samedi 31 août 2013


Comment ne pas pleuvoir
A la faim de l'été
C'est terminé

Passé regard d'espoir
Aux horizons blessés
S'abandonner

Encore ce souvenir
De l'enfant retourné
A ses lacets

A ses enfants qui jouent
Loin de là les mots
Poser distinguer

Au jour d'hui
Il n'y a d'ici
Répartir

Comment ne pas partir
Dans les sensations blondes
Lune lumière soleil

Ombre pénombre le rouge
Bouge les traits du dessin
De l'ancienne jeunesse

Face dessinée crayons
Feuilles blanches grises
Noirs des soirs

Du soir venu à moitié
Différent du rouge gris
Noir de la nuit

Moitié de la vie
Devenir retenir
Le temps

Comment ne pas crier
Courir dans l'ailleurs
Pour se et pour

Pas retrouver le ton
La couleur des bruits
Dans mes rêves

La rougeur des yeux blessés
Des larmes endiablées
Encore en silence

Douceur courte courre
Papillon dans les nuages
Mon orage

Souffle souffre
Pousse toi moi
Se refermer

Comment cela oui
Comment cela non
Comment je ne comprends pas

Arracher l'ampoule de son fil
Jeter les chaussons au loin
Au bout du couloir

Cracher son courage à plat
A plate couture  courir
S'évanouir

Attacher dans la poêle
Le muscle fatigué
Des fortes chaleurs

Lève toi lève moi
Miroir jette divin
L'image


Pleuvoir Comment
Partir Comment
Courir aussi

Et pourquoi ne pas vomir
Ce que j'aime le plus
Ton reflet de moi

Ton éternel grandeur l'espoir
Ton attachement au miel
Tes lèvres et mes dents

Sur la joue coule
Sur les yeux brillants
La pluie luit

Plus de dents à serrer
Plus de bras à couvrir
Plutôt plus tard