-Les chaises de feu-
-mWm-
-09/12/2024-
Ta chaise
Laisse ma chaise
Cramponne-Toi
Fourmille
A l’école de la rue
Faut aller
Pourquoi courir
Et quitter classes
Et tableaux
Regarde
Le feu sous la neige
Des traces
Mes soupirs
Mes stylos beaux
Et mes écrits
-15h09-
Falloir
Courir loin du feu
A pied
Ma chaise
Pour regarder l’école
Brulante
De la rue
Dans le pré blanchi
De vieillesse
Et Toi Et Toi
Je veux m’arrêter
Chaleur
Journalistes
Les soldats du feu
Ma maitresse
-15h12-
Comme au zoo
Monté sur ma chaise
Que je traine
Je t’observe
A temps Le déclic
Tu m’observes
S’éloigner
Du froid de mon pull
Arrêtez
Et le sol blanc
Et la rue bouillasse
Et la neige
Regarde
Souvenir Audace
Avancer
-15h15-
Maman
Où as-tu placé
La photo
La graphie noire
Sur les blancs du sol
Du soleil
Des flammes
Des craquements
Des tombés
Mais où donc
Nous irons au bois
De l’autre côté
J’avais écrit
Un poème de neige
Il m’a brulé
-15h17-
-il n’a pas menti-
-mWm-
-09/12/2024-
Il n’a pas mentit
Et rien ne signifiait
J’écoute
Il continue
Avais-je raison
Il balbutie
Il extrapole
Lui fait confiance
Il caracole
Et ces vocables
L’air véritable
Il me dévie
A force d’écouter
Le me concentre Centre
De s’endormir
-15h58-
Sa voix disparaît
La pluie A la piscine
A dos
Je ne suis mis
La petite voisine
A la chaise
En amitié
Dans sa grimace
J’étais enfant
Je m’envolais
Entre deux suaves
J’estomaquais
Je déroberai
Aux temps Des nuits
Je me réveillerai
-16h03-
Mon ami lit
Sur mes lèvres pincées
Le doute
Le ne pas comprendre
Le camion aux pieds tendres
Les racoleurs
Il vendait des cravates
Des tableaux
Des tout Des riens
Il m’a même vendu
Une nuit de sommeil
Dans ma propre maison
J’en serai heureux
N’as-t-il expliqué
Il n’a pas mentit
-16h07-
Pourquoi en rire
La leçon est simple
S’épanouir
Trouver camions
Pneus Chaussons
Et aviateurs
Fermer les yeux
Penser à la voisine
Sortir dans la rue
Devenir oiseaux
Derrière les rideaux
Sans s’évanouir
Se réveiller
La seconde encore fatiguée
A disparu
-16h11-
-Livre à mon chevet-
-mWm-
-09/12/2024-
A cheval
Sur mon chevet
Me livrent
Des pages libres
Des mots grattés
Des signifiés
Des lignes grises
Un peu de règle
De la matière
Des drôles de vies
Des nuits d’envie
A ne pas dormir
Il m’a menti
J’étais fatiguée
De ma journée
-16h33-
J’avais trainé
Dans ma folie
A l’affini
J’étais rusé
Sans travailler
Les yeux usés
J’avais fleuri
La couverture
Et la bordure
De mon carnet
Les sons perdus
Milieu des rues
Et j’ai fermé
Pour m’en aller
Des mots dictés
-16h37-
Son titre
Très long Très court
L’en avait un
En lettres d’or
Aux poids des sables
De son décor
Des dessinés
Je partirai en rêves
Des périmés
J’odalisque
Tous les matin lisses
Lance le disque
Et trente tours
La belle musique
Dans la cour
-16h40-
Pourtant jeux
La lumière Aux lumens
Et le follet clos
L’histoire invisible
Des contes racornis
Des solutricines
Des pansements collés
Sur des estomacs ronds
Pour de bon
Parmi les fruits
Dans les panières percées
Pleines de synopsis
Ne rien lire
Mais y penser
Pour s’en rêver
-16h44-
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