samedi 29 août 2020

 


-Premier tour de piste-mNIm-19/08/2020-


Porter le flou de l’extra planète Ma grand-mère aurai aimé Arrêter d’égosiller

Placer au très doux dans ce qui me parle le moins J’irai ailleurs Dommage

Le tour du cou me demande de la tenue Le dos droit et la main gauche

Faut-il se complaire à laisser tomber Ce qui n’est pas encore écriture

Tiens C’est mon mot d’illogisme Sabot et rabot D’autres savent

De la pointe de l’encre noire Le trait clair cache la tomette Sous nos pas

Aussi combien Un long tissu Sans ridicule Ecoute les voitures passer

Je Ne sais pas Si je veux Avec le parallèle entre mon ombre et le papier flou

Par le monde de la maison d’intérieur Participer au commencement de ta découverte


-18h45-




-Pour repasser tu repasseras-mNIm-19/08/2020-


Grigami est passé Il repassera dans le temps Comme l’horloge repasse

Le son Il a flouté Il a laissé Grand-mère Qui est-elle Dépassée

Dans les plis de mon texte Donner un sens Une autre sensation Je repasse

La fraise blanche de Grigami Ressemble à l’origami de Mon Cœur

Ma grand-mère aussi aimerait repasser Mon Cœur Sans faux col Alors

L’horloge du papier froissé Avec minutie Avec une minutie repassée

Dans le temps La pâte à pizza ne faisait pas un pli Après son repassage

Dans le four Dans le feu de la vapeur de l’orage d’hier Il est repassé

Il y a Grand-mère et Grigami Copain de Grimaldi et de prendre une tarte

La pâte à tarte Prise dans les mailles Arrosée de confiture folle et floue


-19h30-




-Le destin du dessin perdure-mNIm-19/08/2020-


Le dessein de Grand-mère n’est pas fini Et ne sera jamais perdu Perdure

Dans les mains de Louise Y a encore une trace oubliée Pourtant laquelle

Cheminer de plage en page De place en trace De qui veux-tu dire

Ses lèvres Les plis de ses lèvres Ses maux tendres qui lui font mal

Elle ne m’a rien donné Une soupe à pizza Mon Cœur sur ses genoux

Elle ne s’est pas plainte A juste de la caresse Prit le pli de Grigami Avec

C’était un dessein d’une autre lumière Même pas un cloître Placé sous silence

Louise à qui voyager veut dire « fleur » Comme petite Marguerite La pluie

La pluie de l’encre noire et du partage avec l’arrosé Le fripé Le crémeux

Grand-mère ressemble à ça A tout ça A la vendange de laisse-moi trop

Louise silence la recette de son pinceau Et avec Pâleur paresse la douceur

Je me moque de qui n’est pas là Je l’aime Autant Pourtant Ici tout y est


-20h16-





1 commentaire:

  1. Sympa d'alterner les poèmes et les fusains.
    Que de bons moments passés.J'ai des souvenirs arc en ciel plein la tête !

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