jeudi 30 septembre 2010


Un transporte-plume
C'est qu'est-ce et quoi
Et de quoi l'attache

Un camion de luxe
De visite soupir
De le vivre à l'or

C'est comme si deux mains
Ne séchaient de dire
De ne trop serrer

Paumes dedans
Toit de feuilles
Pépient jusqu'à terre


Sentiments farcis
De l'envie de plume
De tronc de prière

vendredi 27 août 2010

à pas d'heure
L'espoir enivrant
de poursuivre le rêve
A pied dans le plat

Le plat du dossier
De l'omoplate chavire
Parce que sur ta peau

Il y a les chansons du matin
Les solitudes éperdues et perdues
Parfums de vibration d'abandon

Et les cœurs hauts
Hôtes de mes pleurs
Pour t'enlacer

Alors choisis la pluie
Dans tes yeux caresseux
De la vie de demain
Après l'heure
Tous les jours de désir
N'ont pas que du chagrin
Et pourtant dans ce soir

Il n'y a plus de porte
Plus de libre à vue
Plus de fioriture pure

Le trait lancé à rayer
Le panier de tes fruits
Du si dur de la nuit

Comme si le lendemain
Finissait aux matins
Sous une couette de bure

Alors à pied
Mains et dans l'oreille
Une lutte d'amour

mardi 27 juillet 2010


Dans le sable
Pas de trace
Traces de pas

Envahies par là
Abandonnées ici
Part court et fine

Les grains lissent
Les courants
Les courants d'air

Dans les montagnes
Hautes d'un pied
Silice de si lisses

Dans le sable
Volent les montagnes
Et disparaissent

Dansent les vagues
Tant de courage
De tant de longueur

Fondent sur le lisse
Là glisse et se piste
S'effondre longue

Sifflent filent et fuient
Se dessinent ronde
S'élève de crève

Vite si vite
Se jettent d'aise
S'éclatent d'air

Le vent si vite
Les caressent lentement
Dans le même temps

Et dans les airs
S'élevant le vent
Tournés vers l'arrière

A contre moment
Mouvement rond
S'évite et se file

Cils chansons
Rythmes moments
Etaient d'avant

Dans les fiers
Du tout en haut
Au dessus des chapeaux

Mèches et longueurs
Comme la large
Largeur du cœur

Le feu l'a animé
L'eau l'a éteinte
Et l'eau et l'air

Virgule ridicule
Sur le ciel noirci
Par la pluie

La vague lui ressemble
Le ciel où s'élance
Le jeu de la flamme

Tout et tout animée
Vole flèche et charme
Tout est donné

La flamme de la flemme
N'existe de partout
Le cœur

C'est dans la passion
Que la virgule écrite
Disparaît

Sur le sable évite
De tomber l'allongée
De caresse

Dans la vague subite
Emportée par le temps
Et sera dès demain

Alors ici là le feu
Le rôdeur éparpillé
De la vie se pénètre

Et au levant le vent
Message sacrifié
Je suis abandonné

mercredi 30 juin 2010

POIS-TRAIT et POR-SON à Auxon






Dans le miroir
De l'insalubre plaine
De l'étang
Suspendu
Aux sommet des montagnes



Dans le profond
De la terre ferme
Remuée de végétaux
Sur la surface
De l'eau calme




S'agite et s'arrête
Danse aux rythmes lents
Aux miroitements
Du dessous de la vase
Là les poissons








Dans mon ventre
Miroitent les poissons
Les distendus pointus
En digestion gloutons
Et canaux de maux


C'est mon visage
Que je te retiens
Que je te croise
S'éparpille en regard
Les tous regardent


Portrait du profond
Du rond aux yeux carrés
Des enchevêtrés intérieurs
Du coeur aux écailles
Poissons de la vallée
Les portes du temps avec Anne (extrait)


(.../...)
Tous les instants
Sont des présents
Une courte seconde

Il n'était pas construit
Dans le doute et le désir
Avant de venir