jeudi 27 mars 2025


-Nous Jeu Enfant-

-mWm-

-17/03/2025-



Nous Jeu Et nos parents

Ma sœur a soif Je suis émoi

Je tortillage De vie de joie

Le récit De la belle quête

Du soleil De mon enfance

Et la pluie En guise d’incendie


Nous Jeu de rire Eclabousser

Tu m’avais pris dans tes doigts

De tendresse Voir ma vieillesse

J’avais des enfants et des oies

De canarder Les cris Les rois

Les pertes Tout Les Mistinguett


Nous Jeu de vivre Les longtemps

Les anciens rêves De nos parents

D’écrire les dire Et les comment

Les surprises perdues de vue

Les circonstances Et les vacances

Les jeux Les nous Sur les genoux


-18h37-



Tu étais la nuit de ma vie

Tu étais triste comme l’étau

Comme le cabot Qui vole Qui crie

Qui enthousiasme de tout courir

De plisser les lèvres Et les dents

Sortie de la tendre De l’élégance


J’étais sosie de ta vole folie

J’étais A écouter me raconter

Avec les doigts Avec les plis

Dans les feuilles de palmeraie

Des branches Et des bourgeons

Ils étaient loin Ils étaient ronds


Jeu de nous Une belle chanson

Une façon de saupoudrer

De rigoler Du mont entier

Sur la colline A l’arquebuse

A jeter le soir De la ruse

Et du sable mouvant de mes rêves


-18h43-



Soliloque de notre Jeu

Du bocal qui se voulait creux

Avec des histoires dedans

De longs débuts En commençant

Par l’orage Et le teint misère

Même usé En être fier


Discours de sons Et de lourds

De retour à la rime ronde

A l’alerte A la fidèle découverte

A qui veux-tu Que je dévoile

Nos tout secrets Les vérités

Qui ont posé Pour exister


Ta poupée de nos lèvres sèches

La tête avec les yeux tombés

Les mains baigneur Et les pieds

Entièrement démantelés

Pour que tu puisses la jeter

Pour faire de tes rêves retombés


-18h50-




-Nous Jeu Enfant (suite)-

-mWm-

-17/03/2025-



Nous Jeux Tu es ma sœur

Tu étais mon porte bonheur

La trace des espoirs oubliés

Et des soldats Et des radeaux

Pour fuir Toutes les vilaines

Les sottises Et les vœux étourdis


Nous De jouer à s’entendre

A conter les sèves décrites

Dans l’usage du stylo pâle

Pour exaspérer la cavale

Echapper Tous les lendemains

Trouver contentement de chien


Je te revois A perdre la reine

Des abeilles Des ruches pleines

Des acrostiches Des pluies sereines

Je Nous tous Etions Du chagrin

Les artisans de la semaine

Tant pis si je sens le chien


-18h56-



Comme je vous conte mes gloires

Mes poires juteuses de l’enfant

Mes oui Mais bons Mes plans

Mes envies de relire enfin

Et reconstruire l’inattendu

Que j’avais perdu Dans les rues


Comme je te porte Distraite

Les mains stylo Les yeux revêches

Pour dénoncer à jamais

Les pluies des tours De ton château

Les cils tombés Dans un verre d’eau

Tu ne vois plus Comme un robot


Tu espères Un jour Apparaître

Tenir la lune Sur sa crête

Sur la colline Du lève tôt

Sur l’épicentre De la vengeance

De la cadence De tes mots

Tu n’écris plus Tu jettes haut


-19h02-



Jeux de genoux Passe la main

Tends-moi les doigts Aux miens

Le papier Où tout est écrit

Le lourd Le soir Et le proscrit

Le comment ne plus se taire

Et voir Au loin Le regard fier


Je tue les rires Et les étendards

De donner du sens A la gloire

D’être enfant A tous les âges

A rêve de visite A passage

Ouvrir la porte Des adultes

Des rudes Et les incertitudes


Nous Jeux Y a pas de quoi

Les routes si fortes Eloignées

Silence A chercher les secrets

Que je Que nous n’avons pas dits

Avec l’essence du texte surpris

De finir Et explorer la nuit


-19h07-




-A la plume des mots-

-mWm-

-17/03/2025-



Tu as écouté Je te l’ai écrite

Cette page me laisse En aboi

Peut-être que le mensonge

Tu étais heureux d’être là

Et Toi Où sont passés tes soupirs

Je les ai oubliés Dans mes rires


Tu écoutes Ce que je te dis

Qu’il n’y pas de vérité

Dans les paroles endiablées

J’étais enfant A contretemps

Je voyais les incertitudes

De faire oui Ou de rire non


Mon nom est multiple

De voir comme l’ami cadeau

Le silence En dehors du pot

Où sont rangées les libellules

Dont je rêvais Dont je vivais

Les ailes A la plume des mots


-19h30-



Tu es mon frère Sans sèche

Sans saisir les pôles vivants

De trouver Je ne trouve rien

Ni le parent Ni l’enfantin

Ni même la pluie que tu sèmes

En éveillant les vieilles laines


Tu es mon frère L’ami cadeau

Tu es la sœur De te serrer

Dans les bras Des difficiles

Des dures Des rudes Des vacille

Des comment taire Ce qu’il faut dire

Le matin L’envie Le soir Le pire


Tu es ma sœur Le cœur heureux

L’aide de quand De où De loin

La porte ouverte Sur les fêtes

D’aujourd’hui Quand c’est la cueillette

C’est le moment de tout jeter

Merci de prendre réalité


-19h35-




-La disqueuse jaune-

-mWm-

-19/03/2025-



Elle avait changé le disque

Les bras m’en tombent Hélas

Je suis en miettes Et le sang

Je suis reparti Vers les soucis

Les derniers Je ne vois plus

Je tombe en rade Massacre


La tête me tourne Le bruit

L’éclat Ce n’est pas de la musique

Peut-être des sons de rabe

En plus En rap En savate

Ça va plus loin Je chavire

Je perds la mémoire Inconscience


Ma tête s’échappe de l’anneau

Les yeux Les vieux yeux pieux

Les gants blancs Tachés de sens

Les tu me tires Par la main

Tu m’étripes Autres disques

C’est plus salsa Qu’elle manie


-18h38-



Le disque de diamant Tourne

La valise Et les En morceaux

Les mains vibrantes Du bras

Elle se lance Sur mes joies

Je me demande où elle veut

En devenir Un glaçon du fond


Le disque trop usé Déchire

Sans cesser de tourner Encore

Les mêmes musiques Défauts

Les rengaines De ce qui est faux

Les baleines Dans les nuages

Je file doux Je ne grogne plus


Toujours la même musique

Des restes de l’enfance chagrin

Une belle poupée Un poupon

Une hirondelle me rêve Et

Une pluie de goutte Avec sang

Je reste le mendiant-sourire


-18h45-



Pas un tourne-disque Elle dit

Une belle grosse et jaune disqueuse

Une tourne manivelle Electrique

Une puissance Et ravissante

Une éclectique chanson Devant

Je suis branché Je débranche Dit-elle


Pas la chansonnette des fêtes

Les reproches Les remords proches

Les odeurs de tourne brulées

Les saveurs de la colère En fait

Elle le sait bien Restera rien

Restera les déchets de plastique


Je suis la poupée Ou le poupon

Je suis son modèle Du cœur

Je respire En s’asseyant dessus

Je crache de la plume En mine

En fuite Elle est partie Toute seule

Elle laissera la disqueuse Là


-18h50-




 

-Beau biome-

-mWm-

-19/03/2025-



C’est un beau biome Jeune

Avec ses infectes Et ses fournis

Qui travailleras-tu En toute vase

En plein milieu De la mature

Du vif venu Du retenu Du rire

Elles étaient heureuses d’y croire


Avec conséconscience lente

Elles observaient les pluies du vide

De chaque grognement de gens

De plus balourd De trop cadeau

D’aider la mature Etre elle-même

Et débrousser la canopée


Surement les visages ouverts

Les timbres collés du doigt

Qui représentaient les soldats

Du paysage Sans les sauvages

Tu me dérides Avec les yeux

Et tu me glanes les oreilles


-19h16-



Un riche biome ancestral

Avec des mèches Avec des cranes

Des pensées d’animaux beaux

Si gros Si pâles Si vitale

La gloire De ce qu’elles disaient

De sa verte parole Qu’elle glane


En pouvoir conséconscient

En vouloir Du pied A la canopée

Des timbres imprimés d’idiomes

De plonger Pour se débrousser

Se vivre Se lire S’enthousiasmer

Et la cadence Des vacances


Elles reniflaient Elles savaient bien

Que le chemin Du haut Du bas

Que les infectes n’ont pas de leurres

Que des pas mal fournis S’en suivent

Une rougeur Des animaux

A l’écart de l’espace Et du biome


-19h23-



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