Ce n'est pas une rencontre
C'est la trace sur le
Et le chemin secret

Sais-tu que ma vue
Se baigne du temps
Se laboure de coeur

Donne à nos silences venus
Une particule d'incompris
Vers des moments remplis

De mains de coeur
De promenades élancées
Et de si seulement peut-être

Alors si j'avais mille
Où dix milles et plus
Je poserai un baisers sur ta joue

Ce n'est pas une rencontre
Ou plutôt c'en est une
De partage en partage

De la baguette de pain
Aux mots de l'avenir
Et ne pourra suffire

D'être assis vis à vis
Avec des places d'encre
Sur les blancs du papier

De l'allumette transformée
En cailloux de maison
Pour y chauffer le feu

Ce n'est plus un dialogue
Ou plutôt c'en est un
Du passé à demain

C'est parti partez

Regagnez le gros lot

Le saut dans le

Le pardessus le ciel

Les cailloux roux

De ce soleil là

Mâchez vos pas

Votre carte de voeux

Et vous guide

A l'or de vos rêves

Il y a de quoi piocher

Du talon du bâton

Alors allez allez-y

Fantaisies de la nuit

Dans l'infinie musique

11h55

22/12/2011

Dans les nuages intérieurs

Se change

L'ultime musique

04h40

31/12/2011

Les vents taillent

Et si le nul

Ne compte pas

Il est devenir

Ce presque rien

Qui en a l'air

Peut s'alourdir

S'épaissir du silence

Se grandir de la solitude

Et aussi se démesurer

Et si le rien

Ne pointe le nez

Juste au printemps

Et si les vents

Ridiculisent

Aux lendemains

28/11/2011

17h47

LA PETITE PRUNE (extrait de la fin)

La seule prune sur un arbre

La seule vue de tes charmes

Je n'ai su je n'ai su

La seule branche de tes larmes

La seule parole

Sans parabole

C'est ma main

qui n'a pas accueilli

De sacrifice

Et ce sont mes pieds

Qui n'ont pas emprunté

Le bon sentier

Je suis détourné retourné

De la route perdue

A ton amour

...

Ils ont fait un long voyage

C'est sur surement

Il y a du vent

Ils ont combattu les rides

Dans les eaux planent

Les nuages du ciel

Ils avaient peu de bagages

Une combinaison

Courte en maillot

Ils sont revenus sur la rive

Secouer les bras

Jusqu'au bout des doigts

Et ils ont montré d'où ils venaient

De là-bas disent-ils

De leurs rêves

Jusqu'aux derniers grains de sable

J'écouterai mon coeur

Si le vent le permet

Jusqu'au silence de l'écume

Je piétinerai sans regret

Les rives de la mer

Jusqu'au noir de la lune

Je chanterai mes rêves

Pour que tu m'écoutes

Et tu écoutes le soleil

Le vent et les vagues

Et tu frissonnes

Alors entre deux serviettes

Je serrerai mes bras

Contre tes bras

...

...

La frêle fleur

Tout en haut

Sur sa tige

Ne se regarde pas

Ne discute pas

Les mouvements

Incessants et lents

Recroquevillés et vrais

Sur la terre

Il y a du monde

Des paysages

Et des oiseaux

Et pourtant

Ici ou ailleurs

Je marche

La frêle fleur

Au centre retombe

De la ronde

Aux tours des arbres

De l'arbre séché

Et des pas

Pas de dilemme voyageur

D'arrondi de la folie

Ou de partage courage

Les mots posés là

Certains sont longs

Ou pour ou sombres

Et c'est pourquoi

Je fais des tours

Quand je marche

...

Ronflement

Geste du bras

Et se retourne

Ombre lumineuse

L'oreiller sous l'oreille

Et le pied sorti du drap

Sombrement

Loin des yeux battus

Dans la fatigue

Pénombre de l'après

De l'après midi vidé

Sous la chaleur

Les bras s'étirent

Et je reconnais là

La sieste silence

Extraits de vis

Faut il et les toros

Traverser la barrière

De mes crèves tombées

Des phalanges coupées

Par le froid bien à plat

De mes amours bercées

Dès mes désirs enfouis

Dans les mondes enfilés

de mes rêves éthèrés

Et alors cela ne fait que

Que la vie sera belle

garnie de crève coeur