-Elle la boîte-
-mWm-
-13/01/2025-
Elle aboie
Elle La boîte en bois
Que je bois
Je revigore
Le temps des souvenirs
Avec dedans
Sculptée
Etendue sur la table
Avec un leste
Ne pas voler
Et le contenu dure
Et s’allonge
Le printemps
Voulu connaître le printemps
De la boîte
-15h12-
Elle aboie
Elle grince des sens
Et s’étend
En bois
S’étale sur le présent
Avec d’autres
Les nourrir
Curiosités et inventions
Je cherche
Je vois l’air
Le craquement des gonds
Et la clef
Pas de serrure
Surement un piège
Plein d’allure
-15h14-
Dans un carré
De branches et de menuisier
Et la gouge
Parallélépipède
A moi bipède Je pense
A la recherche
A ses envies
De scruter plus près
Et d’ouvrir
Ne pas forcer
Etonner de ses surprises
Enfoncer
De l’autre côté
Il y a aussi le bruit
Du chat Beauté
-15h17-
Que chercher
Pour ce que le dedans
On l’y mettra
La cache sauvage
De la vieille découverte
Antique
Authentique
Des feuilles Des feuilles
Ecrire
Deviner
Sa propre pensée
Imprimée
Comme le relief
D’un festin de la vie
Et du jour
-15h21-
-L’année-
-mWm-
-13/01/2025-
Du pain pané
Dans la sauce gâtée
De vin
C’est l’année
L’autre Celle d’hier
Envolée
Celle glacée
Des vents de sidération
Et de l’usée
Alors
Au réveil Rien de plus
Une plume
Une horloge
Qui ne tinte jamais
Mais Pourtant
-15h40-
Une aiguille
Couverte d’or Du vieux trésor
De la valise
Un cadran
Du saccage de la tristesse
Pour la fête
Aujourd’hui
La lumière m’a envahie
Je te souris
Ce grand jour
Si long Si court Si rebours
Pour trouver
Pour avancer
Dans les désirs de l’avenir
Balancés
-15h44-
Te souviendras-tu
De la quête insaisissable
Du futur
Du contour
Inusable et riche
De la niche
De la boîte
Où sont entassées Entier
Toutes les joies
Porter encore
Les possibles à peine lisibles
Sans effort
Sentir
Dans l’air de l’hiver
Un zeste de printemps
-15h48-
Voyager
Dans l’imaginaire vif et clair
De cette année
De l’an quarante
Qui ira Qui viendra
Charmante
Qui donc
Entassera Sur la suite
Le dépassé
Les vieux soupirs
Les peurs indissociables
Au venir
Et la porte
Toujours ouverte
Du cœur Qui parle
-15h50-
-Les hyènes-
-mWm-
-13/01/2025-
Dans ton cœur
Pourquoi les hyènes Rient-elles
Encore
Pourquoi
Les lions si peu obéissants
Dorment-ils
Et les nuages
Pourquoi ne tombent-ils
Pardessus
Les plages pleines
Font-elles naître Du jour
Les éclats de rire
Et les camions
Comme les contrebasses
Pétaradent
-16h07-
Dans tes yeux
Pourquoi les hyènes
Nient-elles
Mensonges
A la force de voiler
Le bonheur
Terreur
Entrain de creuser
Les songes
Horreurs
Pour qu’un tant d’honneur
A rien
A vouloir
A quoi A tout Au champoing
Dans la boue
-16h09-
Dans tes rêves
Le film tant regardé
Revue
Les animaux
Avec des qualités de douceur
De pluches
Des oiseaux
Avec l’air volant encore
Autour d’eux
Des asticots
Des poissons et des hommes
Après la pomme
Et des jours
Toujours guidés par la nuit
Comme des soldats
-16h13-
Une main
Avec un livre devant
Comme demain
Je te tiens
Je revitalise mes sentiments
Tu me lâches
Tu cours
Avec une laisse Autour des doigts
Tu prends des gants
Pour me rire
Pour me dire d’amour
Une vérité
Les temps changent
Les hyènes riront encore
Les temps ne changent pas
-16h16-
-Mes souliers fendus-
-mWm-
-13/01/2025-
N’entre pas
Dans mon âme percée
Avec tes chaussures
Ne plie pas
Dans ton esprit sacré
Mon image
Ne cage pas
Dans un autre jour
Une autre page
Et si venait
Les modèles du monde
Dans l’entrefaite
Si l’acropole
Quittait sa montagne
Comme un symbole
-16h30-
Citron et basilic
La recette d’une pluie d’étoile
Dans mes yeux
Garçon et fille
Trouver les restes si beaux
Des animaux
Des épluchures
De salades aux légumes
Aux agrumes
Des bouillons
De croutes mal taillées
Empaillées
Le silence
Dans mon âme mouillée
Se mélange
-16h34-
Les pieds nus
Les dentelles défrisées
Et les mues
Les paresses
Revenues de l’endormi
De ma vie
Les espions
La porte laisse sa carcasse
A la place
Les arides
Les vides cadences des rêves
Se dévident
Les mangés
Les tout ou rien Les dangers
De presque trouver
-16h37-
Le vitrail
Mon portrait portait
La maille
Les filets fins
Comme une pèche miraculée
De remonter enfin
Des tonnes de poissons
Sans doute Les bras écartés
Pour m’accueillir
Il y a pire
Il n’y a pas que la cadence
Dans la chance
Il y a vie
Vivant dans l’ignorance
Mes souliers fendus
-16h40-
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