-Mariage(début)-
-mNIm-
-27/07/2020-
La cloison Qui nous sépare Est lettre morte
La passion Qui nous anime Est place forte
Tu as porté la légèreté des étoffes d’été
Le moucharabieh laisse transpercer le vent
Le coup d’œil Le clin de sourire facile
L’air de ce matin a retiré ma redingote
Dans les autres pays Il fait trop chaud
Dans les coins d’ici C’est jute canicule
Et les nuages acerbes nous obligent
Comment porter autre chose que le coton
Les bords en dentelle et en chrysalide
Les Remue tes pieds Dans les sables Auvent
L’orage La pluie fine colle ton tissu
Je ne te vois pas Je te devine Dans l’envie
Je te plie le temps Jusqu’à ne plus attendre
Je n’irai pas aux funérailles de mes désirs
Je reste avec les hommes forts Et si peu courtois
Je fais semblant d’écouter les grandes décisions
Je vide mon sac en quelques mots Mais bien sûr
Un gâteau vient Ma princesse apparaît
Je voudrais la manger Lui retirer sa peau
Mais je me tiens bien Et je suis patient
-15h27-
-Une longue nuit trop courte (suite)-
-mNIm-
-27/07/2020-
Comment dormir sur ses deux oreilles
Lorsqu’une Princesse est à côté de soi
Je la regarde Je l’admire Je la respire
La cuisse chaude soulève le plat du drap
Son pied Qu’on ne peut pas dire acerbe
Voyage entre le frais du matelas et mon bras
Mes mains trainent du côté de mes sentiments
Elles ne peuvent rester A plat sur l’oreiller
Elles naviguent Le long de les doigts S’arrêtent
Ce matin-là Je croyais que c’étaient encore la nuit
Chaque seconde étaient un parfum de toi
Tu faisais le bruit de tes poumons Rondeur
Tu glissais du bord de mon monde Jusqu’à mon épaule
Tu envahissais mes rêves éveillés et fatigués
Impossible de laisser l’inconscient s’étaler
Inutile de chercher ailleurs le début des songes
Tu t’es retrouvé A l’autre bout de la nuit
Et en attendant tes paroles fraîches et reposées
J’ai glissé entre matelas et plumes d’oreiller
Mes oreilles qui s’étirent Avant de ne pas m’endormir
-15h59-
-Reposition (et fin)-
-mNIm-
-27/07/2020-
J’ai décidé que demain je dormirai vraiment
J’ai décidé que demain je dormirai vraiment
J’ai décidé que demain je dormirai vraiment
J’ai décidé Fatigué Les doigts trop longs
J’ai décidé Les larmes trop pures et chaudes
J’ai les pieds moites Et les mains fébriles
Derrière le volet Je tente de recompter
J’ai décidé de raconter Une seule nuit
Là où le monde merveilleux aurait existé
J’ai décidé de prendre le stylo Et de vous dire
Aussi je me suis relevé et collé au blanc de papier
Aussitôt la tête m’est tombée de haut
Je n’avais pas d’imagination Sans mes rêves
J’avais laissé Princesse développer musique
Je ne serai pas là Pour la réveiller Ronflement
Je ne serai pas là Coups de pieds Oreilles sur oreillers
La nuit ne ressemblait à rien Attendons le jour
J’ai décidé que demain je dormirai vraiment
J’ai décidé que demain je dormirai vraiment
J’ai décidé A peine éveillé De bien me reposer
-16h21-
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire