-Projet
jeté-
-mMms-
-07/08/2019-
C’était mon grand
projet Là Maintenant
Devais-je arriver à le
réaliser vraiment
Sorte de dépassement des
éléments
La terre ne devait pas en
faire partie
Pourtant Les pieds bien
ancrés solides
L’orage La pluie Une
trombe d’eau
Tous étaient Se
poursuivant toujours
Car le temps d’ici se
prête à la rivière
A l’écoulement du ciel
jamais radieux
Je voulais faire le soleil
dans tes yeux
Je souhaitais ouvrir
portes et fenêtres
Je courais à l’envie de
te voir sourire
Mai le tonnerre L’ouragan
Le printemps
Alors je sortais mes
branches de charbon
Le bois de saule Le bois
de fusain Du bois
Et ma feuille attachée A
me suivre
A accepter Mes traits
rugueux et nets
A se contenter du courage
et se dépasser
Et atteindre le soleil
Dans les intempéries
-19h24-
-Thème
de Marie-Ange-
-mMms-
-07/08/2019-
Regarder dans le miroir
cassé de Nicolas
Comme l’écrit dans son
poème Denise
Couper mes chiens avec de
longs ciseaux
Dociles Les tremper dans
l’eau froide
Est-ce un gout agréable
Sous le soleil
Je n’ai fait Depuis ce
matin Que m’encroûter
Je n’ai pas encore lu le
zodiaque du journal
Où Saturne passe pour un
astre brillant
Jean-Louis lit Jean-Louis
qui se demande
Comment Voltaire va-t-il
tenir les airs
Sans dégringoler Et
rester aussi joyeux
Que va dire Jean-Jacques
de son pire ami
Va-t-il enfin chanter la
gloire ou la chute
Une salissure C’est une
salissure sur la gravure
Une trace Là Pour tuer le
marrant
Le pauvre Voltaire Avec
son cirque en l’air
Je fais le clown avec les
mots de tous
Mais je me demande Comment
va venir
Dans la réalité de notre
aimable vie
Ma princesse Avec ses
rires sous l’orage
Pas de tête de clown Pas
de miroir Pas de poème
Juste les mots qui se
présentent à nous
-19h51-
-Thème
du petit prince-
-mMms-
-07/08/2019-
Le texte que je venais de
vous lire
N’est pas mon livre de
chevet
Mais ce texte que j’écris
Je le glisserais dedans
Car les mots parlent de
lui Du petit livre
Car il n’est pas épais
Et je ne l’ouvre jamais
Il est là Près de la
tête de notre lit
Prêt à être lu Le soir
ou le matin ou à la sieste
Ou au moment où je vais à
la commode
Pour y chercher la
deuxième chaussette
Ou quand le soir tous feux
éteints Je me couche
Et je pose délicatement
sur le couverture
L’anneau de mon doigt de
ma main
De mon bras de mes membres
fatigués
Je décide d’oublier le
jour Bien après
Car il reste encore à
creuser la vie du jour
Où je n’ai pas ouvert
le livre de mon chevet
Mon chevet C’est la
chaise du chat
Et le dessous de la
commode à une chaussette
Pour y trouver le matin
L’œil presque ouvert
L’anneau qui me ramène
De l’orage de la nuit
-20h10-
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