mardi 30 juin 2020


-La Claire musique avec Macha-
-mNIm-
-12/06/2020-

Avoir à piquer les marteaux Elles jouent
L’envol Le violon dans la longueur
L’affole En grande S’affole de l’art
L’archer court Les notes s’en vibrent
Le tintement dans le très tendrement long
Le gris de l’ombre s’est envahi Lumières
Le prix de la connivence dans le lentement
La bosse le bruissement s’entendre bon
Je lève ma cheville On rythme En sonneur
Je m’appuie sur le centre de la lueur comme
La musique s’appuie Sur le noyau de la belle
Se lance Le redemande-moi Elle m’emplit
La pièce croise son éclat Avec le petit soir
L’échappée de poser Sur la corde s’accorde
Et l’étonnante En mouvement J’exulte
Ça s’enfuit Ça d’évidence Du merci
Et le longuement des notes d’acrobate
Se partage Aux pieds des jours éblouissants
Le piano accepte de parler Avec les ouies de la finesse

-21h05-


-Plein de partage-
-mNIm-
-12/06/2020-

Pataugeoires
Vendredi de l’onde
Se croisent

Les doigts lâchés
Se poussent les entreprises
Sont si l’emportée

Le grisement
L’oreille se rejette
Sur de l’air

En portée
Se volubile de l’énergie
De l’envie

De croire
La musique s’emporte
Dans ma mémoire

-21h12-




-Pour Sous la pluie-
-mNIm-
-14/06/2020-

Elle parlait de la pluie Comment son bruit
Marché avait Sur la pointe de son soulier
Navigué avait Dans le soleil absent
Essayait de trouver Chemin à son pied
Les gouttes De tomber s’essuyaient pour s’arrêter
Les toutes fines coloraient le fruit du mont
Mon silence de les avoir D’entendre écouter
La terre sur le granit S’enfuir de la nuit
Il faisait jour Il faisait presque dans le frais
Elle écoutait dans un sourire A se retarder
Elle volait dans le milieu du mont d’arbres
Elle flottait Sur l’oiseau de la branche de pin
Les fines gouttelettes ne se retiraient pas du ciel
Les pluies douillettes lui arrosaient le cauchemar
Il aurait fallu que cesse le fluide du vent
Dans les cheveux rouges A d’autres boucles
Elles ne s’engageaient que pour aller musique
Elle et Elle Se promener Dans les danses
Et Marché avaient Se creuser l’oreille
Alors la note de la pluie Allait finir en musique


-18h00-






-Pour notre bonheur-
-mNIm-
-27/06/2020-

Entre deux tracés de gris Je me suis assise
J’ai laissé mes bras Loin du marteau De l’enclume
Du silence qui commence la douce musique
Je n’entends encore rien Qui es-tu
Qui est le moment de la tendresse du son
Peut-être une miette de vie Hors du sommeil
Je ne dors plus je me rendors des yeux
Je porte mon silence sur mes lèvres tièdes
Je pose mes pieds Dans la fraîcheur seule
Seul Je suis seule au monde J’ose
Je pose mes sens sur un contournement
Sur un détour Loin du début de la marche
Devant mon cœur Prêt à tout entendre
J’ai installé l’enclume Contre mes genoux
J’ai laissé le marteau sonner mes oreilles
Elles sont là Géante de nous promener
Notes Doubles notes Le temps du silence
Le piège d’une partie de mes chairs blanches
Claires Comme le lentement du devenir
Que vais-je parcourir avec mes rêves
Elles sont peut-être prêtes à donner Nous
Je vous laisse le son-musique La voix Est-ce le bonheur

-12h58-



-Piano Voix-
-mNIm-
-27/06/2020-

Piano Voix Je chante silence à mes oreilles
Camion de lettre lyrique Dans vos êtres
La remorque de la résonance m’envahit
Se grise la mélodie Dans la vite vibration
Tu prends le temps du souffle Dans les sonores
Partage Comme un parapluie Dans la note
Communique le frisson Dans le devant de la porte
La fenêtre Quand l’est ouverte S’échappent
Les tendres évasions Par les lèvres Une sorte
Une de l’harmonie des mots illisibles
Je D'entendre Piano Voix Ça remue
Ça me volatile la pièce toute entière Belle
Un morceau de retour Comme le vivre rond
Part avec le livre Port avec la vivante
Je les vois Entre deux têtes Portées hautes
Je les rétablis Mes yeux ne me croient pas
Elles étalent le long de leurs propres instruments
Piano voix Voix Voix piano Juste le beau
Juste au contour Comme une poussière légère
S’emportent les airs Dans les pièges d’écoute
Le silence revenu La musique continue dans mes rêves


-12h34-