vendredi 31 janvier 2025

 


-Elle la boîte-

-mWm-

-13/01/2025-




Elle aboie

Elle La boîte en bois

Que je bois


Je revigore

Le temps des souvenirs

Avec dedans


Sculptée

Etendue sur la table

Avec un leste


Ne pas voler

Et le contenu dure

Et s’allonge


Le printemps

Voulu connaître le printemps

De la boîte

-15h12-


Elle aboie

Elle grince des sens

Et s’étend


En bois

S’étale sur le présent

Avec d’autres


Les nourrir

Curiosités et inventions

Je cherche


Je vois l’air

Le craquement des gonds

Et la clef


Pas de serrure

Surement un piège

Plein d’allure

-15h14-


Dans un carré

De branches et de menuisier

Et la gouge


Parallélépipède

A moi bipède Je pense

A la recherche


A ses envies

De scruter plus près

Et d’ouvrir


Ne pas forcer

Etonner de ses surprises

Enfoncer


De l’autre côté

Il y a aussi le bruit

Du chat Beauté

-15h17-



Que chercher

Pour ce que le dedans

On l’y mettra


La cache sauvage

De la vieille découverte

Antique


Authentique

Des feuilles Des feuilles

Ecrire


Deviner

Sa propre pensée

Imprimée


Comme le relief

D’un festin de la vie

Et du jour

-15h21-







-L’année-

-mWm-

-13/01/2025-



Du pain pané

Dans la sauce gâtée

De vin


C’est l’année

L’autre Celle d’hier

Envolée


Celle glacée

Des vents de sidération

Et de l’usée


Alors

Au réveil Rien de plus

Une plume


Une horloge

Qui ne tinte jamais

Mais Pourtant

-15h40-


Une aiguille

Couverte d’or Du vieux trésor

De la valise


Un cadran

Du saccage de la tristesse

Pour la fête


Aujourd’hui

La lumière m’a envahie

Je te souris


Ce grand jour

Si long Si court Si rebours

Pour trouver


Pour avancer

Dans les désirs de l’avenir

Balancés

-15h44-


Te souviendras-tu

De la quête insaisissable

Du futur


Du contour

Inusable et riche

De la niche


De la boîte

Où sont entassées Entier

Toutes les joies


Porter encore

Les possibles à peine lisibles

Sans effort


Sentir

Dans l’air de l’hiver

Un zeste de printemps

-15h48-



Voyager

Dans l’imaginaire vif et clair

De cette année


De l’an quarante

Qui ira Qui viendra

Charmante


Qui donc

Entassera Sur la suite

Le dépassé


Les vieux soupirs

Les peurs indissociables

Au venir


Et la porte

Toujours ouverte

Du cœur Qui parle

-15h50-





-Les hyènes-

-mWm-

-13/01/2025-



Dans ton cœur

Pourquoi les hyènes Rient-elles

Encore


Pourquoi

Les lions si peu obéissants

Dorment-ils


Et les nuages

Pourquoi ne tombent-ils

Pardessus


Les plages pleines

Font-elles naître Du jour

Les éclats de rire


Et les camions

Comme les contrebasses

Pétaradent

-16h07-


Dans tes yeux

Pourquoi les hyènes

Nient-elles


Mensonges

A la force de voiler

Le bonheur


Terreur

Entrain de creuser

Les songes


Horreurs

Pour qu’un tant d’honneur

A rien


A vouloir

A quoi A tout Au champoing

Dans la boue

-16h09-


Dans tes rêves

Le film tant regardé

Revue


Les animaux

Avec des qualités de douceur

De pluches


Des oiseaux

Avec l’air volant encore

Autour d’eux


Des asticots

Des poissons et des hommes

Après la pomme


Et des jours

Toujours guidés par la nuit

Comme des soldats

-16h13-



Une main

Avec un livre devant

Comme demain


Je te tiens

Je revitalise mes sentiments

Tu me lâches


Tu cours

Avec une laisse Autour des doigts

Tu prends des gants


Pour me rire

Pour me dire d’amour

Une vérité


Les temps changent

Les hyènes riront encore

Les temps ne changent pas

-16h16-





-Mes souliers fendus-

-mWm-

-13/01/2025-



N’entre pas

Dans mon âme percée

Avec tes chaussures


Ne plie pas

Dans ton esprit sacré

Mon image


Ne cage pas

Dans un autre jour

Une autre page


Et si venait

Les modèles du monde

Dans l’entrefaite


Si l’acropole

Quittait sa montagne

Comme un symbole

-16h30-


Citron et basilic

La recette d’une pluie d’étoile

Dans mes yeux


Garçon et fille

Trouver les restes si beaux

Des animaux


Des épluchures

De salades aux légumes

Aux agrumes


Des bouillons

De croutes mal taillées

Empaillées


Le silence

Dans mon âme mouillée

Se mélange

-16h34-


Les pieds nus

Les dentelles défrisées

Et les mues


Les paresses

Revenues de l’endormi

De ma vie


Les espions

La porte laisse sa carcasse

A la place


Les arides

Les vides cadences des rêves

Se dévident


Les mangés

Les tout ou rien Les dangers

De presque trouver

-16h37-



Le vitrail

Mon portrait portait

La maille


Les filets fins

Comme une pèche miraculée

De remonter enfin


Des tonnes de poissons

Sans doute Les bras écartés

Pour m’accueillir


Il y a pire

Il n’y a pas que la cadence

Dans la chance


Il y a vie

Vivant dans l’ignorance

Mes souliers fendus

-16h40-



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