-Nous Jeu Enfant-
-mWm-
-17/03/2025-
Nous Jeu Et nos parents
Ma sœur a soif Je suis émoi
Je tortillage De vie de joie
Le récit De la belle quête
Du soleil De mon enfance
Et la pluie En guise d’incendie
Nous Jeu de rire Eclabousser
Tu m’avais pris dans tes doigts
De tendresse Voir ma vieillesse
J’avais des enfants et des oies
De canarder Les cris Les rois
Les pertes Tout Les Mistinguett
Nous Jeu de vivre Les longtemps
Les anciens rêves De nos parents
D’écrire les dire Et les comment
Les surprises perdues de vue
Les circonstances Et les vacances
Les jeux Les nous Sur les genoux
-18h37-
Tu étais la nuit de ma vie
Tu étais triste comme l’étau
Comme le cabot Qui vole Qui crie
Qui enthousiasme de tout courir
De plisser les lèvres Et les dents
Sortie de la tendre De l’élégance
J’étais sosie de ta vole folie
J’étais A écouter me raconter
Avec les doigts Avec les plis
Dans les feuilles de palmeraie
Des branches Et des bourgeons
Ils étaient loin Ils étaient ronds
Jeu de nous Une belle chanson
Une façon de saupoudrer
De rigoler Du mont entier
Sur la colline A l’arquebuse
A jeter le soir De la ruse
Et du sable mouvant de mes rêves
-18h43-
Soliloque de notre Jeu
Du bocal qui se voulait creux
Avec des histoires dedans
De longs débuts En commençant
Par l’orage Et le teint misère
Même usé En être fier
Discours de sons Et de lourds
De retour à la rime ronde
A l’alerte A la fidèle découverte
A qui veux-tu Que je dévoile
Nos tout secrets Les vérités
Qui ont posé Pour exister
Ta poupée de nos lèvres sèches
La tête avec les yeux tombés
Les mains baigneur Et les pieds
Entièrement démantelés
Pour que tu puisses la jeter
Pour faire de tes rêves retombés
-18h50-
-Nous Jeu Enfant (suite)-
-mWm-
-17/03/2025-
Nous Jeux Tu es ma sœur
Tu étais mon porte bonheur
La trace des espoirs oubliés
Et des soldats Et des radeaux
Pour fuir Toutes les vilaines
Les sottises Et les vœux étourdis
Nous De jouer à s’entendre
A conter les sèves décrites
Dans l’usage du stylo pâle
Pour exaspérer la cavale
Echapper Tous les lendemains
Trouver contentement de chien
Je te revois A perdre la reine
Des abeilles Des ruches pleines
Des acrostiches Des pluies sereines
Je Nous tous Etions Du chagrin
Les artisans de la semaine
Tant pis si je sens le chien
-18h56-
Comme je vous conte mes gloires
Mes poires juteuses de l’enfant
Mes oui Mais bons Mes plans
Mes envies de relire enfin
Et reconstruire l’inattendu
Que j’avais perdu Dans les rues
Comme je te porte Distraite
Les mains stylo Les yeux revêches
Pour dénoncer à jamais
Les pluies des tours De ton château
Les cils tombés Dans un verre d’eau
Tu ne vois plus Comme un robot
Tu espères Un jour Apparaître
Tenir la lune Sur sa crête
Sur la colline Du lève tôt
Sur l’épicentre De la vengeance
De la cadence De tes mots
Tu n’écris plus Tu jettes haut
-19h02-
Jeux de genoux Passe la main
Tends-moi les doigts Aux miens
Le papier Où tout est écrit
Le lourd Le soir Et le proscrit
Le comment ne plus se taire
Et voir Au loin Le regard fier
Je tue les rires Et les étendards
De donner du sens A la gloire
D’être enfant A tous les âges
A rêve de visite A passage
Ouvrir la porte Des adultes
Des rudes Et les incertitudes
Nous Jeux Y a pas de quoi
Les routes si fortes Eloignées
Silence A chercher les secrets
Que je Que nous n’avons pas dits
Avec l’essence du texte surpris
De finir Et explorer la nuit
-19h07-
-A la plume des mots-
-mWm-
-17/03/2025-
Tu as écouté Je te l’ai écrite
Cette page me laisse En aboi
Peut-être que le mensonge
Tu étais heureux d’être là
Et Toi Où sont passés tes soupirs
Je les ai oubliés Dans mes rires
Tu écoutes Ce que je te dis
Qu’il n’y pas de vérité
Dans les paroles endiablées
J’étais enfant A contretemps
Je voyais les incertitudes
De faire oui Ou de rire non
Mon nom est multiple
De voir comme l’ami cadeau
Le silence En dehors du pot
Où sont rangées les libellules
Dont je rêvais Dont je vivais
Les ailes A la plume des mots
-19h30-
Tu es mon frère Sans sèche
Sans saisir les pôles vivants
De trouver Je ne trouve rien
Ni le parent Ni l’enfantin
Ni même la pluie que tu sèmes
En éveillant les vieilles laines
Tu es mon frère L’ami cadeau
Tu es la sœur De te serrer
Dans les bras Des difficiles
Des dures Des rudes Des vacille
Des comment taire Ce qu’il faut dire
Le matin L’envie Le soir Le pire
Tu es ma sœur Le cœur heureux
L’aide de quand De où De loin
La porte ouverte Sur les fêtes
D’aujourd’hui Quand c’est la cueillette
C’est le moment de tout jeter
Merci de prendre réalité
-19h35-
-La disqueuse jaune-
-mWm-
-19/03/2025-
Elle avait changé le disque
Les bras m’en tombent Hélas
Je suis en miettes Et le sang
Je suis reparti Vers les soucis
Les derniers Je ne vois plus
Je tombe en rade Massacre
La tête me tourne Le bruit
L’éclat Ce n’est pas de la musique
Peut-être des sons de rabe
En plus En rap En savate
Ça va plus loin Je chavire
Je perds la mémoire Inconscience
Ma tête s’échappe de l’anneau
Les yeux Les vieux yeux pieux
Les gants blancs Tachés de sens
Les tu me tires Par la main
Tu m’étripes Autres disques
C’est plus salsa Qu’elle manie
-18h38-
Le disque de diamant Tourne
La valise Et les En morceaux
Les mains vibrantes Du bras
Elle se lance Sur mes joies
Je me demande où elle veut
En devenir Un glaçon du fond
Le disque trop usé Déchire
Sans cesser de tourner Encore
Les mêmes musiques Défauts
Les rengaines De ce qui est faux
Les baleines Dans les nuages
Je file doux Je ne grogne plus
Toujours la même musique
Des restes de l’enfance chagrin
Une belle poupée Un poupon
Une hirondelle me rêve Et
Une pluie de goutte Avec sang
Je reste le mendiant-sourire
-18h45-
Pas un tourne-disque Elle dit
Une belle grosse et jaune disqueuse
Une tourne manivelle Electrique
Une puissance Et ravissante
Une éclectique chanson Devant
Je suis branché Je débranche Dit-elle
Pas la chansonnette des fêtes
Les reproches Les remords proches
Les odeurs de tourne brulées
Les saveurs de la colère En fait
Elle le sait bien Restera rien
Restera les déchets de plastique
Je suis la poupée Ou le poupon
Je suis son modèle Du cœur
Je respire En s’asseyant dessus
Je crache de la plume En mine
En fuite Elle est partie Toute seule
Elle laissera la disqueuse Là
-18h50-
-Beau biome-
-mWm-
-19/03/2025-
C’est un beau biome Jeune
Avec ses infectes Et ses fournis
Qui travailleras-tu En toute vase
En plein milieu De la mature
Du vif venu Du retenu Du rire
Elles étaient heureuses d’y croire
Avec conséconscience lente
Elles observaient les pluies du vide
De chaque grognement de gens
De plus balourd De trop cadeau
D’aider la mature Etre elle-même
Et débrousser la canopée
Surement les visages ouverts
Les timbres collés du doigt
Qui représentaient les soldats
Du paysage Sans les sauvages
Tu me dérides Avec les yeux
Et tu me glanes les oreilles
-19h16-
Un riche biome ancestral
Avec des mèches Avec des cranes
Des pensées d’animaux beaux
Si gros Si pâles Si vitale
La gloire De ce qu’elles disaient
De sa verte parole Qu’elle glane
En pouvoir conséconscient
En vouloir Du pied A la canopée
Des timbres imprimés d’idiomes
De plonger Pour se débrousser
Se vivre Se lire S’enthousiasmer
Et la cadence Des vacances
Elles reniflaient Elles savaient bien
Que le chemin Du haut Du bas
Que les infectes n’ont pas de leurres
Que des pas mal fournis S’en suivent
Une rougeur Des animaux
A l’écart de l’espace Et du biome
-19h23-
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire