-La frite même plusieurs-
-mWm-
-12/09/2024-
Elle avait la frite Même plusieurs Des frites
La frite de la joyeuse retombée De la rencontre
La frite du dialogue évanescent Renaissant
Et les frites s’entassaient Dans le chaudron
-23h26-
Elle avait le courage De mettre pied à terre Atterrée
La vitesse de sa pensée S’envolait de plus Et de plus
La longueur de l’enjambée Tombait de haut
Elle frisait ses envies De plus en plus Rythme
Et concourait Aux études Dans un bain d’huile
Elle faisait luire La soupe aux étoiles Avec la frite
-23h30-
Les frites se recommandaient Le plaisir Et le dire
Etaient salée Et piégée Dans la vie maigre Là
Avec cartilage de sueur D’avoir tant voulu
Avec tendons nous la main Jusqu’au cheville
Avaleur de soi De manger D’avaler les choix
Etaient séchées Avec le sommeil De trop d’attente
Avaient enveloppé De viande La frite Oh Patate
Ainsi parlaient Les mâchoires vengeuses De
Continuer à digérer Les compliments de courage
Avait la frite Faisait la nique Avait trop la frite
Et Lui Regardait L’assiette vide Son bonheur
-23h36-
-Le chaudron et sa frite-
-mWm-
-12/09/2024-
Le chaudron contenant la graine De la mer écumeuse
Le flacon D’une goutte d’eau Ne servait Depuis longtemps
Et la boite en feu Canardait de ses rayons de joie
Ainsi Elle grandissait En regardant Sa frite
-23h39-
La cuisinière touillait De sa cuillère En tronc d’arbre
Elle portait le temps Dirigé vers le levant Le matin
Elle sacrait le jour En cultivant De la belle soupe
Et étalait Sur le torchon de fils Ses rodomontades
Comme coïncidence Il n’y en a pas De la frite
L’enfant Laissait se moucher Ses joies immenses
-23h43-
Sur le feu Le cuivre valait de l’or Et la lumière
Elle portait Les frites de son cœur Plein de valeur
Elle connaissait Le rien Et avait envie de ce tout
De ce monde Dévalisé par les couleurs De l’argent vif
De ce dépassement Où il fallait tout recueillir
Même les zestes de la joie Envahissante Et frêles
Même l’acrobatie de comprendre tout Avant d’accepter
D’être en accord Avec le rien Qui menait A la ronde
L’équilibre Jaillissait Dans les rêves des longs matins
Et sur un pied Le pas crapahutait A chaque pied
Ça cloche Avec un tintement De la frite Du chaudron
-23h49-
- La luge minable-
-mWm-
-13/09/2024-
C’est la luge minable Mains des cheveux de neige
La luge admirable Les pieds calés De froid
J’aurai retiré mon blouson Et ta tiédeur douce
Tes yeux Droits devant Me glissent De régal
-21h50-
Et ça urge Et ça boit Et les flocons connus
Et la glissade lâche Un cou à droite De tes bras
De tes doigts envahissants Que je sème Vent
Le soleil a tout perdu Et le rideau de blanc beau
Et le nuage vertigineux Autour de l’avalée
De manger la vitesse Dans la luge finale
-21h54-
Et ça cuve La joie Des glaçons de montagne
Et ça rude les foies Les façons de glissades
Les muscles troublions Se tordent Se déforment
Les lunettes éperdues Et la neige ventrue
Chacun recherchera Le cœur De l’avalanche
Juste le bout des doses Des boissons chaudes
Des buissons chauds Des arbres verts Et
Etat de la fatigue A encore avancer Descendre
Et encore s’éloigner Le sommet de la tête Lasse
Fatigue Remonte Du grand sol Blanc Soleil
Ingénue Démontée De la ficelle La luge
-21h59-
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