samedi 28 septembre 2024

 

-La frite même plusieurs-

-mWm-

-12/09/2024-


Elle avait la frite Même plusieurs Des frites

La frite de la joyeuse retombée De la rencontre

La frite du dialogue évanescent Renaissant

Et les frites s’entassaient Dans le chaudron

-23h26-

Elle avait le courage De mettre pied à terre Atterrée

La vitesse de sa pensée S’envolait de plus Et de plus

La longueur de l’enjambée Tombait de haut

Elle frisait ses envies De plus en plus Rythme

Et concourait Aux études Dans un bain d’huile

Elle faisait luire La soupe aux étoiles Avec la frite

-23h30-

Les frites se recommandaient Le plaisir Et le dire

Etaient salée Et piégée Dans la vie maigre Là

Avec cartilage de sueur D’avoir tant voulu

Avec tendons nous la main Jusqu’au cheville

Avaleur de soi De manger D’avaler les choix

Etaient séchées Avec le sommeil De trop d’attente

Avaient enveloppé De viande La frite Oh Patate

Ainsi parlaient Les mâchoires vengeuses De

Continuer à digérer Les compliments de courage

Avait la frite Faisait la nique Avait trop la frite

Et Lui Regardait L’assiette vide Son bonheur

-23h36-



-Le chaudron et sa frite-

-mWm-

-12/09/2024-


Le chaudron contenant la graine De la mer écumeuse

Le flacon D’une goutte d’eau Ne servait Depuis longtemps

Et la boite en feu Canardait de ses rayons de joie

Ainsi Elle grandissait En regardant Sa frite

-23h39-

La cuisinière touillait De sa cuillère En tronc d’arbre

Elle portait le temps Dirigé vers le levant Le matin

Elle sacrait le jour En cultivant De la belle soupe

Et étalait Sur le torchon de fils Ses rodomontades

Comme coïncidence Il n’y en a pas De la frite

L’enfant Laissait se moucher Ses joies immenses

-23h43-

Sur le feu Le cuivre valait de l’or Et la lumière

Elle portait Les frites de son cœur Plein de valeur

Elle connaissait Le rien Et avait envie de ce tout

De ce monde Dévalisé par les couleurs De l’argent vif

De ce dépassement Où il fallait tout recueillir

Même les zestes de la joie Envahissante Et frêles

Même l’acrobatie de comprendre tout Avant d’accepter

D’être en accord Avec le rien Qui menait A la ronde

L’équilibre Jaillissait Dans les rêves des longs matins

Et sur un pied Le pas crapahutait A chaque pied

Ça cloche Avec un tintement De la frite Du chaudron

-23h49-




- La luge minable-

-mWm-

-13/09/2024-


C’est la luge minable Mains des cheveux de neige

La luge admirable Les pieds calés De froid

J’aurai retiré mon blouson Et ta tiédeur douce

Tes yeux Droits devant Me glissent De régal

-21h50-

Et ça urge Et ça boit Et les flocons connus

Et la glissade lâche Un cou à droite De tes bras

De tes doigts envahissants Que je sème Vent

Le soleil a tout perdu Et le rideau de blanc beau

Et le nuage vertigineux Autour de l’avalée

De manger la vitesse Dans la luge finale

-21h54-

Et ça cuve La joie Des glaçons de montagne

Et ça rude les foies Les façons de glissades

Les muscles troublions Se tordent Se déforment

Les lunettes éperdues Et la neige ventrue

Chacun recherchera Le cœur De l’avalanche

Juste le bout des doses Des boissons chaudes

Des buissons chauds Des arbres verts Et

Etat de la fatigue A encore avancer Descendre

Et encore s’éloigner Le sommet de la tête Lasse

Fatigue Remonte Du grand sol Blanc Soleil

Ingénue Démontée De la ficelle La luge

-21h59-




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