Michel Marnat
le quotidien et l'art
jeudi 30 septembre 2010
Un transporte-plume
C'est qu'est-ce et quoi
Et de quoi l'attache
Un camion de luxe
De visite soupir
De le vivre à l'or
C'est comme si deux mains
Ne séchaient de dire
De ne trop serrer
Paumes dedans
Toit de feuilles
Pépient jusqu'à terre
Sentiments farcis
De l'envie de plume
De tronc de prière
vendredi 27 août 2010
à pas d'heure
L'espoir enivrant
de poursuivre le rêve
A pied dans le plat
Le plat du dossier
De l'omoplate chavire
Parce que sur ta peau
Il y a les chansons du matin
Les solitudes éperdues et perdues
Parfums de vibration d'abandon
Et les cœurs hauts
Hôtes de mes pleurs
Pour t'enlacer
Alors choisis la pluie
Dans tes yeux caresseux
De la vie de demain
Après l'heure
Tous les jours de désir
N'ont pas que du chagrin
Et pourtant dans ce soir
Il n'y a plus de porte
Plus de libre à vue
Plus de fioriture pure
Le trait lancé à rayer
Le panier de tes fruits
Du si dur de la nuit
Comme si le lendemain
Finissait aux matins
Sous une couette de bure
Alors à pied
Mains et dans l'oreille
Une lutte d'amour
mardi 27 juillet 2010
Dans le sable
Pas de trace
Traces de pas
Envahies par là
Abandonnées ici
Part court et fine
Les grains lissent
Les courants
Les courants d'air
Dans les montagnes
Hautes d'un pied
Silice de si lisses
Dans le sable
Volent les montagnes
Et disparaissent
Dansent les vagues
Tant de courage
De tant de longueur
Fondent sur le lisse
Là glisse et se piste
S'effondre longue
Sifflent filent et fuient
Se dessinent ronde
S'élève de crève
Vite si vite
Se jettent d'aise
S'éclatent d'air
Le vent si vite
Les caressent lentement
Dans le même temps
Et dans les airs
S'élevant le vent
Tournés vers l'arrière
A contre moment
Mouvement rond
S'évite et se file
Cils chansons
Rythmes moments
Etaient d'avant
Dans les fiers
Du tout en haut
Au dessus des chapeaux
Mèches et longueurs
Comme la large
Largeur du cœur
Le feu l'a animé
L'eau l'a éteinte
Et l'eau et l'air
Virgule ridicule
Sur le ciel noirci
Par la pluie
La vague lui ressemble
Le ciel où s'élance
Le jeu de la flamme
Tout et tout animée
Vole flèche et charme
Tout est donné
La flamme de la flemme
N'existe de partout
Le cœur
C'est dans la passion
Que la virgule écrite
Disparaît
Sur le sable évite
De tomber l'allongée
De caresse
Dans la vague subite
Emportée par le temps
Et sera dès demain
Alors ici là le feu
Le rôdeur éparpillé
De la vie se pénètre
Et au levant le vent
Message sacrifié
Je suis abandonné
mercredi 30 juin 2010
POIS-TRAIT et POR-SON à Auxon
Dans le miroir
De l'insalubre plaine
De l'étang
Suspendu
Aux sommet des montagnes
Dans le profond
De la terre ferme
Remuée de végétaux
Sur la surface
De l'eau calme
S'agite et s'arrête
Danse aux rythmes lents
Aux miroitements
Du dessous de la vase
Là les poissons
Dans mon ventre
Miroitent les poissons
Les distendus pointus
En digestion gloutons
Et canaux de maux
C'est mon visage
Que je te retiens
Que je te croise
S'éparpille en regard
Les tous regardent
Portrait du profond
Du rond aux yeux carrés
Des enchevêtrés intérieurs
Du coeur aux écailles
Poissons de la vallée
Les portes du temps avec Anne (extrait)
(.../...)
Tous les instants
Sont des présents
Une courte seconde
Il n'était pas construit
Dans le doute et le désir
Avant de venir
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