-Qu’est-ce que j’attends-
-mWm-
-23/04/2025-
Qu’est-ce que j’attends Rien
Un rien Bien plus gros que tout
Je ne veux pas tousser Alors
J’attends J’attends Je t’attends
Tu es ma flamme Tu es ma femme
Et tu es l’homme de tout
De tous les riens A la fin
Finies les nuits à tousser
Finis les infinis Qui ne cessent
Et peut-être Te reverrais-je
Je veux te croiser Solide
En chair Avec ta peau de rien
Rien que la crapule que je suis
Suis-je l’invisible Que je suis
Qui suis-je Pour tant t’attendre
Que vais-je chanter De rien
Et rien n’est plus beau Que ton rien
-18h43-
Qu’est-ce que j’attends Tout
Tous les retours De voyageur
De plombs D’avion Et d’erreur
Que de route Dans le vaste ciel
Que de reste Dans le large doute
Tout est perdu Tu ne reviendras plus
A la finitude de notre vide
Des rencontres Où tu y étais
Où va passer les délivrés
Les autres mondes Les enchainés
Des visages Qu’on ne voit plus
Les rudes allées Des revenus
Tout est possible Dans l’attente
Je t’attendrai Jusqu’à la fin
Jusqu’au lendemain de rien
De rouler Des ailes éclaboussées
Des jetés Aux sols De si haut
Ce que j’attends Du tout ou rien
-18h48-
Je suis tapis Sous mes pieds
De ton pays J’aurais voyagé
J’aurais plongé Tout près de rien
Je me retiens Je te reviens
Du tout au tout Tout est fini
Du rien Et j’attends enfin
Le médecin De ma toute toux
Je pousse la porte Je me dérobe
Je m’enfuis Je suis en sursis
Je devise Du petit matin
Je suis perdu Chagrin de rien
Et le rien A peine combiné
Je te vois Sur le siège clair
J’ai mis la ceinture de l’avion
J’ai écouté Au commandant
La chute inexorablement
Je vais passé Du tout ou rien
J’attends C’est long S’écraser L’avion
-18h54-
-Déjà réveillé-
-mWm-
-23/04/2025-
A peine rêvé Déjà réveillé
Je n’ai plus le temps d’aimer
Les bras Dans les oreillers
Les pieds Déjà Jadis tapisserie
Et le vent A contre-courant
A peine rayé Déjà changé
Le tourne-disque a disparu
Du vynil Au vynil En rond
La trace Sur le double face
La rustine de l’usine
Le restant du longtemps
A peine musique déjà dite
Le téléphone Ou l’interphone
Le microscope Du macroscope
La plage Où est passée Chanson
Et la rime Qui s’élimine
Et le camion Comme canon
A peine vidé Déjà rempli
-19h25-
La tirelire de mes rêves
J’avais fermé les yeux
La coquille se devine
Se débine En fossile
Se décident Les faciles
Les autres temps Que j’attends
L’avion était Sur l’horizon
Il était posé là Me dépassa
Il penchait Tourner sur la ligne
La divine direction
La chanson Des arbres La cime
Du champ cassé Déjà enterré
J’attends Aux pièges de mes pensées
J’attends les draps Et les bras
La sueur A me plaire Pleurs
A vaciller A retenir Ne pas s’y fier
A l’avenir Je suis tourné Divine
L’avion De ne pas se démonter Réveillé
-19h31-
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