-La demoiselle (début)-
-mNIm-
-04/07/2020-
Une demoiselle court dans l’herbe folle
Toute de vert De fleurs Et d’autres parfums
Ma Dame En croirez-vous vos vives oreilles
Elle fait pas bien au-delà des fines graminées
Elle se jette Toute juteuse De la pluie claire
Ses pieds rassemblent En un tapis écrasé
Pétales Sous le vent Sous l’orage Et les éclairs
« Une dame court dans l’herbe » Tous de dire
Tiens Ma Dame Nous ne la voyons plus
Elle En demoiselle S’arrose de notre soleil
Il est beau Le nuage invincible et haut
Et laisse se distiller les cris de ces rires-là
Chanter Cueillir roses En boutons et chatons
S’égosiller Arracher aux insectes Des pistils
S’époumoner de frais La chaleur l’endort
Tu as tord Ma Dame Oublie la présence fluette
Oublie les frasques pastorales Et frivole
Regarde l’homme Qui n’a vu que ta luxuriance
L’œil à peine tordu Que la jeunesse frôle
Prends ma main Et quittons la campagne
Pour nourrir nos âges durant
-16h37-
-Ma bulle Ma belle (suite)-
-mNIm-
-04/07/2020-
N’oublie pas que tu es Ma bulle Ma belle
Je cours dans tes jupons Et je renifle d’aise
Mon rhume si fin Passé à renoncer à l’air
Mon courage de courir Après toi J’ose
A travers les herbes chaudes Dans le temps
Dans le printemps des années d’hiver
Dans le retour au monde De t’avoir enlacée
Comment peux-tu croire encore aux extérieurs
Aux bruits se lamentant Aux fleurs d’explosion
Aux vieilles demoiselles Je n’en ai reconnues
Depuis ce tant d’années Tous les volets ouverts
Par la fenêtre Par les rires et les plaines
Par les matins vivants De la lune bien fraîche
Je ne vois Ma bulle Ma belle ensorceleuse
Tu me dis de courir Dans l’ailleurs des parfums
Quand ton odeur me manque Ta bulle senteur
Aussi Pour lancer l’avenir Je me suis dit Partir
Je me suis vu m’enfuir je me suis ordonner d’échapper
J’ai cru aux herbes Folle Et à la demoiselle
Mais aussi vite que l’amour Me voici de retour
-17h08-
-Dans ton nids d’hirondelle (encore suite)-
-mNIm-
-04/07/2020-
Au gros pays de Mexico Tout est beau
Les couteaux à mourir Les pires sur escabeau
Le faim déclare la fin L’appétit c’est fini
Dans les huttes Les bulles de la butte
Les planches dans les paniers des favelas
La peinture de nos habits trop murs
L’esquinté Dans les cœurs A sortir de la bulle
Les demoiselles Dans les boues de la vile ville
Chacun de se reconnaître dans notre misère
Notre Porte moi Les couleurs du reste de vivre
J’avais vidé ma valise de vieilles chaussettes
J’ai écrasé les derniers billets de ma poche percée
Je sentais qu’il me manquait encore l’espoir
Pour revenir sur le sentier Des bons souvenirs
Accueillir les tard Et les chauds de la tristesse
Je ne franchirais jamais la porte de la nuit
La barrière vers le revenir Au bonheur de Ma belle
Me manquait la demoiselle de l’herbe folle
Me manquait tant les volets refermés pour mon départ
Je me suis éveillé A côté de toi Ton fidèle Ton hirondelle
-17h54-
-Occis (et fin)-
-mNIm-
-04/07/2020-
Au conte Croûte comme un cumulus ciel
Ce casse-croûte de la cuisante constellation
Commence ces conseils cachés de la vie
De la vie censée Connaissance croustillante
La Camoiselle Courant dans les cerbes
Concise La cuillère coincée dedans
Charme chantant des crèves sans cuisses
Chemin de camisole De la bulle trop cuite
Carnage Commandé cent Calme de vie
De ces conifères cognés Sur le flan de la campagne
Je catalogue le cassé de ma mémoire Au loin
Je crase les coins de la pièce concise Comme
Aussi comme ces citrons de cidre du chaud
Je reviens Les couteaux cuisent dans le cœur
Les corneilles ont croisé les carnes d’acier
Je te retourne Assise Plein de larme En leurre
Lentement le lit de la douleur disparaît
J’embrasse ton corps Dans mes bras-sueur
Copine Croûte de ces cent douleurs
Tu es le dedans de ma fleur
-18h43-