samedi 30 novembre 2024

-Les pétales de la parole-

-mWm-

-04/11/2024-


Ce n’est plus la fleur du printemps

La lueur A travers le ciel clair

Les pétales de la parole Tombent


Au début Tendrement Sonore

Envie de marcher Entre les pierres

D’avancer A peu de pas de loup

A paresser Pour aller découvrir

Sur les marches La fleur des sables


Au début Christal Et tintements

La fenêtre Avec les mailles vitrail

Les couleurs traversent Ma tête

Plongent Vers les pavés usés

Et les mains en avant Pour autant

Pour Fragiles Passer les airs frais

Il n’est encore pas La fleur du printemps

-15h13-


Il est la contemplation des sépales

Des graines respirent Au vent

Aux tendres moments Silence


Ta voix A la clarté Du coître

Des pierres dures Adoucies des pas

Ton timbre chanter Sous ta tunique

L’habit traverse Le jardin Dieu

Et je n’entends que le clair du chant


Ton temps n’est pas fini Alangui

Ton silence n’existe plus Tu es là

Dans les fleurs De la terre tiède

Sous le soleil du soir Du matin

De l’instant Où il est si bassement

Du plaisir De surprise T’écouter

Avec le mot illisible Qui me porte

-15h17-


Scintillement

A la clarté

De la corde


Des champs

Autour des pierres

Résonnantes


Des refrains

Dans le calme

Sans larme


Sensible

L’autre pays sourit

De simple


La fenêtre

Nous laisse bâtir

Notre fleur

Le coeur

-15h21-





-Elle qui chantait Lui-

-mWm-

-04/11/2024-


Ce n’est pas Elle Qui chantait C’était Lui

Elle me dit Qu’elle est une génie Sidérale

Trouver sa vie Sortie de la lampe magique


Chansons enforme de prières Et de fleur

Un beau paragraphe Mélodieux

Dans mes souvenirs De mes soupirs

De l’écoute Que je fis d’elle Si belle

Une fleur Dans une lampe d’Aladin


Par le couvercle soulevé Sous ses pieds

Par la brillance De ses parois de fer

Dans la brillance Qui me lance

Je jette mon regard A tout hasard

A tout prendre Je me mets à divaguer

A envisager les douceurs du printemps

Et Elle m’éclaire Dans mon drôle d’air

-15h35-


Elle est si tiède De l’avoir frotté

Elle écrase le passé Vivre demain

Et son éclat de voix Si limpide


Son habit Comme des dentelles

Traverse ma peau Comme cadeau

Comme tendresse Dans les airs claires

Dan la mollitude De ma situation

Elle me redresse Elle me vite libère


J’aurai pu courir Sans faillir

Je pourrai rougir De respirer

Je vais aspirer Tous ces parfums

Tous ces mélanges De tout bonheur

Je suis sorti De la bâtisse triste

J’ai voyagé Dans mes belles idées

Et ton génie Ma belle Est de créer l’envie

-15h41-



Mes pieds Mes bras

Déchaine Mes doigts

De piété


Mes yeux La nuit

Tu a sortir de l’air

Ta lumière


Ton fil pensé

Endiablé et libre

A se casser


A courir A jaillir

A emmener mes rêves

De fleurs sêves


Le liquide symbiotique

Entre Toi et Moi

Tu es repartie

-15h45-




L’objet était posé Entre mes genoux

Il brillait Il Brillant Il était doux

Il me faisait pencher Vers ma belle


Chevelure A te regarder Brillante

Allant de l’avant Alliant l’allure

Avec le sortir du soleil Ronde fenêtre

Avec la pluie A l’avenir Surprise

Qui fera pousser La fleur du cœur


Tes lèvres compatissantes et lentes

La mélopée da douceur Matin voleur

De mes songes Car après disparus

Après Retour Le ventre m’exaspère

La pierre s’en suivi Par l’écrit

Par la découverte Du bel objet

Ton génie a perdu Mes rêveries

-15h52-




-Mes rêveries La vie-

-mWm-

-04/11/2024-


Mes rêveries La vie rêvée Démange

Vous êtes là Où sommes-nous

Qui êtes-vous Où irons-nous Ensemble


De l’objet scintillant Elle l’était

La première des anges D’Angélo

La dernière des mauvaises Telles quelles

La suite du lendemain Infiniment

Avec la passage du pont Aux pieds d’airain


Elle était Cet ange-là Je l’ai rêvé

Elle portait Des ailes de papillons

Avec du bleu Avec le long Portrait

Son nez sentait la pierre à feu

Mystérieux A vouloir Plus voler Encore

Etrangeté et filandreuse A ta gloire

Tu vis Dans mes rêveries Mes songes

-16h08-


Vous Toute belle poussette A pieds

A la roue du temps Où le paon roule

A la vitesse De ma détresse En sueur


Le cœur vagalâme Le cri synopsis

Les monstres Alambiqués Me trompent

Les misères De ne rien façonner De tout

Les carrières de pierre Et de galère

Ils portaient Les méandres Sculptés


Usés des vols De déliquescence d’être

Rusées A parcourir Tout mon avenir

Je n’ai rien fait Je ne saurai rien

Je veux voler Dans un tiède chagrin

Et mes aides qui vous me serez toutes

Avec l’ardeur De la subtile futilité

Tu as reconnu la fin 9a se termine bien

-16h15-


Les bandes sons

Sont volubiles

Clinquantes


Les tristes hivers

Transformés en printemps

M’aiment


Et m’amènent

A redonder de voir

L’or du noir


Hors de tout Toi

Tu voles En plus Encore

A l’étroit


Et les anges revivent

Dans de la pluie jolie

Dans mes rêveries

-16h18-




-Fini par commencer-

-mWm-

-04/11/2024-


J’ai fini par commencer A écrire

Flapi Sur ma table de chevêtre

Pleins de rêves Dégoupillés De vies


Aucun maléfice N’en pourrait tenir

D’’escarbille en escarcelle Volantes

De fragile A ma querelle Flottante

De qui De quoi De nous Rôdant

A travers mes lunettes Je me protège


A casse-tête démonté A piétiné

A mélange de couleur De rôdeur

A creuse-toi Un peu Le plein citron

Promet Aux temps De l’écriture

Envisage-Moi L’envie D’un seul drame

D’une seule fête Rogne et flapie

Et envahit De lourdes Et de bombes

-16h37-


Tu m’as dégoupillée le rires Détresse

Tu m’as apportée Un bonheur maléfique

Et tu m’as Et tu m’as Facile


A coups de main De poings A casse-tête

Au bout de bois Tournés D’escarbilles

A force de choix Que je n’ai pas vraiment

A tord A doigt A rose poix A la fois

Je poursuivrai De rires Mes regrets


Tu as été la génie De mes vérités

A casse-pied Je n’ai pas renoncé

Aucun maléfice Plus grand Plus gros

Et plus sabot Que mon cœur flapi

Je dénonce la réalité Il faut s’éveiller

Sortir De la lande du baladin

Et pour demain Revenir Et dégoupiller la vie

-16h46-





 


-Le silence Ce jour-là-

-mWm-

-11/11/2024-


L’avait fait Le silence Ce jour-là

L’avait palpé L’horizon vide

Et le vent n’a pas coulé De vérité


Un jour férié Avec comme activité

Les écritures De la vieille semaine

Des passés du temps Si volant

Avec peu de mots Des je t’écoute

Dans ces jour-ci Encroûtés de la vie


Un jour Où le drapeau battait

Au matin gris Avec la sorte de lumière

Avec d’observation Renoncement

Dénonciation Des vieux soupirs

Te de mémoire d’élégant Ce silence

Ce triste tourment Qui entoure

De mettre les mains Dans les poches

-15h13-



Tous en colonne Par deux Par trois

Tous glacés Et trop mal placés

Avec les paroles Si officiellement


Tous criblés de balles Sifflantes

Les corps par deux Dans de la boue

Les couleurs dévêtue De la terre

Les trous Aujourd’hui Couverts de vert

D’amertume Et de la chute drue


Tous dans le mélange des bruits

Des balles Des horreurs Des bombes

Et Aujourd’hui Le nouveau silence

Celui d’une paix Mal gagnée Et sale

Celui des corps Mal retrouvés

Celui des étendoirs A laver l’espoir

Tout est toujours A recommencer

-15h18-


Le silence pacifique Reste A ma porte

Les oiseaux Sont chez nous Remous

Les feuilles peuvent tomber Vertes


Le gris du ciel Vient des nuages

De la carcasse De ces saisons

Qui n’ont duré Dans les maisons

Qu’avec la chaleur Des cheminées

Tout est parti Bien déminé


Le silence D’un attardateur du cœur

Dans rouges souvenirs Jusqu’aux genoux

Des pièges à bras Dans les manteaux

Et le drapeau Sauf dans le vent

Le frais Le bois Le d’autre fois

Les noms défilent Il me fait froid

Les noms défilent Ces jours-là

-15h24-





-Une femme cierge-

-mWm-

-11/11/2024-


Une jeune femme s’approcha Cierge

A ce moment cireux Eclairée de l’intérieur

A l’instar D’une bougie Au teint ivoire


Un jeune homme s’éloigna Vierge

Aux sourires mielleux Dans la nuit

Le pinceau 0 lama Sur de la toile

Le ton de lavoir A tout nettoyer

A tout tracer A envelopper de clair


Le jeune La jeune Ivoire Semailles

Vierge Usée Cierge de l’éclair

Le tableau Etait d’un bleu rouge

D’un sombre clair D’une nuit de lune

La fillette regardait Regardait

Et en couple En frottement

La fillette les regardait naître

-15h47-



Dans les temps nouveaux Sans changement

S’en chancelant Des jeunes membres

A se porter A se gagner A rafistoler


Le tableau de crocodile A la belle lumière

Les larmes d’huile Et d’essence

De naissance Et de virulence

Les jeunes amants Sans faiblesse

L’un devant L’autre derrière Si fiers


La fillette Par la fenêtre De près

Passant devant le haut perron

Creusant son sillon De froid

Plaçant ses doigts Posant ses gants

Et le nez A la naphtaline Si droite

Sinon Elle aurait continué

Elle se serait glissée Dans le froid

-15h54-


Elle s’est échappée De ses sèves

De ses mains Qui se retiennent

De ses pieds A encore avancer


Assise Elle s’est assise Emportée

Dans ses yeux Rouges de lourd

Dans ses chants Au beau milieu

Sa tête s’en va Sa tête va mieux

Et son sourire A qui mieux-mieux


Assise Près de la jeune femme Là-bas

A jeter l’œil Et le pinceau Si haut

Sur le tableau Sous le chapeau

Dans les glaçures Sur de la toile

La main delà celle A la lente bougie

Les cheveux tombés Dans l’oubli

Il ne leurs restait Que peu de secret

-15h59-




-Pas pieds froissés-

-mWm-

-11/11/2024-


Sur le papier froissé Il avait posé

Il m’avait posé Un vrai lapin

Avec des cornes Avec des crottes


Je n’était plus La fillette De ce jour-là

J’avais grandi A la chaleur des bougies

A la teinte ivoire Du bord du soir

J’avais développé Des traces rouges

Dans de l’allure D’une secousse


Je n’étais plus le peintre à ridule

A dépeindre la soie D’autour

A parsemer de joie Le retour

Le jour venu Entier Férié

Où les soldats n’ont plus le choix

Ils doivent terminer De tout jeter

La paix Et le silence du lapin

-16h17-



Il avait des cornes Dans l’oreille

Des poils De tous poils En longueur

En largeur D’être Un froid lapin


Il n’était plus La fillette En miettes

Il s’était peint Avec ses riens

Sans le maillot De se tenir

Sans couleur De peau De peur

D’être transformé En pompier


La jeune femme Avait Sauf la bougie

Perdue L’allure De son génie

De sa pure démarche large

Et le jeune homme est arrivé

A porter bottes Et haut chapeau

A tenir la canne Dans son gant

Et en lapin Il avait posé se main

-16h23-


Il étai devenu S’était posé en lapin

En robe de bure En patte bonheur

En cœur De sautiller Devant Derrière


Il gambadait Dans la noue

En trois couleurs A cœur d’ivoire

En creuse passage En page Songe

En rêve de s’user Dans les espoirs

De porter Son vrai Dans ses traits


Sur le papier Il s’était reposé

Un lapin dru Un dessein cru

Un avenir A tout encourir

A laisser Et abandonner l’été

Le jour férié La jeune cierge

Le temps clapier Et les lueurs

La paix Sur papier En lapin posé

-16h29-




 


-Bleuté d’ambiance-

-mWm-

-18/11/2024-


C’était Pourtant On ne sait quoi

Une image Dans la cage du cadre

Et là Ravagé Je décline L’invitation


Elle m’a servi Un verre de glace

De redonner Un reste de sirop

Une parole froide Une pose d’hiver

Et sur le plateau Couvert de verre

Un paysage D’une autre terre


Ses enfants sont si polis Jolis

Ils jouent A cache-maillard

Ils reniflent Pas de chauffage

Les boissons Si robes Si bonne

A peine sucré Un goût d’acide

Et les teintes lumières Fades

Me lancent L’ambiance Bleuté

-15h08-



Je regarde le plateau Le plateau

J’y vois ma solitude perdue

Et j’ai envie De lancer la fuite


Elle a ouvert Une boite à biscuits

Des croustillants Des mots d’avant

Des trop usés Des morcelés

Et vient s’assoir Pleine d’espoir

A écouter Ce que je vais dire


Vous souvenez-vous Du feu de camps

Des arbres morts Près de la mer

Dans une eau Qui frôle le pétrole

Où la nature s’est échappée

De sa propre nature Silencieuse

Des vœux Des libres animaux

Qui va rendre La lumière A l’air

-15h13-


Le plateau Acheté Bien ailleurs

J’aurai apporté Du bel osier

Du ver à soie Sans une vitre


Elle s’est levée Pour emporter Là-bas

Dans une cuisine énigmatique

Les miettes de place De glace

Et sous les poignées Des poignets

Elle porte les restes De la conversation


Un glaçon Avec de la neige d’avant

Quand la photo De ce paysage

Pour lui dire Où la tiède chaleur

Où les parfums De ces animaux

Il y a le vide Le vide Plus vide encore

Il y a un village Trouvé Et perdu

Un souvenir d’air Vider son verre

-15h19-




-Efforts Et rester-

-mWm-

-18/11/2024-


Pour faire des efforts Et rester

Le choc avait été si fort D’hier

Pour se souvenir Des soupirs bleus


Elle était une vieille dame De drame

De ces anciens matins De pluie

Du jour Qu’on était Bien avant

Et c’est Elle Qui avait fui la nuit

Pour me revenir Sans espoir De la mémoire


Ses enfants De costume de glace

La place de la mer Et ses vagues

Et même de la saison Encore hier

Encore une pierre D’un noir bleu

D’un côté lisse D’un bord brisé

D’un lendemain Tout disparu

Qu’elle avait servi Sur un plateau

-15h36-



Le choc était si fort De l’effort

De chercher une autre Oh la vie

De s’accrocher Aux poignées d’osier


D’oser aller courir Sur le sable

De plonger Dans une plage

Avec le regret D’être la seule

A vouloir Partir Sourire Dire

Que sera donc Tous ces demains


Ses poignets étaient vilains Tachés

Attachés Aux rêves ridicules

Enfoncés Dans une inconscience

Pour s’aider A trouver joie

Mollesse sans faiblesse Soupirs

Regards boisés Bien sûr Ailleurs

Car ici Il y a le froid Bleu vie

-15h43-


Pour faire des efforts Sur les rebords

Sur les dunes Endimanchées d’été

Plus de choc Plus de montagne


Sûrement Nous allons repartir

Nous allons évacuer la ville

Nous irons Vite revêtus de rues

Du village tendre Jusqu’à l’avenir

Et nous trouverons Le bleu diable


Sûrement Laisser les enfants

Sans perdre le virage de la nuit

Elle m’aurait offert Un verre

M’airait casser quelques biscuits

Vidanger de sourire Le triste

La piste La promenade La glissade

Vers la fin du froid D’une autre saison

-15h47-






-Vielli plus vite-

-mWm-

-18/11/2024-


Dans l’espace Vieillir plus vite

Sous la pierre La glace froide

Comment nous reviens-tu


Et de retour De l’intersidéral sale

Et d’un discours Un peu court

De porter le temps Dépassé d’assez

De te revoir Te vois Te revoilà

Comme tu es vieille Et si belle


Comme un lundi D’une semaine

Comme une seconde De détour

Avec une démontre-moi L’heure

Dans le temps Dans le printemps

Depuis que tu es partie Il disparut

Il échappe de l’hiver De la bière

Dans le verre tiède Du plateau

-16h06-



Sur le plateau De la belle photo

Sur le choc Du départ Trop tard

Sur les saisons Reviens A la maison


Nous avons attendu Les enfants

Ils ont vieilli Ils sont repartis

Ils ont croisé Leur belle vérité

Les pierres cassées Les mois passés

Et ton retour A contre-jour


Nous voulons te voir naître Ici

Là Dans mes bras Laisser couler

Laisser se dire Pour tout redire

Laisser venter Pour t’éventrer

Et porter les enfants De naguère

Et lâcher la vie La si jolie Aussi

Aussi je me retourne Dans le bleu

-16h11-


Tu es vieille dame De mon âme

Tu es jolie De ma belle folie

Tu es revenue Le jour reconnu


Le jour Où le voyage était clair

A l’heure Où le cœur est bonheur

A l’instant D’un autre moment

Et si le fruit Et si l’oubli Dépliés

Par la mémoire D’encore croire


Je croyais Que le temps était vite

Je pensais Que le matin était vilain

Je voulais nourrir Ton courir

J’aurai préféré Ne pas te perdre

Je pensais Que la vie tait pleine

Je ne veux plus Je veux la plaine

Tes mots de la photo Tu es belle

-16h17-




 

vendredi 29 novembre 2024


-Si j’étais poisson-mWm-20/11/2024-

Et si Par habitude J’étais un poisson

Je serais tout petit Mais si joli

Je ne serais pas trop Mais si beau


Grandirai Dans une âme rase

Une ville De connexion En rond

De perception Aux teints Garçon

Au visage du sourire Du dire

Et je creuserai Dans mes secrets


J’y trouverai Le plaisir de rire

De tendre les yeux Du peureux

Du triste à raviver Mes vieilles couleurs

Des roses Sans épines Si dignes

Des rouges De passion Pour de bon

Des portes Avec une clé sacrée

Pour seulement Prendre ta main

-16h23-


Si j’étais ennuyeux J’irai à Toi

A te chanter Des contes de toujours

Où la quête Trouvée Au fond du lac


L’histoire finira Par encore l’espoir

Au bout d’une canne à prêche

Des mots Et de blanches asperges

Cachées Dans une terre fière

Pour sortir Et donner la saveur


Arrête tes salades Et les plaques à gratter

Tes silences de rêves Que tu fais En regret

Que tu portes Des autres Dans ta joie

Dans ta foi Où le plus recherché

Où hier a trouvé Dans un soupir

Ce que demain Tu aurais tant voulu

Un tout petit poisson Qui rend heureux

-16h31-




-Le soleil dans la nuit-

-mWm-

-20/11/2024-


C’était le défaut de trop Le soleil Dans la nuit

La pluie Dans les restes de sècheresse

Le regard Qui reproche Au bonheur


D’être Toujours aussi charmant

Comme le cadeau Sans un bruit

Un étale de fête Une harmonie folie

Un paquet redingote Au chaud

Et le poisson bonheur Par cœur


D’être tant Après avoir reçu

Les compliments du temps usé

Les revendications D’abandon

Les délires D’avoir trouver encore

D’un noir étang Un présent trésor

Où vont se coïncider Avec soin

La quête reconnue Dans les rues

-16h43-


Mon plus gros défaut De la gloire

Reconnaître Ce que tu es

Comme un monstre de l’étoile


Comme un fauve Chassé Avant l’été

Perdu Dans les hivers perdus

Chanté Dans les soirs En chants

Dans les champs De la belle graine

Aussi chasseur Que pleur bonheur


Comme un doute A faire la route

Une hirondelle A voir la belle

Une vie gagnée A s’essouffler

Une tendre envie De te dire merci

Et de te prendre Dans mon cœur

Pour partager Pour partager Entier

Que j’ai laissé Au mont de pitié

-16h50-




-La tour chinoise d’Epinal-

-mWm-

-20/11/2024-


Les images d’Epinal Et la tour chinoise

Les secrets De tous temps Au moment

A la seconde Où la pluie nourrit


A la minute Où mon cœur déborde

Où une cohorte de fauve Dépose

A l’hameçon Des vieilles chansons

Une couleur De toutes les odeurs

Avec la vie La nuit Sagesse de fruit


Sur l’arbre Planté Au pied de la tour

Avec des racines Pleines de jour

Des pour Des noms de rousseur

Des feux de braises La chaleur d’aise

La poudre à faire disparaître

Les ruines D’un très vieux bonheur

Qui riment encore Une fleur d’or

-17h08-


Imprimée De vendredi indigné

Gravée de routes Et de déroute

La carte du centre Du long ventre


Dans mon printemps Je m’éprends

Je me dispose Sur une plage

Sur un grain de rose sable

Où l’amour Autour de toujours

M’enrobe de joie M’envole De choix


Je peux choisir De te revenir Ivre

Vider le livre De ses pages d’image

De sortir de la suie De la cage

L’oiseau vivre Dans mon bonheur

Les rires Les lueurs Au petit matin

Les suivre Les sueurs Au long chagrin

L’image se caille Et Au pareil Veille

-17h17-




-Sur l’Everest-

-mWm-

-20/11/2024-


Je suis mon propre client Déjà enfant

Je ne suis pas mon roi D’effroi

Je suis une aide lamentable Qui cède


A la tendresse De te laisser exister

A la paresse De plonger et D’exprimer

Le chaud Le droit Un bout du bois

Dans l’arbre Au pied de la tour

A toujours limer Le jour entier


Parcours dans la montagne Une côte

Une déballe des sentiers piétinés

Avec labour des cendres Et des cailloux

Lors de l’escale De joie De drame

Trouver la longueur Des souliers

Des savates pluie Des bottes hotte

Et le mont du reste De l’Everest

-17h25-


Aplatir la montagne Sur la carte

Mettre des fils Les chants défilent

Etre avec les gants Des grands


Agrandir le Roussillon du pays

Avec les bosses de la chanson

Avec les vrais sous Du remous

Du dégout De planter l’argent

Comme un faux espoir De l’amant


La princesse A qui tu redonnes

La joie du puits Du épanoui

Du jour de froid A monter gros

A l’aide du long bâton Détord

Dans les habits Chahuter Au corps

Au mélange De ruminer Chaleur

De dire A l’esprit Ma reine Tu es Roi

-17h32-




 


-Jardin Japonais-

-mWm-

-25/11/2024-


J’ai glissé Sur le dos de la plante

Je me suis mêlé Du bel hiver

J’ai marché J’ai empiété Sur l’air


Dans le jardin De la plume d’ange

Dans les pavés De l’automne arrêté

Change ton labeur Et travaille

La belle pagaille Dans mes leurres

Alors Arrêter Le moment écarté


La belle demoiselle Si dentelle

Dans les frissons De la terre noire

Je n’observe guère Tout respect

Pas poser Sur le sable Les questions

Je divise l’instant Entre Elle et Moi

En gardant D’un pied La distance

Sur place Piétinant Mon impatience

-15h13-



Avec un bâton long De mes chausses

Des sabots frileux Ne pas avancer

L’écoute Me mener Vers le grand être


Il était long Avec une grise barbe

Ses chants Menaient Au silence

Je l’écoute Je renifle Ma solitude

Je mesure Le court Moment de dire

De ne rien répondre Je suis perdu


Une tasse de senteurs Des vapeurs

Saluer Au matin Le grand chemin

Le jour De faire crisser les pierres

D’admirer la solitude du rocher

Bien au-delà De branches de vent

Gien taillée Bien enveloppée

La rivière Du sable Et du beau

-15h17-


J’allais repartir Quand Elle a parlé

Sa voie Etait celle d’un bonze

D’un auteur De courts poèmes


Elle m’a récité Ma vie En quelques mots

Comme Me dire Que depuis un siècle

Comme prédire Le sourire du soleil

Avec ses mains frêles En petits gestes

Je n’ai rien compris Une chance


Le lendemain j’étais déjà Dans l’oubli

Pourtant le tissu de son voile Dansait

Dans une couleur D’un mélange doux

Dans ses yeux Chantant ailleurs

Le reste de ma vie Me posait le doute

Je n’aurai su Quelle route prendre

Si sa voix alors N’avait été là

-15h23-





-Neige sur le jardin-

-mWm-

-25/11/2024-


La neige avait quitté Le petit jardin

Pourtant Elle dansait encore

Sur les bords Des fleurs gelées


La neige volait Bien avant la pluie

Un rideau de blancheur Tendre

La main Dans un gant doux

D’ici A la nuit La chandelle

La belle froideur Nous endure


C’était Dans un caillou japonais

Une sorte de douceur D’une ruine

Des passages enveloppés de blanc

J’aurai aimé Le rond printemps

J’ai attendu Que la nuit douce

Me coule Entre les doigts De froid

Et j’ai courbée le dos En sabot

-15h42-



La pluie s’était enrobée de voix

Le champ Au loin Voulait dégeler

Et continuer Au pas Ma promenade


Te souviens-tu De cette gravure

Où les traits de bois faisaient les gouttes

Où chacun Se protégeait du poids

Du fragile mouillé Du fil soudé

Qui me mène Vers le trop trempé


Les plaques d’eau Le vent souffle

Le tard Ne pas trouver la route

Soutiens ton chapeau Bourrasque

Relève ton col Jusqu’à ton masque

Ne ris pas du monde essoufflé

Ne tire pas Sur la corde De pluie

Tu n’es pas encore arrivée Au chaud

-15h48-


Quand j’arriverai A la belle maison

Où Vous accueillez De raison

Les saltimbanques Des routes


Quand je poserai Sur le dimanche

Les gestes de trop De encore merci

Les paroles Je ne trouve pas les mots

Une sorte de tristes sourires veillent

A redire Dans une belle bienveillance


Dans la chambre Où l’on me porte

Où la matière Est si tiède encore

Où Sur le mur Rira l’estampe

Les poèmes Dans d’autres langues

Dans les couleurs Si hautes Si froides

Dans la teneur A tiède chaleur

Neigera-t-il encore Cet hiver

-15h53-




-Gaïsha-

-mWm-

-25/11/2024-


Joëlle était une si belle Gaïsha

Elle me porte Noël Elle me boit

Elle me voit Du froid aigu


Joëlle me rapporte Tous les vœux

Tous les noëls perdus Au poële

Aux soldats morts Au trop aigü

Au monde perdu De mes aïeux

Tu es la plus vieille des Gaïshas


Tu es si ficelle A me faire boire

A me voir soir Au roïbos

A la fenêtre Que vent cabosse

Que vais-je rêver de Joëlle

De cœur de joie De tout noël

De tout De ta route qui m’est aigü

Sous le poële blanc De la neige

-16h17-




-Boisson à la terrasse-

-mWm-

-25/11/2024-


Quand il a quitté La bel Gaïsha

Il s’installa Très peu dévêtu

A la terrasse D’un bar de Noël


Il se souvenait Des autres jours

Ceux Où le printemps Donne l’envie

Ceux Où le courage n’st plus cage

Où la course Des pieds devant

Se résume A ne plus vouloir


Dans les vertus De la boisson

Ni rïbos Mi poële à gratter

Ni de la chance Ni de la danse

Ni les coureurs de course à moitié

Ils les regardaient Se placer

Se croire Vainqueur Se soulever

Et battre coulpe Et tant hurler

-16h34-



Il s’installe dans ses regrets

Ses creux de ventre De boire Entier

De vilipender propre A l’arrivée


A la terrasse Du beau maçon

A sécher le béton A peine pron

A lisser les bords A creux A tor

A laisser prendre Dès aujourd’hui

Un nouveau bar La lune aigüe


Le bar était un poison Trop tard

Le couvercle de la soupe A échapper

Assis à sa table Il voyait vent

Bourrasque Cascade A renom

Avec les voisins Comme des ronds

De boire encore De parler sons

Et de crier Au départ de la terrasse

-16h39-


Dans le jardin écossais De boire

Sur la courte terrasse Se passe

De froid aigü De pleine vue


La belle Gaïsha Je vais Te revoilà

Je te découvre A d’autres bras

Je me doutais Dans d’autres plats

De la cigüe De mort aux rats

Aux pieds Du chemin De mes doigts


Je me suis enfui De bas De bar

J’ai écouté tomber la neige

Le vent heureux Une fleur siège

Elevée En toutes les vieilles saisons

Comme une foule Qui me détourne

De mon charmant De mon gênant

Et surtout De passer Un moment

-16h47-