mercredi 6 juin 2018



- « que voulez-vous » -Christine-22/04/2018

La journée est belle et ensoleillée,
les oiseaux chantent leurs sérénades pour le plaisir de nos oreilles
la compagnie est charmante...
que voulez-vous de plus pour faire une journée agréable ?
Des peintures agréables à l’œil,
un cadre bucolique pour les mettre en valeur
mais que voulez vous de plus pour passer une journée agréable ?
Si on me demande mais que voulez vous dans la vie ?
Je ne peux répondre que tout cela

lundi 30 avril 2018



-Propos d’expo « Que voulez-vous »-
-MARCO-22/04/2018-

J’ai vu, j’ai aimé, mais je n’ai pas tout compris
Voir et Survoir
Rêver et penser
Extrapoler ou réaliser
Rien à dire
Tout à penser
Bravo à l’Artiste
De nous faire réfléchir
A tout à rien à voir
Et à épier.


-Propos d’expo « Que voulez-vous »-
-JLouis-22/04/2018-

Les pieds dans la paille, je bois pourtant sans paille le crèment.
A petites gorgées tendres, je bois du frais crèment.
Et à travers le crèment sans bulles je vois des carrés posés, qui se tiennent là.
Le carré sur la poutre est découpé en carrés, en fleurs, en vaches.
Les carrés dans les carrés disent des choses.
Que voulez-vous que je dise en plus.
En plus je vous dis qu’il y a des taches, des giclures, et des raclures de doigts et d’ongles.
Du désordre. Des vaches broutantes dans les yeux, mais le regard n’est pas bovin, des feuilles lancées dans la chevelure.
Que voulez-vous que je vous dise, en plus.



-Propos d’expo « Que voulez-vous »-
-Edgar Rivebour-22/04/2018-

Que voulez-vous
Je voudrais un indicateur souple
Souple comme le crément
Qui inspire mon stylo
Pour dire ma gêne
Au milieu de tant de visages qui me regardent
Et qui peut-être me jugent
Mais je me suis vengé par anticipation
J’ai scruté chacun d’eux jusqu’aux tréfonds
De leur art
Et comme je n’en ai éprouvé
Que des émotions heureuses
J’espère qu’à leur tour
Ils seront indulgents.


-Propos d’expo « Que voulez-vous »-
-mMmS-22/04/2018-

Que voulez-vous
Que ça me fâche
Du bien

Que voulez-vous
Que les yeux se dévoilent
Sans égard

Sans regard
Que voulez-vous de Pluche
Que mouillez-vous

Cela ne m’étonne
C’est un rang de voulez-vous
Pour un très

Un trop Un juste
Un peu de saoulez-vous
Sur la toile cirée
-17h32-

vendredi 30 mars 2018

 -Rencontre sur la toile-
-30/03/2018-

A la porte
Un brin de sonnette
Une marche haute
Passer la lourde
Venez vous joindre

C'était organisé
Par l'ami de l'ami
Le temps du froid passé
Dans les ouvertures
Je te vois avancer

Alors qui découvrir
Une longue femme
Peut-être que non
Tu es de taille simple
Avec ton tas de cheveux
(11H17)


 -Rencontre sur la toile(la suite)-
-30/03/2018-

Ce ne sera pas pour sur
Une toile blanche
Non une immaculée
Des motifs imprimés
Sur la toile cirée

Dans un carré
Format non long
De l'allongé de l'horizon
Non plus la verticale
De l'homme debout

Dans le rouge canard
Ou le vert roseau
Dans le bleu doux
Du moulin à café
Tout prend forme
(11H20)

 -Rencontre sur la toile(la fin)-
-30/03/2018-

Tu t’assois
L'accueil est égal
Tu ne sais pas encore
Tes yeux s'ouvrent
Tu découvres la tache

Elles prennent des couleurs
S'arrosent d'autres taches
la forme est infidèle
Seule l'essence de l'être
Ressemble à ta figure

Ta face s'éveille toujours
N'avait pas imaginé
La surface prend l'espace
Se nourrit à ta source
Quand le peintre manœuvre
(11H26)

lundi 26 février 2018



-Note sur un piano-
-25/02/2018-

Dans une ballade En pleine soirée
Le mur a disparu Laissé le temps
Les pierres du sentier sont toutes rangées
Les pointes de boues écrasées ressurgissent
Rivalisent de sécheresse et rebondissent
Sous les pieds Les pas se dansent lentement
Comment reconnaître les soirs finis
Comment ne pas lancer ses bras aux nuages
Et rebondir en sagesse dans ses rêves
Et engloutir avec les doigts une bouchée
Une bouffée d’air pur et limpide
Rivalisent de tendresse et de lisse
De ce qui forme l’envie de courant d’air
Les lassitudes abondantes en journée
Comme si les ravages n’existaient plus
Et les bagarres n’avaient jamais existé
Comment rouler sans les sentinelles grêles
Donne plutôt de la nourriture aux rires
De la passion à la couleur des doutes
Cela suffit Ne relatez plus les souffrances
Étendez vos figures dans la longue forêt
Et si le piano racontait toutes ces choses
-18h31-



-Prends des notes au piano-
-25/02/2018-

Et si la gamme des plaisirs s’allongeait
Par un exemple de solitude impossible
Te reconnaître aussi les doigts entre les noires
Te remplacer dans la tête des portées
Des blanches arrangées avec les rondes
J’aime encore les rondes sans anicroche
Les pointes de plaies sous les cailloux
Sous la couverture de la terre entière
Un drap de Cela va de soi Le soir passé
C’est une prière handicapée de l’esprit
C’est une sincère recommandation d’attention
Une place au centre des buissons fouillis
Des branches lamentablement tombées
Des bourgeons avec des pattes de roux
Des rougeurs invisibles avant le moment
Quand le temps des joies s’ouvrira alors
Porté par le poids de ton cœur de ton corps
Poser les pieds sur le chemin des allusions
Sous les silences impossibles à danser
Soupière au jus de l’orage en cage
Éternellement je continuerai à t’écouter
Et à étendre mon amour sur la portée de tes notes
-18h42-



samedi 20 janvier 2018


Bonnes résolutions
Écritures sur le bord d'un papier
Silencieux

-mMmS-
-18h51-




-Des rides sur l'eau-
-12/01/2018-

Une femme ou un homme ou encore
Un petit d'homme tout tremblant
Un être trempant dans la rivière
Comme le reflet du poisson d'argent
Comme les images du ciel bougeantes
Je les ai vues de là haut du chemin
Ces frémissements impassibles et lourds
Tout aussi invisibles que mes pas
Se suivent et les mêmes se succèdent
Mes savates ressemblent à mes savates
Seuls les cailloux sont si différents
Des très gros taillent les souliers
Les galets à peine équarris roulent
Les petites des fleurs les recouvrent
Et si je n'avais pas vraiment rêvé
Si j'étais à nouveau arrivé au pied
En bas de la montagne sans la sagesse
Après avoir tant monté tant transpiré
Avoir essayé d'y penser encore et encore
Sans y arriver sans même réfléchir
J'ai tout juste ressenti ce que je vois
Le bruit de l'eau et du vent si frais
Et l'éclat de la rivière du temps
Avec ses rides sur la face de cette eau là
-18h14-


-Femme seule  à sa fenêtre-
-12/01/2018-

Un petit d'homme ou une femme
Où l'ombre du rideau ou les fleurs
Le mur de pierres de galets de cailloux
Un bord de terre et de belles plantes
Les pétales ne sont pas tombées déjà
Les tiges résistent au courant de l'air
Sur l'eau et l'air de la petite rivière
Sur le toit sans le blanc de la neige
Sous la pluie qui a fini de rire
Comment dire de ce véritable instant
Ces mille secondes en une seule
Ces moments dont on se souvient
Comme un rappel à la vie finissante
Comme un soupir de se sentir venir
La fenêtre le trou dans le mur du temps
Le passage entre les durs moments et ici
Là où la rivière a trempé son lit
Là où se promène les touches de la méditation
Là où le rideau s'est arraché du présent
Sans aller jusqu'à te dévisager entière
Toi la femme à la fenêtre loin de tout
Loin de la ronde infatigable du monde
Dans l'impassible souvenir à venir
-18h26-


-Comme le temps passe-
-12/01/2018-

Voilà c'est certainement une femme
Une femme d'une petite taille
Taillée dans un sourire transparent
Fragile comme la tige des fleurs
Au regard droit et devant les instants
Questionnements Pourquoi se passe
Aux mains arrondies dans les poches
Pour les sortir sans doute pour écrire
Pour les poser sur la tasse à thé
Pour parler de poèmes ses lèvres
Et connaître voir reconnaître le temps
Entre le sac de souvenir et le futur dire
Tiens une idée me revient en solitude
Je l'ai croisé hier sur une pierre
Je l'ai rencontré cet été en me promenant
En montant à la prière de la montagne
Comme les temps changent soupirs
Tu avais l'air de croquer de rire
Sur le pas des petits d'homme vivant
Sur des phrases de construire le luire
Alors que maintenant pèse le maintenant
Ta solitude te caresse l'ombre du temps
Et là à la fenêtre tu songes devant la rivière
-18h36-





mardi 21 novembre 2017

Kike et Henriette
-Pour-01/11/2017-

D'un sourire
D'un et d'une
Devenus amis

Vous revoilà
Ensemble
Plaisir

De se revoir
Avec un repas
et la fourchette

De se regarder
Avec la peinture
Et le souvenir

Nous sommes ici
Aussi
D'un sourire

-18h18- 

Jacques et Lucette

dimanche 29 octobre 2017



-10/10/2017-
-silhouette de l'esprit-


 -Silhouette de la rue-


Est-ce dans le salut
De l’être de la rue
Et de l’espérance

Est-ce encore
Assis sous ses mains
Entre deux écoutes

Soldat de volonté
Musique orchestrée
Par la paix

Attention à la voix
Celui des autres là
Et des coutumes

Allez au quotidien
A travers le pacifique
Avec nos différences
-12h47-

-Silhouette des prières-

Entre deux prières
Comme la bénédictine
De mes souvenirs

Et la méditation
Là allongée
A entendre le souffle

A voir la lumière
Emplir la partie
De l’entre deux vides

A penser à ces-là
De l’âme de mes sens
De mes cent sentiments

Le sol porte de l’être
Le centre point de départ
Du hasard vers l’esprit

-12h53-

 -Silhouette de l’âme-


Certains regardent
Le haut et le bas
D’autres s’y placent

La tête proche des nuages
Genoux repliés
Où de toute la longueur

Se favorisent
Les hymnes de l’esprit
Et du passage

Entrent dans la relation
Dans la source
Les silhouettes

Et se remuent
Disponibles et reçoivent
Dans les centres de soi

-12h57-


-Silhouette de l’esprit-

As-tu vu mon visage
La pensée de la lune
Derrière la fenêtre

As-tu aussi possible
Que les lendemains
La face étincelante

A peine visible
A l’air fluide
A ton sourire

Je ne vois la paix
Dans tes lèvres
Que par désirs

Mets-y ta lumière
Et ces êtres naîtront
De ta silhouette
-13h16-