samedi 18 juin 2022


-Il n’a pas commencé-De parler-De l’oubli-mNIm-11/12/06/2022-


Mystérieux ouvrage

Dans les rayons fanés

Du soleil


De la bibliothèque

Aux odeurs de pousse

De poussières claires

A peine blanchies grises

Comme de la matière


Les rayonnages sages

Acroscopiques de rides

Dans les rimes échevelées

De la cage à la page

De ses paroles fétides

Des signes ensorcelés

De la belle prière

-23h52-


Ténébreux Courage

Par la porte enflammée

Du sommeil


Du monde d’Epithète

Comme le savon qui mousse

En un mot Un éclair

Dans la mine La frise

De son récit lunaire


Son stylo et sa plume

En travers de la nuit

Jette dans l’ombre basse

En regardant la dune

La lune et l’air d’envie

Que veux-tu que ça fasse

Sortis de son bréviaire

-00h00-


Il avait donné le fruit

Bien au-delà des ruines

De son dépassé


Il avait enseveli le lent

Pour couvrir de chants

La course après le rare

Nouveau Il se fait tard

Et il écrivait


Il n’avait cueilli personne

La lucarne ouverte aux lieux

Demain Encore la cloche sonne

Demain aussi La nuit sans dieu

Et il resta de sa belle vie

De la folie Et de toutes celles

De l’oubli

-00h07-




-Les bras-Les doigts-Les quoi-mNIm-12/13/06/2022-


Dans la forêt noircie

Sur du jaunie papier

A pied


Dans une terrible fleur

Récitation par cœur

Les mots nous entrechoquent

Comme les œufs et les coques

Je n’ai plus de mémoire


Arrimé à la vitalité

Empourpré de son sang

Arrivé à la réalité

Aux regards des passants

Et sur la page écrite

Et dans l’âge du mérite

Au bord de la jeunesse

-00h45-


De ses vocabulaires

De sons tentaculaires

Enfoui


La fleur fanera vite

Que la belle araignée évite

Et que va dire le souffle

Quand les gants et des moufles

Elle se protègera


Attisé dans le cœur

La passion dans le large

Epuisé comme une sœur

Détail dans la marge

Le mot de proposer

Le lot d’amenuiser

A l’âge du sort

-00h56-


Serait-ce plus habile

Que de vivre les faciles

Désirs


Sur la feuille noircie

Les arbres d’une longue ville

Et d’un voyage rouge

Quand les vaisseaux se bougent

Qui touché par les cris


Ce serait un poète

Une pose de miette

D’un récit fracassant

D’une ligne déplaçant

Toutes déshabitudes

Tomber des attitudes

Quand serait-ce la gloire

-01h03-




-Les bras-Ouvert-Tendrement-mNIm-12/06/2022-


Il en avait plié les bras

Tordu de son casse-tête

Le beau de son cerveau


Il craignait d’être utile

D’être courageux d’abandon

D’être chanson subtile

D’être fille de renom

Et de la plume plus


Il atteignait le vendredi

Avec une messe pirate

Une jolie Une pierre plate

Au beau milieu Il tendit

Une connaissance bizarre

Une prouesse en forme d’art

Et un poème folie

-10h17-


Il en était Ouvert les doigts

Laissé couler le bord du sable

Et avec le temps en cadeau


Il divulguait à qui l’entend

Des acrostiches au présent

Des lignes de notes et de miel

Des cimes Des votes pareils

A la porte de l’avoir


J’ai un poème oublié

Une cachette secondaire

Dans un livre La feuille pliée

Les rimes à la tige par paire

Par solitude de nous donner

Par l’exactitude abandonnée

Dans les secrets enfouis

-10h24-


Il cultivait son chemin

Déambulait vers demain

Dans sa galère


Il plantait large immobile

Des courants d’air facile

Et des pliures sur ses doigts

A porter cœur de roi

A qui lui coûte


Il horriblement disait

Qu’il n’y a pas de regret

A quoi la vie suffisait

Pour élargir de ferait

Supplice et autres gourmandises

Que tu écoutes Qu’on se le dise

Pour partager tendrement

-10h31-




 

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