-Note
sur un piano-
-25/02/2018-
Dans
une ballade En pleine soirée
Le
mur a disparu Laissé le temps
Les
pierres du sentier sont toutes rangées
Les
pointes de boues écrasées ressurgissent
Rivalisent
de sécheresse et rebondissent
Sous
les pieds Les pas se dansent lentement
Comment
reconnaître les soirs finis
Comment
ne pas lancer ses bras aux nuages
Et
rebondir en sagesse dans ses rêves
Et
engloutir avec les doigts une bouchée
Une
bouffée d’air pur et limpide
Rivalisent
de tendresse et de lisse
De
ce qui forme l’envie de courant d’air
Les
lassitudes abondantes en journée
Comme
si les ravages n’existaient plus
Et
les bagarres n’avaient jamais existé
Comment
rouler sans les sentinelles grêles
Donne
plutôt de la nourriture aux rires
De
la passion à la couleur des doutes
Cela
suffit Ne relatez plus les souffrances
Étendez
vos figures dans la longue forêt
Et
si le piano racontait toutes ces choses
-18h31-