-La vallée de l’amor-
-mWm-
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02/07/2025-
Je l’ai installé A côté du sofa
Il lui reste dans mon salon Du dimanche
Sans air Sans eau Au chaud
Entouré de ciel feu Courage
Je n’aurais pas voulu traverser
L’amour Ce n’est pas la vallée de l’amour
Que du sable Que des pierres
Les buissons font de la guerre
Il nous reste Des crânes
Les coussins sont bien secs
Sont mous et durs Sont rouges
Concassés Verres à déboire
A hautes gorgée Fer forgé
Porte de la cour Enfermé
Près du sofa Est-il installé
-18h37-
Amor Tu n’as pas voulu t’assoir
Statique Comme un vertige
Ton sac Dans tes bras serrés
Tu ne regardes Que les pieds
Les pieds raides et cassants
Les étranges pots de terre sèche
Que des cailloux à remuer
A immobilement
Il nous laisse De la photo
Sur le mur Près du vert cactus
Sur le plâtre Des trous Des trous
Des images aux murs Disparues
Des souvenirs D’autres avenirs
Avec un cadre Noir de fumée
Tant il fait chaud Respirer
-18h43-
Je t’ai observé Toi debout
J’aurai voulu te tendre un pied
Un verre à pied Gonflé de jus
De parfum De vieux paysan
D’un jour passé Pour autant
Mais le cactus était trop sec
La photographie dépliée
Les rocheuses évaporées
Et le désert Ici si fier
J’aurai voulu parler de vacances
De sac de toile De boire Un jour
Mais le paysage Trop aride
Dans ton sourire livide
Je ne comprenais pas pourquoi
Tu es devenue Cactus A bras
-18h47-
-Cactus Son silence-
-mWm-
-02/07/2025-
Elle a ouvert Ses bras piquants
Elle plantait là Son combat
Son silence Nous laisser crier
On ne peut pas l’apprivoiser La mort
Même ses épines De cactus
La snober On la devine A l’affut
Ni noire Ni claire
Arrivée Comme l’éclair
Si lentement l’oublier
Eclat de rire D’être maigre
Sourire agace la mort Ici
Rire l’expulse Sans combattant
Le sofa brulait de présent
La clé du vilain Sac à main
La carte de tendre La main
-19h04-
Elle a retiré son noir foulard
Elle s’est dévêtue Presque nue
Comme la visite A mon présent
De soupir D’avoir abattant
De sorte de la folle violence
Je pensais avoir fait la paix
Ni longue Ni haute
Envolée Comme les rêves
Si étonnamment présente
Alors j’ai ri J’ai explosé
De me croire invincible
Perdre le fil Finir de boire
Des restes de vieux Redire
Des traces de ma carcasse
J’étais perdu J’étais parti
-19h09-
Le sofa était fait D’un bois
Avec les clous Des cactus
Je suis marteau J’étais soldat
J’avais vécu Sous mes puces
Sous les coussins Ma grimaces
De mes prières Se sentir bien
Ni se réveiller Ni se perdre
Alerte Comme un oreiller
Mes yeux De ne plus ouvrir
J’avais envie de rire Inutile
Je voulais courir Sous l’orage
Dans ma cage J’allais mourir
J’allais devenir Ton corps
Tu étais belle Tu es mort
Mon bien cactus Ruse de rien
-19h16-
-Poule mouillée-
-mWm-
-02/07/2025-
Je suis une poule Dans le désert
Une poule mouillée De peur
Une ardeur A courir S’entête
A chercher le mirage cage
A plonger Dans les cailloux d’eau
Une poule mouillée d’imaginaire
Dans un seau d’eau
Les plumes usées
Ne plus pouvoir voler
Je suis une poule Dérouillée
Une sorte de fer de lune
Le bec reste Plus solide
Courir Courir En bolide
Comme celle Perdre la tête
Couper le jour A cactus
-19h32-
La sècheresse Avant De la pluie
Pendant Au jour Perdre la vie
Cheveux hirsutes En cactus
Poils mal peignés En plus
Et le bec Et le bec Où aller
Où commencer A exister
Dans un mélange de feuilles
Mortes Comme l’automne
Je ne veux plus voler
Dans le miroir De la basse-cour
De la commence Ton retour
A renaître Sous une autre plume
Dans le texte De la belle lune
De la Sais-tu Où cela mène
Le cactus de la mort De la même
-19h37-
Le coq L’as-tu rencontré
Te jette A bras En attaché
N’aime Ni sec Ni mouillé
Le journée alors Terminée
Le texte de nos vérités
Poule mouillée Achevée
Sur le papier glacé
Elle était là Couchée
Ne pouvant plus s’envoler
Un beau sac à main De plume
Une démarche rassurée
Son foulard Bien ficelé
Ses épines Et sa solitude
Elle ne pouvait plus s’envoler
Ni la vie Ni Au ciel de lune
-19h42-
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