samedi 2 août 2025

 

-La vallée de l’amor-

-mWm-

02/07/2025-


Je l’ai installé A côté du sofa

Il lui reste dans mon salon Du dimanche

Sans air Sans eau Au chaud

Entouré de ciel feu Courage

Je n’aurais pas voulu traverser

L’amour Ce n’est pas la vallée de l’amour



Que du sable Que des pierres

Les buissons font de la guerre

Il nous reste Des crânes



Les coussins sont bien secs

Sont mous et durs Sont rouges

Concassés Verres à déboire

A hautes gorgée Fer forgé

Porte de la cour Enfermé

Près du sofa Est-il installé

-18h37-




Amor Tu n’as pas voulu t’assoir

Statique Comme un vertige

Ton sac Dans tes bras serrés

Tu ne regardes Que les pieds

Les pieds raides et cassants

Les étranges pots de terre sèche



Que des cailloux à remuer

A immobilement

Il nous laisse De la photo



Sur le mur Près du vert cactus

Sur le plâtre Des trous Des trous

Des images aux murs Disparues

Des souvenirs D’autres avenirs

Avec un cadre Noir de fumée

Tant il fait chaud Respirer

-18h43-



Je t’ai observé Toi debout

J’aurai voulu te tendre un pied

Un verre à pied Gonflé de jus

De parfum De vieux paysan

D’un jour passé Pour autant

Mais le cactus était trop sec



La photographie dépliée

Les rocheuses évaporées

Et le désert Ici si fier



J’aurai voulu parler de vacances

De sac de toile De boire Un jour

Mais le paysage Trop aride

Dans ton sourire livide

Je ne comprenais pas pourquoi

Tu es devenue Cactus A bras

-18h47-




-Cactus Son silence-

-mWm-

-02/07/2025-



Elle a ouvert Ses bras piquants

Elle plantait là Son combat

Son silence Nous laisser crier

On ne peut pas l’apprivoiser La mort

Même ses épines De cactus

La snober On la devine A l’affut



Ni noire Ni claire

Arrivée Comme l’éclair

Si lentement l’oublier



Eclat de rire D’être maigre

Sourire agace la mort Ici

Rire l’expulse Sans combattant

Le sofa brulait de présent

La clé du vilain Sac à main

La carte de tendre La main

-19h04-




Elle a retiré son noir foulard

Elle s’est dévêtue Presque nue

Comme la visite A mon présent

De soupir D’avoir abattant

De sorte de la folle violence

Je pensais avoir fait la paix



Ni longue Ni haute

Envolée Comme les rêves

Si étonnamment présente



Alors j’ai ri J’ai explosé

De me croire invincible

Perdre le fil Finir de boire

Des restes de vieux Redire

Des traces de ma carcasse

J’étais perdu J’étais parti

-19h09-




Le sofa était fait D’un bois

Avec les clous Des cactus

Je suis marteau J’étais soldat

J’avais vécu Sous mes puces

Sous les coussins Ma grimaces

De mes prières Se sentir bien



Ni se réveiller Ni se perdre

Alerte Comme un oreiller

Mes yeux De ne plus ouvrir



J’avais envie de rire Inutile

Je voulais courir Sous l’orage

Dans ma cage J’allais mourir

J’allais devenir Ton corps

Tu étais belle Tu es mort

Mon bien cactus Ruse de rien


-19h16-




-Poule mouillée-

-mWm-

-02/07/2025-



Je suis une poule Dans le désert

Une poule mouillée De peur

Une ardeur A courir S’entête

A chercher le mirage cage

A plonger Dans les cailloux d’eau

Une poule mouillée d’imaginaire



Dans un seau d’eau

Les plumes usées

Ne plus pouvoir voler



Je suis une poule Dérouillée

Une sorte de fer de lune

Le bec reste Plus solide

Courir Courir En bolide

Comme celle Perdre la tête

Couper le jour A cactus

-19h32-




La sècheresse Avant De la pluie

Pendant Au jour Perdre la vie

Cheveux hirsutes En cactus

Poils mal peignés En plus

Et le bec Et le bec Où aller

Où commencer A exister



Dans un mélange de feuilles

Mortes Comme l’automne

Je ne veux plus voler



Dans le miroir De la basse-cour

De la commence Ton retour

A renaître Sous une autre plume

Dans le texte De la belle lune

De la Sais-tu Où cela mène

Le cactus de la mort De la même

-19h37-




Le coq L’as-tu rencontré

Te jette A bras En attaché

N’aime Ni sec Ni mouillé

Le journée alors Terminée

Le texte de nos vérités

Poule mouillée Achevée



Sur le papier glacé

Elle était là Couchée

Ne pouvant plus s’envoler



Un beau sac à main De plume

Une démarche rassurée

Son foulard Bien ficelé

Ses épines Et sa solitude

Elle ne pouvait plus s’envoler

Ni la vie Ni Au ciel de lune

-19h42-




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