lundi 27 août 2018




-07/08/2018-

Regarde
Écarquille la seconde
Contemple

Princesse
Solaire gazelle
Lire sourire

L'allongée fleur
S'adonne à la minute
De rêverie

A la mollesse
De laisser couler l'eau
Et son mirage

Entre les herbes
Reflets des songes
Toute mue

-11H12-


-07/08/2018-

Landscape
Partition des herbes
Et du temps

Par la terre
Sécheresse du vent
Volatil

Air d'été
Tape grille craque
Sur ma peau

L'oiseau
Posé sur le moment
L'écoute

Le fruit de l'eau
Et le courant
Du rêve


-11H05-


mardi 31 juillet 2018



-Vais-je l’ai-
-mMmS-

J’ai su
Sûrement à l’avance
L’arrière

Vie de fille sage
Uniquement personne
Fille de visage

Là personne
S’adonne à regarder
Et abandonner

J’ai je t’ai jeter
Les clefs immensurables
Des tympans

Musique de Pierre
Sir la toile à toi
Envisagée


-17H26-



 -Merci Paul –
 – 31/07/2018-

L'instant de la bascule longue
Au début se débat le calme l'eau
Prendre sur la route le projet
Le trajet volumineux du sourire
Laisse aux langues tirer la ficelle
Celle de ne pouvoir que connaître
La moitié vivante de l'idée de l'esprit
Du lendemain encore possible facile
Permettez moi de vous présenter Paul
Tous ceux qui ont à dire ce qu'il y a
A dire le vrai du monde de la famille
De facile à écouter à prononcer et là
Assis enfin de l'après-midi aussi chaud
Aussi voyage encore à refaire à défaire
A étinceler à écarteler de joyeux
Pieux autour des jardins et ces arbres
Oui ma belle tu te souviens de Paul
Un jeune homme à l'ancienne et neuf
Peut-être à trois ans ou quatre vingt un
-17H37-




-Lisa est là et Mathilde dit-
-31/07/2018-

Et lis Lisa là
A califourchon sur son demain
A repousser la nuit

Et dis Matilde aussi
Aux deux bouts l’œil tête
A écouter toujours le jour

Et qui se ramènent
L’une et l’autre mordues
A l’Abel l’histoire

Ronde de poser
Sa main de toile de jute
Rouge de l’oser

Votre maman vit
Un recommencement moment
De vraititude

-17h44-






Image à futur
Seras ce qui adviendra
Chaque qui dure
-17H54-
-mMmS-
-31/07/2018-




Pas un cerisier
Du vent devant du vent
Et l'oiseau
-17H09-




Sur la rive
Fleurs en éventail
Pied au vent
-17H12-




Le pays
Solitude jusqu'au ciel
Se détourne
-17H13-





 L'eau l'autre
Z' herbes assez d'arbre
L'hôte
-17H11-


vendredi 29 juin 2018

-Le péché capiteux-
-mMmS-22/06/2018-

Comme un torrent Debout A l'ombre
Des pêchers en fleur en pluie en pleurs
Comme une faim d'orage et de fruits
Des rivières étincellées et desséchées
Se jettent en courage là où elles pleuvent
Dans les rondeurs osées par les eaux
Comme une source vitale et large
Dans les mondes arrondis des plaisirs
Dans les hanches à plaines visibles
Comme une ligne croisée de l'horizon
Comme l'étoffe blanche de tes dentelles
Comme si à genoux tu tenais encore debout
De boue il n'y en a point je crois
Des galets recouvrent le soleil du sol
Des pots de terre il n'y en a qu'un seul
C'est mon corps mon compagnon de croûte
Mes mains voudraient se reprocher
D'avoir de te voir de poser sur ton corps
La rencontre sans le hasard de se connaître
De se regarder las accroupis ensevelis
Des souvenirs de la joie de se pousser les mains
Et de toujours libérer les eaux usées du plaisir
-12H09-

Au milieu des champs
Deux arbres ne se regardent plus
Un orage entre eux
-12H38-
Siffle non l'alouette
Mais le vent du commencement
Et les grandes herbes
-12H37-


Les graines à l'oiseau
Déjà plus de fleurs de vigne
Au pied de la godasse
-12H35-

Une ruse de la pluie
Traverser le paysage
Entre deux eaux
-12H40-



Un oiseau regarde
Fleurs et Fruits se partagent les branches
D'une page de lecture
-12H42-


-La PêCHE CAPITALE-
-mMmS-22/06/2018-

La bande de copine Elles sont deux
Et se trémoussent dans le bas de mon cœur
Je les regarde se serrer entre mes jours
Assis sur le gland rougi de toutes ses fleurs
Et je reviens autour du sermon d'un dimanche
Pourquoi tant de réclamation capitale
Tant de route de ma joue à mon pied
Je prends la route sur le milieu du sentier
J'ai posé ma canne vierge du poisson
Sur le bord de ma main vibrante
Et en moi j'attends les eaux devenir
Rétablir dans les rêves impossibles et vrais
Le mensonge de se croître invincibles
Prêt à tout Reproduire comme le printemps
Les fleurs qui tombent Les gouttes de ma rosée
Les senteurs de ta chaleur à souvenirs
A qui mieux-mieux encore et toujours
Je ne renoncerai guère à la pluie de joie
Du poids de ta main invisible et douce
A ces lèvres obéissantes à ta pensée
Ravies de sentir en moi ce dimanche
La grasse matinée aux pieds élevés de gloire
Et dans mon corps les yeux baissés les étoiles
-12H25-

mercredi 6 juin 2018


- « que voulez-vous »-Natacha-22/04/2018

Nous voici réunis autour d'un bon verre de crémant
Devant des portraits d'hommes et de femmes hauts en couleur
Que voulez-vous ? Qu'y voyez-vous ?
L'évocation d'un chanteur des années 70, d'un acteur,
d'un personnage historique ou un signe distinctif
tel qu'un bateau, une croix cachée ?
A vous de jouer, vous êtes libres de voir ce que voulez....


- « que voulez-vous »-Sabine-22/04/2018

Que voulez-vous ! C'est de l'art !
L'art c'est l'imagination d'un et de chacun
Pas toujours concordante, bien sûr !
Que voulez-vous, c'est de l'art
L'art c'est pour les gens instruits !
Ils le comprennent aussitôt qu'ils le voient !
Que voulez-vous ils ont appris à le reconnaître
L'art ça fait couler de l'encre, ça occupe
c'est critiqué, déchiré, reconnu, idolâtré, vanté ….
Que voulez-vous, c'est comme ça
Ça a toujours été ainsi et cela le sera à l'avenir !
Que vois-je dans ces œuvres d'art ?
Des visages, de profil ou de face
je vois les traits des visages, et important
l'âme qui transparaît....
D'autres n'y voient qu'une toile cirée ou des traits de peinture
Que voulez-vous, c'est comme ça,l'art !
Faut accepter,tolérer, pas essayer de comprendre.
L'art c'est l'art, l'art pour l'art
Que serait la vie sans œuvres d'art ?
Un désert!Un désert humain...
Non, non, vite ! Une œuvre d'art !
Que je la comprenne ou pas-peu importe-
Que voulez-vous, l'art c'est l'art.... 



- « que voulez-vous » -Christine-22/04/2018

La journée est belle et ensoleillée,
les oiseaux chantent leurs sérénades pour le plaisir de nos oreilles
la compagnie est charmante...
que voulez-vous de plus pour faire une journée agréable ?
Des peintures agréables à l’œil,
un cadre bucolique pour les mettre en valeur
mais que voulez vous de plus pour passer une journée agréable ?
Si on me demande mais que voulez vous dans la vie ?
Je ne peux répondre que tout cela

lundi 30 avril 2018



-Propos d’expo « Que voulez-vous »-
-MARCO-22/04/2018-

J’ai vu, j’ai aimé, mais je n’ai pas tout compris
Voir et Survoir
Rêver et penser
Extrapoler ou réaliser
Rien à dire
Tout à penser
Bravo à l’Artiste
De nous faire réfléchir
A tout à rien à voir
Et à épier.


-Propos d’expo « Que voulez-vous »-
-JLouis-22/04/2018-

Les pieds dans la paille, je bois pourtant sans paille le crèment.
A petites gorgées tendres, je bois du frais crèment.
Et à travers le crèment sans bulles je vois des carrés posés, qui se tiennent là.
Le carré sur la poutre est découpé en carrés, en fleurs, en vaches.
Les carrés dans les carrés disent des choses.
Que voulez-vous que je dise en plus.
En plus je vous dis qu’il y a des taches, des giclures, et des raclures de doigts et d’ongles.
Du désordre. Des vaches broutantes dans les yeux, mais le regard n’est pas bovin, des feuilles lancées dans la chevelure.
Que voulez-vous que je vous dise, en plus.



-Propos d’expo « Que voulez-vous »-
-Edgar Rivebour-22/04/2018-

Que voulez-vous
Je voudrais un indicateur souple
Souple comme le crément
Qui inspire mon stylo
Pour dire ma gêne
Au milieu de tant de visages qui me regardent
Et qui peut-être me jugent
Mais je me suis vengé par anticipation
J’ai scruté chacun d’eux jusqu’aux tréfonds
De leur art
Et comme je n’en ai éprouvé
Que des émotions heureuses
J’espère qu’à leur tour
Ils seront indulgents.


-Propos d’expo « Que voulez-vous »-
-mMmS-22/04/2018-

Que voulez-vous
Que ça me fâche
Du bien

Que voulez-vous
Que les yeux se dévoilent
Sans égard

Sans regard
Que voulez-vous de Pluche
Que mouillez-vous

Cela ne m’étonne
C’est un rang de voulez-vous
Pour un très

Un trop Un juste
Un peu de saoulez-vous
Sur la toile cirée
-17h32-

vendredi 30 mars 2018

 -Rencontre sur la toile-
-30/03/2018-

A la porte
Un brin de sonnette
Une marche haute
Passer la lourde
Venez vous joindre

C'était organisé
Par l'ami de l'ami
Le temps du froid passé
Dans les ouvertures
Je te vois avancer

Alors qui découvrir
Une longue femme
Peut-être que non
Tu es de taille simple
Avec ton tas de cheveux
(11H17)


 -Rencontre sur la toile(la suite)-
-30/03/2018-

Ce ne sera pas pour sur
Une toile blanche
Non une immaculée
Des motifs imprimés
Sur la toile cirée

Dans un carré
Format non long
De l'allongé de l'horizon
Non plus la verticale
De l'homme debout

Dans le rouge canard
Ou le vert roseau
Dans le bleu doux
Du moulin à café
Tout prend forme
(11H20)

 -Rencontre sur la toile(la fin)-
-30/03/2018-

Tu t’assois
L'accueil est égal
Tu ne sais pas encore
Tes yeux s'ouvrent
Tu découvres la tache

Elles prennent des couleurs
S'arrosent d'autres taches
la forme est infidèle
Seule l'essence de l'être
Ressemble à ta figure

Ta face s'éveille toujours
N'avait pas imaginé
La surface prend l'espace
Se nourrit à ta source
Quand le peintre manœuvre
(11H26)

lundi 26 février 2018



-Note sur un piano-
-25/02/2018-

Dans une ballade En pleine soirée
Le mur a disparu Laissé le temps
Les pierres du sentier sont toutes rangées
Les pointes de boues écrasées ressurgissent
Rivalisent de sécheresse et rebondissent
Sous les pieds Les pas se dansent lentement
Comment reconnaître les soirs finis
Comment ne pas lancer ses bras aux nuages
Et rebondir en sagesse dans ses rêves
Et engloutir avec les doigts une bouchée
Une bouffée d’air pur et limpide
Rivalisent de tendresse et de lisse
De ce qui forme l’envie de courant d’air
Les lassitudes abondantes en journée
Comme si les ravages n’existaient plus
Et les bagarres n’avaient jamais existé
Comment rouler sans les sentinelles grêles
Donne plutôt de la nourriture aux rires
De la passion à la couleur des doutes
Cela suffit Ne relatez plus les souffrances
Étendez vos figures dans la longue forêt
Et si le piano racontait toutes ces choses
-18h31-



-Prends des notes au piano-
-25/02/2018-

Et si la gamme des plaisirs s’allongeait
Par un exemple de solitude impossible
Te reconnaître aussi les doigts entre les noires
Te remplacer dans la tête des portées
Des blanches arrangées avec les rondes
J’aime encore les rondes sans anicroche
Les pointes de plaies sous les cailloux
Sous la couverture de la terre entière
Un drap de Cela va de soi Le soir passé
C’est une prière handicapée de l’esprit
C’est une sincère recommandation d’attention
Une place au centre des buissons fouillis
Des branches lamentablement tombées
Des bourgeons avec des pattes de roux
Des rougeurs invisibles avant le moment
Quand le temps des joies s’ouvrira alors
Porté par le poids de ton cœur de ton corps
Poser les pieds sur le chemin des allusions
Sous les silences impossibles à danser
Soupière au jus de l’orage en cage
Éternellement je continuerai à t’écouter
Et à étendre mon amour sur la portée de tes notes
-18h42-



samedi 20 janvier 2018


Bonnes résolutions
Écritures sur le bord d'un papier
Silencieux

-mMmS-
-18h51-




-Des rides sur l'eau-
-12/01/2018-

Une femme ou un homme ou encore
Un petit d'homme tout tremblant
Un être trempant dans la rivière
Comme le reflet du poisson d'argent
Comme les images du ciel bougeantes
Je les ai vues de là haut du chemin
Ces frémissements impassibles et lourds
Tout aussi invisibles que mes pas
Se suivent et les mêmes se succèdent
Mes savates ressemblent à mes savates
Seuls les cailloux sont si différents
Des très gros taillent les souliers
Les galets à peine équarris roulent
Les petites des fleurs les recouvrent
Et si je n'avais pas vraiment rêvé
Si j'étais à nouveau arrivé au pied
En bas de la montagne sans la sagesse
Après avoir tant monté tant transpiré
Avoir essayé d'y penser encore et encore
Sans y arriver sans même réfléchir
J'ai tout juste ressenti ce que je vois
Le bruit de l'eau et du vent si frais
Et l'éclat de la rivière du temps
Avec ses rides sur la face de cette eau là
-18h14-


-Femme seule  à sa fenêtre-
-12/01/2018-

Un petit d'homme ou une femme
Où l'ombre du rideau ou les fleurs
Le mur de pierres de galets de cailloux
Un bord de terre et de belles plantes
Les pétales ne sont pas tombées déjà
Les tiges résistent au courant de l'air
Sur l'eau et l'air de la petite rivière
Sur le toit sans le blanc de la neige
Sous la pluie qui a fini de rire
Comment dire de ce véritable instant
Ces mille secondes en une seule
Ces moments dont on se souvient
Comme un rappel à la vie finissante
Comme un soupir de se sentir venir
La fenêtre le trou dans le mur du temps
Le passage entre les durs moments et ici
Là où la rivière a trempé son lit
Là où se promène les touches de la méditation
Là où le rideau s'est arraché du présent
Sans aller jusqu'à te dévisager entière
Toi la femme à la fenêtre loin de tout
Loin de la ronde infatigable du monde
Dans l'impassible souvenir à venir
-18h26-


-Comme le temps passe-
-12/01/2018-

Voilà c'est certainement une femme
Une femme d'une petite taille
Taillée dans un sourire transparent
Fragile comme la tige des fleurs
Au regard droit et devant les instants
Questionnements Pourquoi se passe
Aux mains arrondies dans les poches
Pour les sortir sans doute pour écrire
Pour les poser sur la tasse à thé
Pour parler de poèmes ses lèvres
Et connaître voir reconnaître le temps
Entre le sac de souvenir et le futur dire
Tiens une idée me revient en solitude
Je l'ai croisé hier sur une pierre
Je l'ai rencontré cet été en me promenant
En montant à la prière de la montagne
Comme les temps changent soupirs
Tu avais l'air de croquer de rire
Sur le pas des petits d'homme vivant
Sur des phrases de construire le luire
Alors que maintenant pèse le maintenant
Ta solitude te caresse l'ombre du temps
Et là à la fenêtre tu songes devant la rivière
-18h36-





mardi 21 novembre 2017

Kike et Henriette
-Pour-01/11/2017-

D'un sourire
D'un et d'une
Devenus amis

Vous revoilà
Ensemble
Plaisir

De se revoir
Avec un repas
et la fourchette

De se regarder
Avec la peinture
Et le souvenir

Nous sommes ici
Aussi
D'un sourire

-18h18- 

Jacques et Lucette