-Théière-
-mWm-
-02/04/2025-
Denis prend la théière
Denis prend la tasse
Et se noie dans l’été
A boire chaud A sac à dos
Repartir Loin des dire
De la maison des soupirs
Denis et deux oiseaux
S’envoler de tout goûter
Il est Ti Taïme Oh Clop
A boire A s’enfumer le nez
A rincer les gros gosiers
Chacun le sien Respirez
Denis prend le stylo fin
Et pose A l’or affiné
Sur le bord de la tasse
A boire tout Qu’elle se casse
Et raconte avec humour
Une vieille histoire En retour
-18h40-
Elle avait une jupe courte
Comme le conte d’écriture
En quelques mots Elle buvait
Les phrases de beau mélo
Des crevasses Sur les routes
Les aventures Qu’elle suivait
Dans la masure Dimanche
A force courage Et de pas
Arrivée A la porte rivée
A la muraille Dessus de tête
Elle posait nombre de questions
Poser la tête Elle arriverait
Un vieux monsieur Tout ridé
Des années de sympathie
Ne lui dit rien Lui sourit
Lui signifia de la suivre
De pousser la porte de cuivre
Et de s’assoir S’il lui plait
-18h46-
Ses jambes mollissantes
Ses épaules avilies
Ses rêves Dans la descente
Ses vieux souvenirs de lit
Lis-moi le conte de Denis
Et son histoire Il avance
Le thé versé Dans le bocal
La terre brûle La tasse fume
Le silence ne fait aucune fuite
Le bruit de souffler dessus
De lâcher tout De se griller
Les bouts de bois Les bouts des doigts
Tout le monde Et merci encore
Se saluer Comme en été
Se croiser A peine Regarder
Se silencieusement Là
Avec des mots Et plein de dos
Et de merci Pour repartir
-18h50-
-Thé dans le dos-
-mWm-
-02/04/2025-
Denis lui a ouvert le sac à dos
Et la boite de réserve Dit-elle
Je braque mon regard Que voir
Que manger Avec la sauce
Sur les spaghettis froid coupé
Coupé le conte Se lit Denis
Qui s’agglomère Dans la tête
Qui redingote Eté trop chaud
Au fond de l’assiette Des miettes
Et sur sa peau Un vieux chapeau
Avec son stylo Très grossier
Ils l’avait vue Dessinée
Qui s’agglomère En parole
A très rond A être folle
A tasse cassée A trop passer
La passoire était brûlance
Du bout des droits doigts
Il l’avait écrite Le conte
-19h17-
Manger Manger Manger
A écraser Sur le divan
Sur le mélange A la sauce
A la fausse bonne nouvelle
Tant il fallait avoir faim
Pour dévorer Pour manger Manger
La jupe courte En pyjama
Le sac à dos Plein le dos
Le plat du tapis de Denis
A suivre Sur l’étiquette
Le bruit du matelas sec
A s’endormir Manger Manger
A l’heure du lever C’est Thi time
A l’heure de tous Les spaghettis
Un repas attaché A la pate
Un gros morceau A diriger
A avaler De trop digérer
Se recoucher Manger Manger
-19h19-
Je braque mon regard Sur le chien
Le voisin était négligeant
Ne pas fermer De la niche
Le goût des spaghettis vivants
Ils courent encore C’est joli
Et ils baignent Dans le ruisseau
Au fond de l’assiette Une miette
Un long mélange De silence
Des crac Des gloup Des avalées
Des digérés A la folie
Plutôt le thé Brûlant plus tôt
Et la démarche de sabot
La théière Tu peux en être fier
Toute venue Du pays perdu
Du monde ancien et révolu
Derrière la porte De se taire
De ne rien souffler Les mots
Poser le sac Plein le dos
-19h27-
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