-Lune-Mienne-
-mWm-
-26/02/2023-
Il y a la pénombre Dans un tunnel Long Rond Et à l’autre bout
Lueur Tu dévisages mon inquiétude Tu laboures la paix de l’âme
Courage L’incertitude est comme une branche d’arbre mort
Elle tombe de haut Elle laisse revenir Une branche nouvelle
Elle craque Sous les pas du feu Et rejette à la lumière L’étincelle
Comment attendre Pour cueillir de l’arbre La fantaisie du fruit
Aujourd’hui Le bruit de l’âtre libère les silences de l’ombre
-20h29-
Il y a de la pénombre Dans la lumière improvisée A la vibrante
Conseillère à mon cœur Complice des infinis Sensible remuement
Le tunnel trouve Même la nuit La lueur sur l’arbre vieux
Sur le capiteux environnement De la croyance à la souffrance
Prendre un air libre de la lune Tu m’éclaires d’étonnement
Tu me vaporises De fines gouttelettes D’un espoir endormi
Aussi Se chantent Les anciennes douleurs En retour au bonheur
-20h34-
-Peine-Ombre-
-mWm-
-26/02/2023-
Dans tes yeux La lumière écarlate Les frissons de ne pas savoir
Si l’avenir sera Avec un gros tord-boyau du passé A cœur
Au centre De la torride chanson Des arbres et des troncs En tout
En échange solidaire Et en multiples vies Après la nuit
Dans tes yeux J’ai trouvé le solaire de la raison de vivre
J’ai croisé Avec mes cheveux relevés La senteur du rire gras
Ah Les mains sur le papier Un jeu viendra en sortilèges
-20h39-
Dans tes mains Aussi solides que l’espoir Il y avait des doigts
Sur la touche de l’assiette creuse Bien assise Bien posée
Sur le noir entouré de blanc Et de mobiles bienvenues
Sur le blanc écarté du noir Et au roulement des notes
Note ce que j’ai à te dire Je ne saurais pas La faim au ventre
Je ne plierai pas Dans les galères futures Elles ne sont pas
Pas à pas Sans regret La lumière change de lueur Soir
-20h42-
-Tu es-Mon ami-
-mWm-
-26/02/2023-
Mon ami Tu es celui qui n’a rien dit Tu as gardé la lumière
Tu ne t’emportes pas Le matin caverneux Et la folie guerrière
Tu établis l’ignorance Qui ne se gène pas pour s’enfuir
La croix des lieux entiers A ne savoir où aller Endiablés
La sordide valeur des rayons du solaire Moment clair
Ce sera pour enfin Quand demain dévie la grande source
Tu ne prononceras pas les mots La condamnation n’a pas d’horizon
-20h47-
Sensible Mon ami Tes mains posées à tes genoux De voir
De trinquer avec le souci de ne rien envahir Seulement
Si la pluie Au bout du tunnel Arrêtait les tourments
Si le vent tordait les gouttes De la rosée volée Perdue
Si se croire plus vrai Ne facilitait pas l’oraison
Le tordu a du retard Et laisse flamber Toutes les raisons
Je laisse passer la nuit Et je reconnaîtrai les couleurs de la lumière
-20h52-