-Les bisous de la mer-
-mWm-
-21/09/2024-
Les bisous de la mer Dans ses bras crochus Tordus
M’emmènent Sur le soir A perdre Dans la tempête
Mon soupir autonome Et mes pieds en écume
Que le tendre a verni Terni Et emprisonner Ici
-00h27-
Les bisous sont amères Dans les bas de la dure rue
Les pancartes perdent Les dires Des longues directions
Elles m’embarquent Vers les insomnies Du gros cauchemar
Vers les grillages A porte plantes Des pieds cassés
Passent les environs Pour ne plus tomber En certitude
En croisant Des cœurs Qui ne sont pas du bonheur
-00h32-
Les lèches vitrines Les cockpits Et les prières de chics
Les cocktails ivres de livre Et visites des oreilles vides
Les mèches critiques A mettre En pression Pour leurs progrès
Les temps laissent passer l’étang Noyé dans de l’être
Les comment sarcophages Et les pourquoi En volage
Et où se cachent les amours éternelles A ma belle
Les rires envenimés Les cris désaltérés Et ses yeux creux
Elle m’avait pris le ciel Les vite tournés en bielle
Elle m’avait dit A la façon d’une mère comme traître
Ajouter du retard A la façon Bagarres et distencieux
Elle voulait des bisous Des encore bisous Est-ce la mère
-00h40-
-Bisous de lune-
-mWm-
-21/09/2024-
J’aime ton nez de clown Tes cheveux encore bruns
Et tes bisous de lune Ton sourires Aux yeux de prunes
J’aime tes mains Sur mes reins Et les pleins de runes
Ou la vérité indigente Explosera En longs jours
-00h44-
Et j’aime tes bijoux Tes bisous Tes peaux d’âme
Tes sévères circonstances Qui iront Dans tes bras
Dans tes bois de légende Comme c’était longtemps
Tes plats de caresses Sur ton visage de rondeur
De songeur Qui suis-je Quand je te reçois bisou
Quand bisou Tu m’enlaces Rêves hauts Têtes basses
-00h49-
Comme je t’aime Si radicalement Comme une mie calmante
Comme la croûte d’un pain Qui croustille Dans tes mains
Et tes saints Aux prières Ronds Comme les matins
Comme l’articulation D’un passé de jeun D’adolescentes
Tu me mangeais Tu m’engouffrais Et tu me reniflais
Des ronds bisous Des bisous ronds Et des bonbons bijou
Qui que tu reflètes Tu es le soldat de mon bel air
L’errance va finir Tes bisous vont recommencer
A l’âge d’un demi-siècle Dans la pièce de mon être
De modeler ta peau J’irai me promener En bisous
Et du soir au matin Je rêverai toujours Comme un sourd
-00h56-
-Un beau bocal-
-mWm-
-22/09/2024-
Un beau bocal Calé dans la case Du cadastre
Dans un village plage A début de l’une rue
Avec un unique croisement Quand ils se creusent
Dans l’eau tiède Nourrie de silence Les poissons
-23h03-
Rond récipient Au pied rond Au voyage rond
Ils sont Au moins deux Et d’eux apparaissent
Les routes velours Les miettes feuilles d’algues
Les mélanges de l’éclairage Dans la cage
Les tendances A se ressembler A doux mélange
Avec un arrête-Toi Qui n’a pas exister Les poissons
-23h07-
Les poissons écoutent Dans l’eau claire L’éclair
Le flash de la lumière Qui n’est pas éteinte
Et teinte de jaune-violet Avec du rond rouge
Avec une sieste De les regarder De les garder
De tenir la sentinelle De rouge De droite
Dans les gaucheries de la navigation A l’œil
Au seuil de leur chemin De boite De beau
De route Etalée de fleur mouillée Ça danse
Les poissons se lancent des directions environ
Les poissons se creusent des routes En tous sens
Mélanges des passages Devant mes yeux Les poissons
-23h13-
-Les crétins du poisson-
-mWm-
-22/09/2024-
Les mains en cathédrale Comme une tête de poisson
Les pieds posés Par là A plat De la honte
Les encore raides Parfois à genou Aussi debout
Iels sont ensembles Dans l’allée Où y a
-23h16-
Allez Où il y aura des distances Avec le haut
Où se croisent les bras Tétés Vers le très ciel
Où s’étendent les pattes Ne portant presque rien
Ne disant Deux siècles d’avant Et alors après
Il est né En sens Renverse Avoir tout En avant
L’homélie de retard Comment le temps des mains
-23h21-
Allongées Sur les glacés De pierre Si plate
Le cadastre du sentier Comme des labyrinthes
Le cadavre de la renaissance Est-il vraiment parti
Il ajuste échappé A corps Et à prix Et dort
Puis la porte s’ouvre comme une pensée penchée
Comme un radical entendement Lui Partons
Voyageons Comme les poissons En tournant En long
Songeurs Dans le silence Dans la vacance des oublis
Ecouter les cœurs blessés Les portes des pleurs
Attentives Les conditions de sourire Se démontent
Nous serons les crétins du poisson Sur cette pierre
-23h29-
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