vendredi 31 janvier 2025





-Commence l’ainée-

-mWm-

-06/01/2025-




Le nouveau

Quand commence l’ainée

Des années


A ronfler

A ne plus obéir

Aux mensonges


J’ai résolu

Tout va se déranger

Changer


La vie pleine

Sauf les gros défauts

Pleins le dos


Alors

Tu es ma très nouvelle

Je t’attends

-15h05-


Un chiffre rond

Comme sans un ballon

Voleur


Tu as cambriolé

Mes envies et mes rêves

Tu m’as maudit


Tu as Espiègle

Atteint de fruit

Ma volonté


Alors je placerai

Dans le centre du rond

Ta belle augmentation


Mon ventre

Se pousse Prends la place

De la grâce

-15h08-


Bientôt

Va renaître le sentiment

De l’air


De l’envol

De l’arbre frivole

De la pluie


Pousse-moi

Viens casser mes habitudes

Toutes mes virgules


Les songes ronds

De toutes les années

De l’absence


Et Aujourd’hui

Les roses redéployeront

Leur candeur

-15h11-


La grandeur

Du monde fantaisiste

Du bonheur


La douceur

De piocher les racines

De la joie


De se regarder

Et de revoir joli

Le banc public


L’arbre soleil

Avec ses écus frémissants

De sagesse


Pour cette année

Je donnerai A qui veut

Le peu que j’ai osé

-15h14-





-Année asticoter-

-mWm

--06/01/2025-




Pour l’année

J’ai si vite pêché

Asticoter


Ma mollesse

A prendre le verre

Le désopilant


La boisson sale

Comme une rêve de s’endiabler

La montgolfière vide


S’écrase

Le patronat décrépite

Sourit


La quête

Du mensonge absout

Et de la rue

-15h39-


Désopiler

Avec un rince doigt

Et le droit


Avec ma canne

Je jetterai à la mer

Les restes du père


Le frisson

De trop de vent

Et de vantardise


Se disent

Tous les ouvriers grillés

De faillite


J’ai écouté

Je faisais parti d’eux

Du groupe heureux

-15h43-


Le lac mentait

Il promettait Il soulevait

Les envies


Mais il était vide

Marron apportait les boissons

Glacés


Brun

Etudiait les tempêtes

Sur des pancartes


Terre de sienne

Voulait prendre des couleurs

Au soleil


Mais où donc

Devant le grand chef

Nous avions tué

-15h47-


Le temps

De vouloir cravacher

Les années passées


Les nourrir

Les petits et les glands

A croquer


Nous ne savions

Alors Nous disions Alors

Dehors


Soudain

Rien de si vite Alors

L’incendie


Le temple

Du travail Et de la gloire

Avait brûlé

-15h51-






-Allons dehors-

-mWm-

-06/01/2025-




Une pièce

Une feuille brillante

Un chocolat


Une boite

Pétillements et papilloter

Est pleine


La table

Partout les petites assiettes

Et la fête


Le lendemain

Quel jour étions-nous

La veille


La sereine

La sage pourtant vilaine

Cette année-là

-16h04-


Une pièce

Avec la fenêtre vieille

Rideaux


Chapeaux

Les messieurs s’échappent

Du silence


Les mots

Moins réjouissant que

Les maux


Le dessus

Les tissus blancs

Et les pardessus


En quelques larmes

Le sort en était jeté

Allons dehors

-16h08-


Une boite

Ce n’était pas une boite

Un compotier


Déformer

Mes sourires auraient échappé

A la tristesse


A la liesse

De ceux-ci perdus

A la cour


A l’hirondelle

A la frayeur du vent

A la présence


Un chocolat

Un emballage verni

Un gout joli

-15h11-



Commencent

Les tourments tournants

L’indigestion


Aller courir

Sortir de la matrice

Des douleurs


Se pencher

La montre n’indiquait rien

Démesure


Défiguré

Vider de mes souvenirs

Je suis revenu


Les chapeaux hauts

Manteaux noirs et linceul

Seul Tous repartis

-16h15-



 

 

-Couleuvre-

-mWm-

-10/01/2025-



Une Si j’étais

Une serait une couleuvre

Stomacale


Bien pâle

Bien câble de mirette

Bien verte


A peine mur

Ou alors En brique

Bien crue


A peine

A force du croyable

Etalable


Etable

De la paille avancée

Plutôt le foin

-20h06


Et si ess ai

J’étais une sieste

Dans la crue


A raz-bord

De l’eau De l’autel

Des pierres


A croire

A vouloir ramasser

Au râteau


A fond de l’eau

A bond de cigogne

Dans l’herbe séchée


A rond du beau

La mue qui serpente

A peine couleuvre

-20h09-


Vert doux

Verni Ni amusant

Vers tant


Vernissage

Sur l’étang La plage

Les pieds mous


Les moulues

Des quêtes dérubannées

Des rues


Et en hiver

Il n’y a plus de toit

Reste le blanc


Le noir folie

Coquille de la nature

Enfin couleur

-20h13-






-Mémoire de porcelaine-

-mWm-

-10/01/2025-




Ça porte

Porcelet Porcelaine

Mémoire


Te souviens-tu

Des tas de mollesses

Et de feuilles


Des pages décrites

D’écriture De pur

De mélangé


De battre

A terre La terre La guerre

Naguère


Le soldat

Dans la boue blanche

Sans la faïence

-20h52


Sculpture

Brillant Combattant

D’allure


Les bras jetés

Les jambes cassées

Avaient été


L’apporte vie

La jolie nuit d’attente

Sous la tente


L’avait ramassé

A coups de boue Debout

La vague du soldat


L’était sauvage

C’était d’un autre temps

Peut-être demain

-20h55-


Te souviens-tu

Les bras comme des clous

D’échafaudage


L’empreinte

La trace d’écrasé de teinté

Tu De blanche


Tu De devant

Placé dans le four chaud

Auprès des sabots


La douceur fraîche

Bien autant Bien après

Sur le buffet


Et se réformant

Les doigts Les outils rôtis

Mémoires déformées

-20h59-






-D’un boudin-

-mWm-

-10/01/2025-




Assiette de porc

Vole au vent D’un boudin

Blanche


Miettes franches

Avec sa cuillère d’or

Dévore


Sieste ressort

En quelques actions

Passion


Il digère

Elle essuie sa serviette

Portée frais


Elle digère

Il enfile un bout de liquide

A peine alcoolé

-21h48


Elles l’ont mérité

Le plateau de sauce grillée

Boudons


Ils l’ont attendrie

La pièce de ficelle polie

Au four aussi


Et le manger

Le prendre Entré dedans

La bouche


La louche

La saucière relevée

Le plat vidé


Et le comment

De l’assiette De boudin blanc

J’étais friant

-21h52-


La vinaigrette

La cuillère coquette

Sur ses lèvres


La langue fendue

La partage L’a rendue

J’aurai voulu


La lame coupée

Dans le gâteau gratin

Je l’aimais bien


La flamme ôtée

L’alcool Vite les alcools

emportés


la fête bateau

baudruche de port

Vole au vent

-21h57-






-Maréchine-

-mWm-

-10/01/2025-




Fil de soie

Le sentier maréchin

Je suis perdue


Mes pieds salés

Le train de nuit Parti

La côte


Le sable

A la teneur de boue

L’eau en dessous


Et la pierre

Loin des lignes Des rires

Des rimes


Ma carte

Qu’une carte postale

Je suis perdue

-22h28


Va de soie

Brillant A la lune

Sur la dune


Pas de quoi

Enroulé dans le vent

Vole au vent


Le fil guide

Mes lunettes tempête

S’émiettent


Le fil se voit

Dans le parcours sourd

De la mer


Comment faire

Ou bien le sentier Ou bien

La rive d’hier

-21h32-


Les arbres

Larmes de la terre

S’affolent


Déforment

Les taches d’eau

Badauds


Ils repassent

Enfermés En carapace

Mouillés


Souillées

Les soirs u fil s’effilent

Se débinent


Je me suis assise

J’ai regardé la lune

Jusqu’au jour

-22h35-




 


-Et les plumes-

-mWm-

-12/01/2025-



Voleuse

Voilière de pierre

Par terre


Plume

Lune de bréviaire

Prière


Ecrits durs

A l’encre emphatique

Subliment


Emportent

Les sales caractères

De naguère


Et l’oiseau

Boisseaux de pins

Et d’arbres

-22h59-


Gangster

L’air avide du temps

Embarquer


Dilapider

Les trésors de castor

A la rivière


S’en volent

Les mirettes élevées

Haut du col


Les oiseux

Fument les nuages

En tapage


Et ils crient

Et ils perdent les vents

Et les plumes

-23h02-


Sauvages

Les canaux des polders

A l’arrache


A la rame

La dame chapeau

A plume


A beauté

Voter pour les moineaux

bruyants


A manger

Sur les feux calembours

En retours


La voleuse

A contourner la lune

Poseuse des plumes

-23h06-



Couleurs

Assez de plumassiers

Bonheur


Il frivole

Le manteau de l’homme

En queen


En reine

De lancer les jeter

Rengaine


En s’affolent

Les estourbilles drôles

En pôle ville


Sa campagne

Pour un nouveau voyage

Plume de cage

-23h10-




-Vitrail-

-mWm-

-12/01/2025-



Caserne

Plateaux de Platon

Déserte


La verte

La lumière se caille

Vitrail


Si tôt

Trop de verres taillés

Vit trop


Trop vite

Trotter entre les plombs

Pour de bon


Pourchasser

Paillasser la lunette

Transparente

-23h31-


Apparentes

Les glaces glacées

En miroir


Diffusantes

Les couleurs de l’âme

Diaphane


Epurées

Juste posées Du mur

A la travée


A l’attrapée

L’œil silencieux des pas

Pas vieux


Passereaux

La tête aux nuages mieux

Que la fête

-23h35-


Tailler chasseur

Le labeur de cisailler

Le cœur


Dans la pierre

Lumière de dimensions

Prières


Rinçons

Les sommets des vitraux

En citron


En tête

Le raie de l’étincelance

Se danse


En pied

La couleuvre de la couleur

Nous épie

-23h38-



La fleur

La rose de pétales sales

La rosace


La face

De l’être arrivé en l’air

Trop fier


Estropiées

Le singe Sous les branches

Change d’été


Et la fraîcheur

Le cœur envisagé de pleur

Sans la laideur


Tout est écrit

Dans l’image de cage

Du haut vitrail

-23h42-



 


-Elle la boîte-

-mWm-

-13/01/2025-




Elle aboie

Elle La boîte en bois

Que je bois


Je revigore

Le temps des souvenirs

Avec dedans


Sculptée

Etendue sur la table

Avec un leste


Ne pas voler

Et le contenu dure

Et s’allonge


Le printemps

Voulu connaître le printemps

De la boîte

-15h12-


Elle aboie

Elle grince des sens

Et s’étend


En bois

S’étale sur le présent

Avec d’autres


Les nourrir

Curiosités et inventions

Je cherche


Je vois l’air

Le craquement des gonds

Et la clef


Pas de serrure

Surement un piège

Plein d’allure

-15h14-


Dans un carré

De branches et de menuisier

Et la gouge


Parallélépipède

A moi bipède Je pense

A la recherche


A ses envies

De scruter plus près

Et d’ouvrir


Ne pas forcer

Etonner de ses surprises

Enfoncer


De l’autre côté

Il y a aussi le bruit

Du chat Beauté

-15h17-



Que chercher

Pour ce que le dedans

On l’y mettra


La cache sauvage

De la vieille découverte

Antique


Authentique

Des feuilles Des feuilles

Ecrire


Deviner

Sa propre pensée

Imprimée


Comme le relief

D’un festin de la vie

Et du jour

-15h21-







-L’année-

-mWm-

-13/01/2025-



Du pain pané

Dans la sauce gâtée

De vin


C’est l’année

L’autre Celle d’hier

Envolée


Celle glacée

Des vents de sidération

Et de l’usée


Alors

Au réveil Rien de plus

Une plume


Une horloge

Qui ne tinte jamais

Mais Pourtant

-15h40-


Une aiguille

Couverte d’or Du vieux trésor

De la valise


Un cadran

Du saccage de la tristesse

Pour la fête


Aujourd’hui

La lumière m’a envahie

Je te souris


Ce grand jour

Si long Si court Si rebours

Pour trouver


Pour avancer

Dans les désirs de l’avenir

Balancés

-15h44-


Te souviendras-tu

De la quête insaisissable

Du futur


Du contour

Inusable et riche

De la niche


De la boîte

Où sont entassées Entier

Toutes les joies


Porter encore

Les possibles à peine lisibles

Sans effort


Sentir

Dans l’air de l’hiver

Un zeste de printemps

-15h48-



Voyager

Dans l’imaginaire vif et clair

De cette année


De l’an quarante

Qui ira Qui viendra

Charmante


Qui donc

Entassera Sur la suite

Le dépassé


Les vieux soupirs

Les peurs indissociables

Au venir


Et la porte

Toujours ouverte

Du cœur Qui parle

-15h50-





-Les hyènes-

-mWm-

-13/01/2025-



Dans ton cœur

Pourquoi les hyènes Rient-elles

Encore


Pourquoi

Les lions si peu obéissants

Dorment-ils


Et les nuages

Pourquoi ne tombent-ils

Pardessus


Les plages pleines

Font-elles naître Du jour

Les éclats de rire


Et les camions

Comme les contrebasses

Pétaradent

-16h07-


Dans tes yeux

Pourquoi les hyènes

Nient-elles


Mensonges

A la force de voiler

Le bonheur


Terreur

Entrain de creuser

Les songes


Horreurs

Pour qu’un tant d’honneur

A rien


A vouloir

A quoi A tout Au champoing

Dans la boue

-16h09-


Dans tes rêves

Le film tant regardé

Revue


Les animaux

Avec des qualités de douceur

De pluches


Des oiseaux

Avec l’air volant encore

Autour d’eux


Des asticots

Des poissons et des hommes

Après la pomme


Et des jours

Toujours guidés par la nuit

Comme des soldats

-16h13-



Une main

Avec un livre devant

Comme demain


Je te tiens

Je revitalise mes sentiments

Tu me lâches


Tu cours

Avec une laisse Autour des doigts

Tu prends des gants


Pour me rire

Pour me dire d’amour

Une vérité


Les temps changent

Les hyènes riront encore

Les temps ne changent pas

-16h16-





-Mes souliers fendus-

-mWm-

-13/01/2025-



N’entre pas

Dans mon âme percée

Avec tes chaussures


Ne plie pas

Dans ton esprit sacré

Mon image


Ne cage pas

Dans un autre jour

Une autre page


Et si venait

Les modèles du monde

Dans l’entrefaite


Si l’acropole

Quittait sa montagne

Comme un symbole

-16h30-


Citron et basilic

La recette d’une pluie d’étoile

Dans mes yeux


Garçon et fille

Trouver les restes si beaux

Des animaux


Des épluchures

De salades aux légumes

Aux agrumes


Des bouillons

De croutes mal taillées

Empaillées


Le silence

Dans mon âme mouillée

Se mélange

-16h34-


Les pieds nus

Les dentelles défrisées

Et les mues


Les paresses

Revenues de l’endormi

De ma vie


Les espions

La porte laisse sa carcasse

A la place


Les arides

Les vides cadences des rêves

Se dévident


Les mangés

Les tout ou rien Les dangers

De presque trouver

-16h37-



Le vitrail

Mon portrait portait

La maille


Les filets fins

Comme une pèche miraculée

De remonter enfin


Des tonnes de poissons

Sans doute Les bras écartés

Pour m’accueillir


Il y a pire

Il n’y a pas que la cadence

Dans la chance


Il y a vie

Vivant dans l’ignorance

Mes souliers fendus

-16h40-