-De
l’entraide-
-mNIm-
-02/05/2020-
Tous
ensembles
Percevoir
le caractère
De
la détresse
De
l’habit sale
Recouvrant
la lumière
Nous
laissant
De
quoi offrir
Par
les mots bienveillants
Du
réconfort
Et
l’ardeur
Retrouver
le bonheur
De
l’être
Trouver
les parfums
Pour
mieux aider dans l’ailleurs
Partager
une fleur
-10
h38-
-Dans
nos maux (suite)-
-mNIm-
-02/05/2020-
Tu
es en moi
Tu
observes de nous savoir
Tous
en chantier
De
piétiner
Dans
l’erreur et de l’oubli
De
nous sourire
Rappelle-moi
Que
la douleur te résiste
Et
se poursuit
Sur
tes lèvres
J’entends
encore l’espoir
De
percevoir
Dans
nos mots
Atteindre
la délivrance
Pour
aller au-delà
-10h48-
-En
partage (suite encore)-
-mNIm-
-02/05/2020-
Regardons-nous
Voyons
nos différences
De
nos semblables
Voyons
l’amour
Les
mains de l’égrégore
Et
le cœur
Porter
attention
Dans
l’écoute attentive
Du
tout va bien
Et
si la faiblesse
Le
courage de trouver le mal
Et
partager
Je
t’entends
Comme
je reçois aussi
Le
mystère de la vie
-10h32-
-Sortie
de l’hôpital
(et fin)-
-mNIm-
-02/05/2020-
Ce
vieux poème Jean l’a découvert Un matin
En
cherchant une lettre de tante Agathe
La
malle usée Fatiguée de se cacher des regards
Elle
trônait couverte de bibelots Au milieu de la pièce
Personne
ne la regardait plus Tous l’avait oubliée
Chacun
de poser un verre de vin Un morceau de pain
De
parler du vendredi saint Sans importance
Jean
en l’ouvrant pensait la trouver vide
Des
feuillets de l’école ancienne effacés
Des
courriers d’Agathe à Paul avec amertume
Le
poème venait de l’aider à trouver sa joie
Si
le ventre de l’amour portait sa solution
Si
le bord du printemps s’étendait là pour tous
Il
fallait écouter entre les douleurs vieillies
Il
voulait traverser la sueur de la fatigue d’être seul
Il
commençait A force de lire A entrevoir le bonheur
Jean
ne savait pas que ce soir-là Il m’aiderait
Qu’il
m’écouterai Comme je l’ai écouté Sa souffrance
Qu’il
allait me donner les clefs de mon devenir
Jean
est reparti Presque heureux Dans la joie
Pour
un merci que nous sommes échangés
Pour
le mal Parti Disparu Que nous avons perdu
Jean
est ma médecine Comme mes mots l’ont soutenu
Et
ensemble nous nous sommes quittés Comme deux hospitaliers
-11h56-
-L’oiseau
sonore-
-mNIm-
-28/04/2020-
Elle
a baillé A mon tour Alors je suis éveillé
Elle
avait la parole facile Comme une radio
Elle
racontait la couleur des oiseaux Grise
Eux
Se lançaient de branches de cerisier à l’autre
Eux
chantaient La porte dans les cieux vieux
Des
miettes Dans les herbes Se sont épanouies en repas
Des
cerises allaient bientôt faire leur jus sucré
Et
les oiseaux le savaient Et de guetter le soleil
Et
de passer Pour préparer leur nid d’enfants
Elle
ne savait pas quels morceaux Chanter
Peut-être
Réveille-toi Mais je suis déjà debout
Maintenant
j’ai pris la plume La bille du stylo
Je
gratte le dos de mon papier en des mots
Des
phrases libres Avec des ailes de voyelles
Des
choix de trait Des moments très frais
Des
plumes sont tombées Le chat observe
Il
a sur son dos Le poil rendu lisse et gris
Près
à jaillir quand la chanson commence
Elle
ne baille plus Elle ouvre la bouche et chante
Elle
respire Sonore Sa vois exulte le trait
D’une
main franche Je dessine ses lèvres
Avec
le cou tendu Vers le ciel Ils s’envolent
Elle
explique bientôt Pourquoi Alors Au printemps
-16h42-
-L’oiseau
drôle (suite et
fin)-
-mNIm-
-28/04/2020-
La
chanson parlait de son cœur à perdre
A
qui forger le livret Dans son timbre rond
Le
roi voulait donner à sa fille le royaume
Mais
la damoiselle préférait le manant
Le
regard du jeune oiseau étincelait déjà
Il
lui aurait pris le doigt pour une bague
Pour
mettre sa main Dans les plumes de ses volants
Sa
robe La plus modeste Comme celle d’une fée
Ses
souliers oubliés dans l’escalier ne lui manquaient
Elle
aimait vagabonder Le pied libre et nu
Elle
aimait retirer Nager dans la rivière
Elle
adorait son manant Et son soupir
Le
matin Il avait vendu son âne à un diable
Le
midi Il avait acheté Un léger repas froid
Il
ne lui restait que deux sous Dans sa poche
Sa
main comptait les deux pièces en secret
Il
pouvait vendre les œufs Puis la poule
Il
pourrait vendre sa poulette Puis plus rien
Et
se retrouverait seul Ainsi il perdait tout
Et
si la belle avait encore de l’appétit d’oiseau
Il
n’aurait bientôt plus de miette Pour s’envoler
Alors
il retournerait sur le cerisier Où voler plus loin
-16h57