-Me pousse le temps-
-mNIm-
-19/02/2021-
La haute route tressaille de vent et de taches de notre grand soleil
La pointe A l’horizon Assemble les milieux et les bas-côtés du chemin
Je devine avec largesse Le sentier Avant d’être une vois romaine
Je perçois Avec satisfaction Les mensonges d’herbes Et les bois blessés
Tout se déboutonne Les branches fortes Déjà tombées Si sèches
Les pavés recouverts de bleu-bitume Et le sable mélangé à la terre
Mes bottes me tiennent vraiment trop chaud Devenir un va-nu-pieds
Le cartable gonflé de trop de carte Ne me servira plus à rien
J’avance Les autos jaillissent J’avance Aucun piéton ne me rejoint
Les herbes plus vertes que les coquelicots bleus La savane minuscule
L’horizon se lance au loin Comme les espoirs inextinguibles
Et je me débarrasse du lendemain La plante des pieds aux fleurs
Le parfum L’éternel parfum résonne Comme la beauté des bas-côtés
-16h22-
-Boutons éteints-
-mNIm-
-22/02/2021-
Je pensais à la pointe d’un sein Comme mes idées des deux sommeils
Des deux soleils Je croise les yeux Fermés par l’arrête de mon nez Là
Je dévisage Dans un rai de lumière Une forme louée dans mes pensées
Te souviens-tu du collage Comme du sable Sur les eaux de la transpiration
De la mer Venteuse de sa beauté bruyante et lourde Dans ses larges vagues
Que vais-je recueillir Dans le creux de mes mains La tendre volute Pleine
Le contre-jour cachait ton sourire Laisse-moi glisser le bas Sorti de l’eau
Je pensait à la pointe de la vie Au-delà de la couverture pointue de rouge
Du rose vagabond Dans les airs de te porter Dans la suave chaleur
Je me penchais sur ton cou Composé de l’habit de la nuit Si tiédeur retenue
Je sentais l’envie de suivre les dunes parfumées de tes rivages tendres
Aussi Si je suis le chemin Entre les buissons Me piquent Dans la curiosité
J’arrive à porter mes rêves Vers le centre de la mer A ce boutons qu’est le nombril
-18h47-
-Tu m’enrobes-
-mNIm-
-22/02/2021-
J’ai opté Pour plus de lumière Pour une robe de tulle Diaphane et claire
Une cerise dans la chantilly de mon corsage Tu n’es vraiment pas sage
Une plume dans l’élan de mes pieds Vernis de mes souliers montés
Une rosace de ficelle dans les plis de mon dos Arrière Laisse sur ma peau
Aussi Si tu le désires Je te ferais ressentir la longueur de nous approcher
Je ne donnerais de la suie du feu Les ombres envahissantes à mes hanches
Regarde tu ne vois rien La cerise reste cachée Le froissé de mon ventre disparait
Le soleil ne dit rien de la poudre de la vie Pleine de mes cœurs arrondis
Si le temps le permet Je te lâcherais les cordes de mon plat bassin
Je t’étalerai de croire que tu as emporté Les suites étincelantes et fières
Je supposerai que tu veux De plus à plus encore T’approcher de la robe
Je dévisserai mes épaules Sublimerai en ha ut de mon cou Un sourire
Et pour éviter de te fermer les yeux Je regarderai ailleurs Pour plus de lumière
-18h33-