'eau
Hormis la nuit

Désintégrer
L’existence
En avance

Et se maudire
Des élongations
Dans ses mains


Le torchon mou
Entre les doigts
Des virgules

Des exclamations
De ce mon nez
Entortillé

Des extensions
De ces pas
Pour fuir

Et le très rouge
Et le froid bleu
Et la neige

Pourtant lentement
Le ridicule se lance
Jusqu'au lendemain

A l'heure d'alors
A cœur par cœur
Et par paresse

Et pluie doublée
par le clignotement
Des lampes de lampadaires

De la nuit virgule
De ce soir éteint
Et de se moudre

Les pieds serrés
Dans les souliers
Avant ça avançait

Maintenant je sais
Je reste au chaud
Et je me rendors

samedi 31 août 2013


Comment ne pas pleuvoir
A la faim de l'été
C'est terminé

Passé regard d'espoir
Aux horizons blessés
S'abandonner

Encore ce souvenir
De l'enfant retourné
A ses lacets

A ses enfants qui jouent
Loin de là les mots
Poser distinguer

Au jour d'hui
Il n'y a d'ici
Répartir

Comment ne pas partir
Dans les sensations blondes
Lune lumière soleil

Ombre pénombre le rouge
Bouge les traits du dessin
De l'ancienne jeunesse

Face dessinée crayons
Feuilles blanches grises
Noirs des soirs

Du soir venu à moitié
Différent du rouge gris
Noir de la nuit

Moitié de la vie
Devenir retenir
Le temps

Comment ne pas crier
Courir dans l'ailleurs
Pour se et pour

Pas retrouver le ton
La couleur des bruits
Dans mes rêves

La rougeur des yeux blessés
Des larmes endiablées
Encore en silence

Douceur courte courre
Papillon dans les nuages
Mon orage

Souffle souffre
Pousse toi moi
Se refermer

Comment cela oui
Comment cela non
Comment je ne comprends pas

Arracher l'ampoule de son fil
Jeter les chaussons au loin
Au bout du couloir

Cracher son courage à plat
A plate couture  courir
S'évanouir

Attacher dans la poêle
Le muscle fatigué
Des fortes chaleurs

Lève toi lève moi
Miroir jette divin
L'image


Pleuvoir Comment
Partir Comment
Courir aussi

Et pourquoi ne pas vomir
Ce que j'aime le plus
Ton reflet de moi

Ton éternel grandeur l'espoir
Ton attachement au miel
Tes lèvres et mes dents

Sur la joue coule
Sur les yeux brillants
La pluie luit

Plus de dents à serrer
Plus de bras à couvrir
Plutôt plus tard


vendredi 26 juillet 2013


Je n'ai pas oublié
L'averse
Silence

Trotte dans ma tête
Se renifle
Se balance

Se carapate
A l'horizon
De l'hiver

L'orage
Les éclairs
Le tonnerre

Se couvre du vent
Coule la pluie
Une dentelle de bruit

Je n'ai pas découvert
D'autres paroles
Le silence

Marche sur mes lacets
Pour toi aussi
Se balance

Pas de goutte
Pas de mélange
Pas la chance

A l'heure du bruit
C'était impossible
C'était la transe

Des paroles blessées
Des parapluies percés
Pourtant sème

J'avais janvier enjambé
L'hiver d'espoir
Et de ficelle

Défaire les nœuds
Dentition écrasée
De mot-mâchoire

Goutte ma langue
De la campagne
A la nuit

Saoule ton esprit
Cabri de force
Et de chanter

L'oubli n'est pas apparu
Le rien s'est approché
Et le silence

dimanche 30 juin 2013

Ne pas naître en voyage
Cages des pieds des bastingages
Sur l'amer de nos rivages
Sous les pas de soleil
Pas de bruit pas de pareil
Pas qui n'avance dans le sommeil
16h51
Ne pas paître les fleurs séchées
Les étincelles les balancées
De la fumée en ritournelle
De la patience dans le silence
Et les ritournelles affamées
Chemin de bois loin des sentiers
16h59
Dormir sans fond et racornir
Les patates gavées de nuit
Et les filandreux heureux
De partir en victuailles
Serrer les ventres mouiller les rêves
Pour que la sève s'égosille
17h12

mardi 28 mai 2013


Goutte gouttes
Sonores
Molles sonnent

Chemin boue
Entre les roues
Les pas les pas

Tambours
Résonnent sonnent
Les gouttes

Chants des  violons
Filles de crin
Et les ouies

Les gouttelettes
S'afollent
Et sonnent

Le monsieur à chapeau
Et promène ses bottes
Par dessus les mottes

Une dame lui tient
Dans la main la main
Et ils avancent

Elles lui tiennent la main
Aux messieurs à chapeau
A chapeau d'eau

Et ils passent
Et elles passent
Et s'effacent

Pas de traces
La pluie
Les essuie

Soit saoul la pluie
Choisie coule
La route

Pas boule de bruit
Voici et roule
La croute

Des musiciens
une note
Et l'accordéon

Boum pam pam boum
Tambours rayés
Embrayés

Alors instant passé
Passoire
Le ciel

lundi 29 avril 2013


Deux théières
En balance
Se fument

Deux gobelets
Vapeurs d'été
Fraîcheurs

Dans l'immobilité
De la table
Je prends de ma main

Mes yeux s'allègent
Se dévergondent
S'élèvent

Et ma langue
Du jus de l'eau
Aux fines herbes

Et celui là
De texte blanc
Je te le lirai

Le filerai de ma voix
Le déplacerai vers toi
Pour que tu le gouttes

Pour ne pas se poser
S’asseoir sur des questions
Toutes essences essentielles

Le cacherai dans le ton
Le son d'un  spectacle
Le timbre faisant foi

De ma voix le filerai
Tel une ficelle de métier
D'un mot d'une lettre d'un blanc

Aux pieds des dents
Poussent la chère
Chair chère

La chère des mots
D'où sorte d'aujourd'hui
Sorte de nuit

Donne à la barbe
De toux des autres
De tous des mots

Donne en pieds
Déchaussés cassées
Des plombs

Alors je hurle
Je souris
Je montre des dents

Tourner à la pierre
Se griller de l'herbe
Des charbons

Vider les prières
Se permettre
Dans les aides

A la vie
Ainsi pris
Depuis le matin

Sortir du lendemain
Les vélos dans l'esprit
Et les écrous serrés

Je fuis ma libre
Ma stupide
Véléité



Il peut la verse
La fait bouillir
Et l'écume

Il veut ceux
Ce qui donne
du seul soleil

Rabote ses rêves
Ses cent sentiments
Et s'évade

D'où
Pour qui pourquoi
Pour l'instant

Ces moments sacrées
Où il a vidé
D'amour

samedi 30 mars 2013


Le paysage raidi
Dans les pluies de la vie
Des rondeurs célestes

Les longueurs terrestres
S'éparpillent de gris
Et dans les couleurs

Elles dansent les feuilles
Les frissons de brise
Les chansons se grisent

Au ravage lamenté
Se disparaître rage
Se déficeler

Alors tu marches
Entre les champs larges
Sages chemins

Paysage gris
Se faufile entre
Dans les nuages

Eclate le ciel
Le souffle fondu
Le vite le doux

Ils entrainent les buissons
Les horizons fragiles
Les files d'arbres

De va de vient
De partir de pâle
Etendue sable

C'est une marche
Pieds chaussures chaussons
Par la fenêtre

Dedans mon paysage
La carne de ma langue
S'étendre

Devant les lampes
De ma fenêtre
Se dessèche le ciel

Elles se conduisent les nues
Dans les directions rondes
De la vue

Elles scintillent les gouttes
Les souches dans les pierres
Et les bons champignons

Pour parfois suivre
Les sourires de la nuit
De la main

samedi 2 mars 2013


Le des buts
Dans la nuit
Et le choix

Eteindre le teint
Le tintamarre
De la mémoire

Ce silencieux coeur
Egoutte la croûte
Des rêves anciens

Papillons de bruit
Raie de lune
Dans l'ampoule

Tourner autour
De la silhouette
Dans la tête

Poser sa voix
Sur le vide
De l'aurore

Exploser les sons
Jaillissant lent
Le lendemain

Finis les couvertures
Les oreillers plats
Les robes de Sabbat

Terminés les yeux
En cherchant aussi
A s'épanouir d'or

Et le matin
Le soleil levé
Aux abonnés


Absent au noir
Réveille deux fois
Pour d'autres lois

Pour saccager
Les infinis rires
Perdus de vue

Pourcentage du crane
A s'enrôler
Jusqu'à l'été

Particulier secret
Et songe de l'unique
De l'univers

C'est tout pour ça
Promenade des nuages
et bientôt se réveiller

Cylindre d'exclamation
S'en retourner pitié
Contre louange

Malin de l'intention
En  interdire le dire
Bombes étranges

Cartouches de fruits
Des désirs entendus
Dans l'autre delà

Partage cage plage
Sentir suffire subir
Rêve rêves

En ouvrant les yeux
Les sentiments scintillent
Fluides liquides

Je me lèverai bientôt
Préparai du laid
Dans un bol de pierre

Sur la table de nuit
Encore du rivages
En promenade

Tapis de sol
Pieds fatigués
Carcasse molle

Ouvrir la porte
Entre les pièces
De monnaie

Finis les rêves
Aujourd'hui ressemblera
A la joie

dimanche 30 décembre 2012


L'oie sotte
Volage
Turpide

La squaw
Voie l'age
Stupide

Là l'oie
De la squaw
Sage

L'oiseau
De son tout
Totem

Aux vents
Cheveux natte
La squaw

L'oiseau
De l'eau
Palot

L'oie saute
Et vole
Et rauque

La squaw
Lotte et saut
Et se volote

Hors du ciel
Plane et beau
Se jette à l'aube

L'oie squaw
L'oiseau
A l'eau

L'effet
D'eux
Les feux

Autour tous
Tremblent des cris
Les bruits

Et l'oie squaw
Jets et balais
Ses geôles

Jaunes
et roux
de boue

Tout par dessus
Flemme foetus
Marche la squaw


Il éclaire
La voit
La squaw

Eclate
Ses ailes
De tonnerre

S'affale
Du vent
Du temps

Explose
La squaw
L'oie ose

Bras et doigts
L'oie s'élève
De tonnerre

Elle les ailes
Rien pour tout
Donner donner

La squaw là
Sorte de l'eau
Du beau

L'aile blanche
Chance
S'avance

Sort de l'eau
Tonnerre
Encore guère

Belle celle
L'oie pucelle
La squaw
les amis de mes amis

mercredi 31 octobre 2012


Je fatigue
Je pose les pieds
Dans la bassine

Lance mes doigts
Dans les mèches
De mes je veux

Crème de chocolat
Sur une miette de pain
Je tartine

Rince mes dents
En étalant
Ma litanie

C'est de la folie
C'est la cuvette
De mes pieds