Michel Marnat
le quotidien et l'art
dimanche 30 décembre 2012
L'oie sotte
Volage
Turpide
La squaw
Voie l'age
Stupide
Là l'oie
De la squaw
Sage
L'oiseau
De son tout
Totem
Aux vents
Cheveux natte
La squaw
L'oiseau
De l'eau
Palot
L'oie saute
Et vole
Et rauque
La squaw
Lotte et saut
Et se volote
Hors du ciel
Plane et beau
Se jette à l'aube
L'oie squaw
L'oiseau
A l'eau
L'effet
D'eux
Les feux
Autour tous
Tremblent des cris
Les bruits
Et l'oie squaw
Jets et balais
Ses geôles
Jaunes
et roux
de boue
Tout par dessus
Flemme foetus
Marche la squaw
Il éclaire
La voit
La squaw
Eclate
Ses ailes
De tonnerre
S'affale
Du vent
Du temps
Explose
La squaw
L'oie ose
Bras et doigts
L'oie s'élève
De tonnerre
Elle les ailes
Rien pour tout
Donner donner
La squaw là
Sorte de l'eau
Du beau
L'aile blanche
Chance
S'avance
Sort de l'eau
Tonnerre
Encore guère
Belle celle
L'oie pucelle
La squaw
les amis de mes amis
mercredi 31 octobre 2012
Je fatigue
Je pose les pieds
Dans la bassine
Lance mes doigts
Dans les mèches
De mes je veux
Crème de chocolat
Sur une miette de pain
Je tartine
Rince mes dents
En étalant
Ma litanie
C'est de la folie
C'est la cuvette
De mes pieds
Trace sur trace
Empruntes invisibles
Que je suis
De feuilles en feuilles
Bouton de fleur
Que je suis
Je pousse le chemin
Le visage suivant
Pas de pas de pas
Tige longue soleil
Porte bouton
Fleur
Et la machine avance
Bouton bouton de gauche
La machine que je suis
Avec tes plus
De vingt ans
Tu danses
Avec tes plus
de quarante ans
Tu t'avances
Avec tes plus grands bras
Tes pieds fragiles
Pieds chaussures pieds
Mes pas mes pas mes pas
Passent au lendemain
Et se donnent la main
Et après
Ce qu'il advient
Tes pas les miens
jeudi 27 septembre 2012
Vois-tu
La voie
La houle
Crois-tu
La foi
La foule
Les pieds
Chahutent
Les pierres
Les voiles d'habits
De chapeau gros
De canne à pluie
Et s'en vont
Et s'en marchent
En tous sens
Sabots lourds
Poussière poussières
Et vents au loin
Chapeau boue
Tremble le temps
Mous et fragiles
Graciles et filent
Les vestes tempêtes
Par tant de bruits
Partant en pluie
Et le soleil perdu
Encore plus haut
Alors s'agitent
Mettent leurs gants
Les gents défilent
En touchant
Les airs froids
De chacun
Mouchant coulant
Comme des rhums d'hiver
Des passages frileux
Des carnages
Dans les yeux
Une larme goutte
Bientôt vient le soleil
Alors les manteaux
Jettés aux bras
Etincelants piétinent
Chahutent les cailloux
Des pas de peu de foule
mercredi 29 août 2012
Et avance
En balançant
Le courrir
De couleur
En douleur
Le ciel est tres bleu
L'horizon des arbres
Emoustille le vent
Les violets orangers
Et les verts citrons
Abandonne
Les pas de deux
Vers le doux de soie
Les doutes des voix
Se partagent
Et galopant
Dans la saison
Dans la raison
De ne se donner
Le ciel
La douleur s'oublie
A chaque pas nouveau
A chaque regard
Embrassé embrasé
De la main à la main
Ne s'abandonne pas
Ne gicle guère
De la fontaine
Ne pas faire pousser
Pousser l'avenir
mardi 31 juillet 2012
Flamme
Volante
Flemme
Horizon de nuit
Puits de lueur
Coeur le long
Flamme
Insolente
Flemme
Puits de rougeur
Fleur des poches
Proche de la nuit
Femme femme
Flamme
Cerise
Fouler l'été
Frais sans bruit
Si solide
Mouiller le noir
Mer sans soucis
Si liquide
Pâlir roussir
Mouvements et nuits
Lumière mer
Sécher le soldat
Le feu de son arme
De ses yeux
Ce sont des souvenirs
Guidés par les galets
Dans ses regrets
Paroles molles
Folie polie
Et sons ronds
Etincelles jolies
S'étale sable
Aux bords du ciel
Sac ressac
Allées vendues
Venues
Branches changées
En cieux vieux
En cendres tendres
Flamme mèches
Voltige
Parole
26/27/07/2012
00h36
samedi 30 juin 2012
Cartilage de nuit
Maison longe
Avec serpence
Certitude de suie
De bois de chien
Avant sentence
Avantage de plage
De guirlande
De suffisance
Porter la flamme
Poser sur son centre
Une lunette ficelle
Tiens ton éclat
Dans les ébats
De la lumière
29/06/2012
18h36
mMm
jeudi 31 mai 2012
CE LUNDI 23 AVRIL 2012
Vois vois-tu
Ce que tu nous as donné
Et le coeur et la nuit
Un instant de suivi
De partager le bruit
De nos pleurs de nos vies
De nos sourires graciles
A des éclairs de rires
A se donner la mains
Se serrer contre l'autre
Entendre des paroles
Et les rêves
Vois-tu
Chaque regard
Est un espoir
Entends-tu
Les pas de nos envies
Parcourir les pires
Les pommes à la peau
Les cerises à la queue
Les pépins les noyaux
L'habit de notre vie
Du profond de nos coeurs
Les pleurs et les soupirs
Entends'tu
Nos souliers tendres
Marcher et entreprendre
Et si la route
Toujours trop courte
Et pleine d'alanguir
La vie la vie
Mains et demain
Pieds et chemin
L'oeil du bon
L'oreille et l'amitié
Le coeur le coeur
Construire des avenirs
Avec les espérances
Guérir et rougir
Viens veux va
Lance-toi dans le vide
De nos souvenirs
Chaque pensée transportée
Porte un pas de toi
Et ta voie
23/avril/2012
Ce sont les plis du ventre
Du passage passé
Du épuisé
Oublié sous le pont
Du crane vitrifié
Et du monde
Du vital salade
De la pistache
Ebouillantée
Et pose le trait de l'oeil
Sans que les très
Ne restent secrètement
Sans rien y voir
Sans rien y mettre
Présent sans regret
28/05/2012
samedi 31 mars 2012
Conditionnement
Etalon de son long
Tombé tout
Courrir vivre courrir
Condiment de ton ventre
Ouvrir donner ouvrir
Sentinelle liquide
Oreilles levées posées
Sur les troupes allongées
Ceintures défaites
Peintures garnies
Et danses de fête
Tu as vu venir
Tu as dû venir
Tu me tiens
19h31
lundi 27 février 2012
Pot aime
Une trace lancée
Sur le contour
Pour une place
dans votre esprit
Mots sèment
Sur le pourtour
Du mot tourné
avec les doigts
Tournure des maux
Aux sempiternelles envies
De changer de nuit
L'avez vous vu
Pour des chemins perdus
Et des rêves
dimanche 29 janvier 2012
Ce n'est pas une rencontre
C'est la trace sur le
Et le chemin secret
Sais-tu que ma vue
Se baigne du temps
Se laboure de coeur
Donne à nos silences venus
Une particule d'incompris
Vers des moments remplis
De mains de coeur
De promenades élancées
Et de si seulement peut-être
Alors si j'avais mille
Où dix milles et plus
Je poserai un baisers sur ta joue
Ce n'est pas une rencontre
Ou plutôt c'en est une
De partage en partage
De la baguette de pain
Aux mots de l'avenir
Et ne pourra suffire
D'être assis vis à vis
Avec des places d'encre
Sur les blancs du papier
De l'allumette transformée
En cailloux de maison
Pour y chauffer le feu
Ce n'est plus un dialogue
Ou plutôt c'en est un
Du passé à demain
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