mercredi 23 avril 2014

 
Tu me
Pâle
Es-tu
 
Tu meurs
Vis
Ta vis
 
Vis à vis
De toi
L'es-tu
 
Malheur
A l'heure
Des valeurs
 
Pâle cible
Dis parole
S'y parle
 
Remue nu
Meu-tu ton pied
De nez à nez
 
Allongé plein d'été
C'est un rêve de printemps
Sans nuit l'automne
 
Croqué le bon
Le bonheur
Le leur de bon bonheur
 
Le bras plié
Ventre gonflé
Respire
 
Ton soupir se geste
Gesticule dans tes yeux
Heureux
 

 
La solide rue
Traversée à gué
Silence
 
Bruit de rude
Des voies voisines
Des lampadaires
 
Sorte de soir
De non partage
De cage
 
Seul à l'environ
Sable grain
Sans la plage
 
Sable dans la mer
Jamais seul
Dans le si silence

vendredi 14 mars 2014

 
 
Et faire et taire
Je marche dans mon recueil
La mobile envie
Et je te rencontre
De parfaire
Toi l'ennui
 
 
Et de dire écrire
Je pose mes maux
Les magiques mots
Et je glisse douleur
Dans le poème était
Sur des ennuis
 
 
Lier le pressenti
Soleil et lune
Le rencontré envahi
Planètes et fleurs
Le désuni
Poussez-vous
 
 
Pourquoi le ventre
Laissez mon esprit
Donne-t-il des larmes
Dans la paix
Quand se construit
Des Alexandrins
 
 
Un peu de moi
Dès octobre
Et de l'autre
Restez au printemps
L'incomprise façon
Pour mon calme
 
Etat un et deux


vendredi 3 janvier 2014

 
ouvrir les yeux
en plein soleil
regarde-moi
 
alors l'ami
que je te reconnais
que je t'envahis
 
que tu prêtes des mots
que des mots douteux
que je file distille
 
tu me donnes des envies
que de grands plaisirs
que je rumine et hume
 
amour trouve-moi
illumine toi et moi
qui précède le nous
 
un bâton à la main
la main dans la main
la main à la poche
 
alors l'amie
pour des voyages roux
pour courroucer roucoulent
 
tu me prêtes ton dos
à sac de ligaments
de ficelle à ficelle
 
la nuit revient à l'étoile
le jour revient à la lune
à l'entre nous du soir
 
amour couvre-toi
fulmine moi et toi
qui s'achève le nous
 
pour que passée la porte
redresse-toi et moi
et ressuscite en tout
 
alors amis
pour que ce monde si
pourquoi les rêves
 
je ne voudrais pas nourrir
à la faim de ma vie
allongés digérons
 
je ne pourrais pas courir
après ou encore avant
après nos espoirs
 
sont-ils vrai amour
sont-ce des courbes
dans le ciel
 
 
ça y est c'est fini
je ne dirais presque rien
ou peut-être moins encore
 
alors mes amis du silence
de ne bien sourire rien
le cœur en cadence
 
tu me pose la main
près du menton cou levés
près de mes pieds debout
 
tu me donnes des soucis
près de ma tête se secoue
et le doit la courte
 
la courte échelle des chaleurs
les dépose-toi en tout
dans le ciel

samedi 30 novembre 2013


J'ai subi
Je n'ai pas écrit
Mes rêves

Les paroles d'autres
Courages rejetés
Dans les allées

Côté jardin
Coûte que coûte
Quelques francs

Côté lourd
Et dialogues
Et vissés éjectés

Des viscères
J'ai subi
Je n'ai pas écrit


Enrubanner
Le plombier
De mes crèves

Désaffecter
Les mouchoirs
Et des mouchoirs

Le rhum s'en va
Hors de l'eau
Hormis la nuit

Désintégrer
L’existence
En avance

Et se maudire
Des élongations
Dans ses mains


Le torchon mou
Entre les doigts
Des virgules

Des exclamations
De ce mon nez
Entortillé

Des extensions
De ces pas
Pour fuir

Et le très rouge
Et le froid bleu
Et la neige

Pourtant lentement
Le ridicule se lance
Jusqu'au lendemain

A l'heure d'alors
A cœur par cœur
Et par paresse

Et pluie doublée
par le clignotement
Des lampes de lampadaires

De la nuit virgule
De ce soir éteint
Et de se moudre

Les pieds serrés
Dans les souliers
Avant ça avançait

Maintenant je sais
Je reste au chaud
Et je me rendors

samedi 31 août 2013


Comment ne pas pleuvoir
A la faim de l'été
C'est terminé

Passé regard d'espoir
Aux horizons blessés
S'abandonner

Encore ce souvenir
De l'enfant retourné
A ses lacets

A ses enfants qui jouent
Loin de là les mots
Poser distinguer

Au jour d'hui
Il n'y a d'ici
Répartir

Comment ne pas partir
Dans les sensations blondes
Lune lumière soleil

Ombre pénombre le rouge
Bouge les traits du dessin
De l'ancienne jeunesse

Face dessinée crayons
Feuilles blanches grises
Noirs des soirs

Du soir venu à moitié
Différent du rouge gris
Noir de la nuit

Moitié de la vie
Devenir retenir
Le temps

Comment ne pas crier
Courir dans l'ailleurs
Pour se et pour

Pas retrouver le ton
La couleur des bruits
Dans mes rêves

La rougeur des yeux blessés
Des larmes endiablées
Encore en silence

Douceur courte courre
Papillon dans les nuages
Mon orage

Souffle souffre
Pousse toi moi
Se refermer

Comment cela oui
Comment cela non
Comment je ne comprends pas

Arracher l'ampoule de son fil
Jeter les chaussons au loin
Au bout du couloir

Cracher son courage à plat
A plate couture  courir
S'évanouir

Attacher dans la poêle
Le muscle fatigué
Des fortes chaleurs

Lève toi lève moi
Miroir jette divin
L'image


Pleuvoir Comment
Partir Comment
Courir aussi

Et pourquoi ne pas vomir
Ce que j'aime le plus
Ton reflet de moi

Ton éternel grandeur l'espoir
Ton attachement au miel
Tes lèvres et mes dents

Sur la joue coule
Sur les yeux brillants
La pluie luit

Plus de dents à serrer
Plus de bras à couvrir
Plutôt plus tard


vendredi 26 juillet 2013


Je n'ai pas oublié
L'averse
Silence

Trotte dans ma tête
Se renifle
Se balance

Se carapate
A l'horizon
De l'hiver

L'orage
Les éclairs
Le tonnerre

Se couvre du vent
Coule la pluie
Une dentelle de bruit

Je n'ai pas découvert
D'autres paroles
Le silence

Marche sur mes lacets
Pour toi aussi
Se balance

Pas de goutte
Pas de mélange
Pas la chance

A l'heure du bruit
C'était impossible
C'était la transe

Des paroles blessées
Des parapluies percés
Pourtant sème