mercredi 12 octobre 2016

Dialogue de l'attente

Tu as le regard noir et rond du monde
Et écouté les vieilles nouvelles
Sur le téléviseur de la grande famille
Du cœur Famille de pleurs
Tu t'es envolée aucune liberté
Je le croyais pourtant mais maintenant
Vas-tu nous revenir joyeuse
Après avoir couru les vides lumineux
Un peuple sans horizon clair
Quand le sombre se détache vivre
Loin des livres anciens et la terre
La pierre grossière t'attend et maintenant
Peut-être rencontres-tu le soleil
Sur la matière à peine équarrie
Avec son grain poussiéreux
Avec des coups de maillet heureux
Avec un chant harmonieux des mots
Me glisseras-tu encore tes vers
A moi et à tous les amis de l'écrit
Quand nous reviendras-tu?

Tu as pris un vaisseau pour la mer
Tu as tempête quitté le vaisseau de ton cerveau
Et maintenant tu voyages large
Dans les lueurs de solaire de la terre
Tu nous laisses nous taire à ton écoute
Où tes maux à venir seront-ils pires
Que toutes les absences ridicules
Que toutes les envies de rire et de dire
Que ce que je veux vivre encore là
Simplement dans les nouveaux présents
Tu t'envoles avec le silence du sourire
Tu échafaudes des arbres du printemps
Tu envisages des peut-être latents
Nous avons l'envie de toi là soupirs
Nous espérons que ton voyage t'amènera
Dans nos éclats de dire ensemble
La mer moins agitée te poussera vers nous
Nous tous, le monde, aux formes rondes
Aux éclats de lumière dans les cœurs
Pour quel voyage nous as-tu quitté?

Il y a la pierre de la terre et toi
Libérée de ta matière de ton corps
Brulants ensemble des douleurs
Libérée des mots de sourdine et partie
Vers l'impossible conscience lancée
L'éternelle promenade les pieds aux vents
Les bras en l'air ni le haut ni le bas
Ne retrouvent leur sens dans la pensée
Pas de pensée cueillie dans la nuit
Tu as quitté ta nuit où la souffrance
Me ravage de te voir dans l'autrement
Là ton corps lunaire s'enveloppe
Hors de ces j'espère de ces reviens-tu
Hors de la montre enquilosée et nue
Qu'il nous faut oublier pour mieux attendre
Et demain ou juste après l'autre demain
Tu auras mal tu seras douleurs mais tu pourras
Tu donneras ce que tu voudras à la vie
Tu nous feras courage de tout pour ça
Ca ce qu'il nous restera de toi de ta vie
Ton envie ton charivari Hors du coma
C'est reparti

-12/10/2016-
(18h35)

Solitude
De l'être
Fini

Je n'ai pas fini
Le temps presse
Compresse

Écrase le passé
D'où je tiens
Je viens à la vie

Il n'est pas fini
Le monde
Paisible

Croise les doutes
Cherche les routes
De l'harmonie

11h45

mardi 11 octobre 2016

 





Tu as observé
Dans le miroir
A travers mes yeux

Rechercher le hasard
Et la vallée de la paix
Intérieure

Culbuté l'habitude
La certitude du partage
Loin de la marge

Et au centre du regard
Dans ton mot de silence
Retrouvé une route

La route de l'envie
Sur la plage déserte
Croisé des soupirs

11h06





Presque reconnu
Pourtant mon destin
Ne ressemble à rien

un soliflore
Sans son vase
Morose

Un souffleur de l'air
Dans un verre vide
Livide

Un guéridon
Mal calé
Sur le plancher

Tout cela a du sens
Dans la cadence
De mes mains

(11h10)
Peintures
Ne rejetez pas
Les regards

Ne diminuez pas
Les traces de doigts
Pour des surfaces

Des faces de toi
Ami de mes chances
De mes villages

Mes rivages boisés
Avec bosquets de chaines
Et clairières à verrous

Paysages de la sagesse
Est-ce votre visage
Où une confusion

(11h18)

Bouquet
De miroir
Et de fleur

Et le vase
Planté là
Dans ma vie

Posé sur le plat
D'un meuble
De porcelaine

Fragile n'est pas
Coquille de bois
Et immobile

L'eau de l'haleine
De ton parfum
De ton sain

(11h27)

L'ami
Tu me parles
Et me dis

Les silences arrondis
Éclats de pire
Il y a

Explication
Aucune
L'écoute

Assis sur le chant
Le crayon a dansé
Entêté de vie

L'ami
Tu me dis
Larmes

(11h52)

mercredi 23 avril 2014

 
Tu me
Pâle
Es-tu
 
Tu meurs
Vis
Ta vis
 
Vis à vis
De toi
L'es-tu
 
Malheur
A l'heure
Des valeurs
 
Pâle cible
Dis parole
S'y parle
 
Remue nu
Meu-tu ton pied
De nez à nez
 
Allongé plein d'été
C'est un rêve de printemps
Sans nuit l'automne
 
Croqué le bon
Le bonheur
Le leur de bon bonheur
 
Le bras plié
Ventre gonflé
Respire
 
Ton soupir se geste
Gesticule dans tes yeux
Heureux
 

 
La solide rue
Traversée à gué
Silence
 
Bruit de rude
Des voies voisines
Des lampadaires
 
Sorte de soir
De non partage
De cage
 
Seul à l'environ
Sable grain
Sans la plage
 
Sable dans la mer
Jamais seul
Dans le si silence

vendredi 14 mars 2014

 
 
Et faire et taire
Je marche dans mon recueil
La mobile envie
Et je te rencontre
De parfaire
Toi l'ennui
 
 
Et de dire écrire
Je pose mes maux
Les magiques mots
Et je glisse douleur
Dans le poème était
Sur des ennuis
 
 
Lier le pressenti
Soleil et lune
Le rencontré envahi
Planètes et fleurs
Le désuni
Poussez-vous
 
 
Pourquoi le ventre
Laissez mon esprit
Donne-t-il des larmes
Dans la paix
Quand se construit
Des Alexandrins
 
 
Un peu de moi
Dès octobre
Et de l'autre
Restez au printemps
L'incomprise façon
Pour mon calme
 
Etat un et deux


vendredi 3 janvier 2014

 
ouvrir les yeux
en plein soleil
regarde-moi
 
alors l'ami
que je te reconnais
que je t'envahis
 
que tu prêtes des mots
que des mots douteux
que je file distille
 
tu me donnes des envies
que de grands plaisirs
que je rumine et hume
 
amour trouve-moi
illumine toi et moi
qui précède le nous
 
un bâton à la main
la main dans la main
la main à la poche
 
alors l'amie
pour des voyages roux
pour courroucer roucoulent
 
tu me prêtes ton dos
à sac de ligaments
de ficelle à ficelle
 
la nuit revient à l'étoile
le jour revient à la lune
à l'entre nous du soir
 
amour couvre-toi
fulmine moi et toi
qui s'achève le nous
 
pour que passée la porte
redresse-toi et moi
et ressuscite en tout
 
alors amis
pour que ce monde si
pourquoi les rêves
 
je ne voudrais pas nourrir
à la faim de ma vie
allongés digérons
 
je ne pourrais pas courir
après ou encore avant
après nos espoirs
 
sont-ils vrai amour
sont-ce des courbes
dans le ciel
 
 
ça y est c'est fini
je ne dirais presque rien
ou peut-être moins encore
 
alors mes amis du silence
de ne bien sourire rien
le cœur en cadence
 
tu me pose la main
près du menton cou levés
près de mes pieds debout
 
tu me donnes des soucis
près de ma tête se secoue
et le doit la courte
 
la courte échelle des chaleurs
les dépose-toi en tout
dans le ciel

samedi 30 novembre 2013


J'ai subi
Je n'ai pas écrit
Mes rêves

Les paroles d'autres
Courages rejetés
Dans les allées

Côté jardin
Coûte que coûte
Quelques francs

Côté lourd
Et dialogues
Et vissés éjectés

Des viscères
J'ai subi
Je n'ai pas écrit


Enrubanner
Le plombier
De mes crèves

Désaffecter
Les mouchoirs
Et des mouchoirs

Le rhum s'en va
Hors de l'eau
Hormis la nuit

Désintégrer
L’existence
En avance

Et se maudire
Des élongations
Dans ses mains


Le torchon mou
Entre les doigts
Des virgules

Des exclamations
De ce mon nez
Entortillé

Des extensions
De ces pas
Pour fuir

Et le très rouge
Et le froid bleu
Et la neige

Pourtant lentement
Le ridicule se lance
Jusqu'au lendemain

A l'heure d'alors
A cœur par cœur
Et par paresse

Et pluie doublée
par le clignotement
Des lampes de lampadaires

De la nuit virgule
De ce soir éteint
Et de se moudre

Les pieds serrés
Dans les souliers
Avant ça avançait

Maintenant je sais
Je reste au chaud
Et je me rendors