jeudi 29 juin 2023

-Des buts-Démontrés-

-mWm-

-08/06/2023-

Ça continue de commencer Débute le creux de la belle question

Ça est là Avec une soupière d’inconnu Perdu de cru Et de la cuite

Ça change de sens Selon le long de la tendresse Des ronds mots

J’ai mal à ça A dit l’enfant A son amie des fendre tempêtes

Il pensait à ça Et à ça d’autre Et à d’autre ça Posé tout Partout

Tu accroches le vent Le bon Du chant de l’horloge A sa minute près

Aussi Si ça va Ça trouve Dans la balance Une histoire de là-bas

-20h19-


A l’autre bout du monde Des monstres pensaient A ça A de l’individu

Ces étranges étaient là Par trois ou quatre Et parfois étaient cinq

Et le carré leur servait de défense Ils se tournaient le dos

Et celui qui répondait à la question Allait droit devant ses pieds

Qu’est-ce que ça Et ça changeait tout le temps Et ils changeaient de direction

Comme ils n’étaient pas envahis par ça Tout semblaient facile Et tout ça

Alors par paquet de famille Les trois ça Pouvaient rencontrer Des ça

-20h24-




-N’être pas moins-En vie dit vue-

-mWm-

-08/06/2023-

Faut-il n’être pas au moins ça Pour revivre un peu Dit l’individu

Ce ça d’individu cherche à se cacher Que les monstres l’attrapent là

Ce centre de la ronde Quand il se glisse A beau milieu des familles

Et les autres des familles De trois ou de quatre Avancent Et reculent

C’est monstrueux ça De ne pas le voir Le centre de là Cette famille

Avons-nous notre individu Se demande notre famille De ça à ça

Et ça continue A tourner A se bousculer A dévisager A l’avenir

-20h50-


E le ça comme individu N’en finissait pas de n’être Et de renaître

Entouré de ses monstres Il creusait le dos Et passait çà et là Comme ça

Il ne savait pas la quantité de sa famille Et il tournait Sans sens

Sans sensation La tête tournait Les pommes tombaient Et hélas

Il se trouvait étranglé de renaître A ne plus rien comprendre De ses ça

Et les monstres heureux De ne plus rencontrer de ça Et ça continuait

Et de n’être que ça Et de renaître comme ça Dans le vivre ensemble

-20h54-



-Ruminer-Dans la molle famille-

-mWm-

-08/06/2023-

Ça coince Toute la ronde bouge Et roule Et rumine Que dire de plus

Avançons à triple pas Dans les directions des ventres Comme la mère

Et les familles de se cogner la vie De grogner De se poser un peu

Et les individus Mon individu de ma famille n’ose plus rien ressasser

Il est comme ça Il n’hésite pas à hésiter Et à se chercher une pomme

Ça Sa pomme Une pomme par famille de trois Et de quatre Ça croque

Celui qui a hérité de la pomme sait le goût du sucre Et de tout ça

-21h46-


Nous somme dans la marée A ne pas prendre un air de la pomme

Nous arrivons Au bord du bord Et nous mouillons Nous trempons

Et de ça Des autres De famille en famille Ça pousse Ça tombe à l’eau

Et ça commence par revivre un autre temps Ça oxygène le trop soir

Trempé par le souvenir de la vie L’autre vivant commence à comprendre

Il y a les marées Aujourd’hui mouillé Demain sec Tous se poussent

Et le ça de l’individu se noie Et laisse se ruminer Dans la molle famille

-21h51-



-Tenir-Le debout-

-mWm-

-08/06/2023-

Ma famille a un nom Persil madame Persil monsieur Et les autres familles

Liseron Potentille et chiendent En lice pour le podium Ça renâcle

Ça rumine la marée Ça prépare à tomber A tenir debout D’un bout

A vouloir courir la terre A chercher à s’étaler Plus Et plus encore

A tenir l’un à l’autre Comme un individu Explosé de ne pas savoir

A de debout A tomber A courir De reculer A qui A quoi A ça

Et c’est ça La vie de la lutte Le chemin vers demain Etre encore debout

-22h18-


En lice pour le podium Qui gagnera vraiment Se demande Potentille

Avec ses guenilles en mandille Ses vieux habits de transparence noire

Ses dentelles de frisson A caresser le cœur A ça près Prêt de l’individu

Et Chiendent Veut du vent Du connaître d’avant Et de courir après

Avec son vêtu de neuf Comme sa toile cosmique Et de l’arbre Dorique

Avec ses pelures à canard Prêt pour les eaux Prêt pour le noir Et En pomme

Aussi Si ça n’arrive pas A vouloir la paix Et que chacun ne tiennent Que le debout

-22h24-



 

-Le début-D’égoutter-

-mWm-

-08/06/2023-

Comment tenir debout Du début à la faim de suivre Tendre l’oreille

Prêter l’oreille A tout ce qui est dit De si De ça Si seulement

Si scintillement Chacun cri et rumine Chacun pousse de sa joie

Nous y arriverons tous A écouter Même ne le croit pas Comment ça

Le silence n’existe pas A toujours une famille Persil De persiller

De persiffler Le temps A grand pas De marcher De se déséquilibrer

Autant marcher Arrêt Trop de pas de deux De trois La valse fait du bruit

-22h56-


Je t’écoute Tu écoutes Nous égouttons les brouhahas de si De la Belle note

Nous sentons la musique de la voix Bien réglée au tono C’est recta

Nous suffisons de rien Nous allongeons le fruit Nous sentons la jus

Un jour viendra où chacun pourra entendre le pépin de la pomme

La feuille du Liseron La tige de ficelle de la Potentille Et du Chiendent

Pourquoi le soir vient-il Aussi rapidement Nous voulons tout entendre

Le plus important Est-ce de l’entendre Ou de prêter une oreille d’une vie

-22h58-


-Glacis-Retrouvés-

-mWm-

-20/06/2023-

Je suis le brouillon des noms Le moine Derrière son capuchon Ecrit

Que voit-il dans la peine florale Devant le dedans de la mi lueur

Leur cœur A tous les vivants Aujourd’hui disparu M’éclaire

Et le printemps rabroué Dans ses nuages Dans ses orages M’assèche

Pourquoi aller au ruisseau A l’étang A la douceur de l’âme plate de l’eau

Et le soir ne viendra pas Car en repart Je n’ai pas oublié la vie

La vitesse de se laisser choir De porter le cœur Et de tomber dans la paix

-14h18-


Tous les noms Retrouvés par le moine Emportés par le très soleil

Ils ont donné à la terre du jardin De la terre de beauté A être serré

Ravissement Les molles fleurs Et les bonheurs floraux Et mes sabots

Et ils tapent De leurs fins ciseaux Sur la face calcaire Pour statue

Pour les mains distendues Vers une pensée calme De départ Paradis

Pourquoi Allez sur le lac des nénuphars Comme des lueurs phare

Aujourd’hui Je porte vos noms Avec mes bras levés Et le cœur enflammé

-15h05-




-Plissages Indéfinis-

-mWm-

-20/06/2023-

Pa C’est le papier de la fleur mystérieuse

Po Et Dans les mots froissés Inachevés

Pa C’est la blancheur Guidant les à côtés

Po Et les triades Versets de la beauté

Pa Viens renonce à la vue du nuage

Po Nages-tu Dans les ruades évanescentes

Pa La feuille Contraignante A mené aux cieux

Po Le mieux Et le modèle De la pensée humaine

Pa Ecritoire Lance à couler Le stylo à plume

Po La pointe à tracer Le regard et le vrai

Pa Connais-tu Aussi le nom du beau prince

Po Tu as trouvé là Fatigué de tout rêver

Pa As-tu envisagé de plonger dans le désordre

Po Là où s’obscurcissaient Les trop vieux reliquaires

Pa Le papier de tes prénoms Où se disent les plis

Po Les débordements Allant Alambiqués et lents

Pa Dirige l’habitude De creuser dans la sève

Po Le doigt en avant Peut oublier les restes

Pa Que de restes vois-tu Que vais-je devenir

Po Peut-être seras-tu Le contrecarré de la lune

Pa Ou bien Je deviendrais la pluie et le sonnet

Po C’est le papier A la lueur étincelante et là

Pa Et dans tes mots s’arrondissent de la mine

Po La blancheur Et les bruits du ciel indéfini

-15h40-



-Poussière Lumière-Lumière bleue-

-mWm-

-27/06/2023-

Que de filles natives M’as-tu fait côtoyé Que de couleurs sacrées Là

M’as-tu donné à vivre Que de printemps perdus T’es enfin retrouvée

Que de guirlandes malines Et de fleurs empêchées Y ai-je reconnu

Dans tes étincelles l’âme vibrera-t-elle toujours Aux poussières de l’âme

Plongées dans les méandres De la voie des dieux Quand commenceras-tu

Le rouge et le labeur Donneront Vers la lune Dans quelle dualité

Renoncerai-je toujours Aux pluies De quel matin T’apercevoir

-14h37-


Que de l’ombre lumière Que de lune captive Derrière une silhouette

Où as-tu dérangé Les senteurs du vitrail Et de l’onde limaille

Pourquoi tenir debout Entre les salaisons Du verre Et du chaud

Retireras-tu Un jour Les piliers de la vie Que portes-tu le ciel

Que le songe Et le fruit Me feras-tu gouter Et m’empierrer

Dans les mouvements de mon corps Où vas-tu arranger Lumière

Auussi le bleu Ne peut-il pas y croire Dans mes yeux d’y voir

-14h43-




 

-De mains-

-mWm-

-27/06/2023-

D’y voir Les mains d’ivoire et de pierre

Les tendus perdus Et les sons sacrements

Cannibales élastiques Vous n’êtes pas d’ici

Vous rongez les tortures Pour porter A la lune

Vous égosillez Tous les pourtours immenses

Arrêtez de crier Dans le silence sombre de

De qui es-tu la rendre couleur De l’air-là

Ici Dans le mélange De la matière Inerte

Chantée A coups de ciseau Entre les boiseries

Entre le plat manteau De l’aide à tous Ceux

Couleurs des mains tendues Et saupoudrées de verre

De la matière Ineptie des autres hommes Damnée

La dame de la fleur Dans le four lumière

Transparence Tu es de l’autre mur Au pilier

A porter floraison A construire la maison

A qui le poids du monde Donnes-tu à entendre

Sans doute Dans ta pâleur Fraîchement

En route Dans ta valeur Entre Et ressort

De l’aile d’architecte Du pilier robotique

Je marche Dans ta teinte de lunaire Seul

Je traverse De l’orage extérieur La marge

Je suis l’allongement Du sol Au très long

Vers les sommets du temps Et d’un instant

Si court Si lourd Et vos mains Et qui ne sont pas blanches

-15h16-



BELLE OISELLE



-Vers-Entortillés-

-mWm-

-12/06/2023-


El avait un piaillement creux et sonore A l’autre bout du haut dehors

Que me racontes-tu donc Oiselle qui m’interpelle Qui me jette du rouge réel

Avec un vol lancé Et le pied voyageur Dans ses ailes De’ s’ébattre

Dans ce ciel de printemps Couvert de ronds nuages Et de blanc Sur du bleu

De tes plumes enrobées de couleurs Si multiples Si finesse Si fière

Avec Au départ du soleil Des craquements Des étonnements De l’élégant

J’avais levé la tête Ecoutant indistinctement Au-delà des persiennes

-15h10-


El était ventriloque Parlait la bouche pleine D’un ver entortillé

Avait jusqu’au nid Envolée de la mère Apporter et donner La becquée

Avait Comme un miracle Arrêté de chanter Aux petits oisillons Chanson

Le partage de ma page d’écriture Ne pouvant plus me dire Observons

Avait caché ses ailes rondes Derrière un soleil amer Et si brulant

Une courbe du jour Une teinte de si clair Si chand Au miel d’Icare

J’avais ouvert le volet Mais me brulait l’envie De poursuivre ton vol

-15h15-



-Indécise-Fluette-

-mWm-

-12/06/2023-


Indécis Clairvoyant Je ne sais pas comment Au jardin Pris le pas

Pris le temps allongé et troublé De m’assoir sur la pierre Du jardin

Pris le sourire de te retrouver De chercher le nid De brin de brindilles

Et A l’horizon frais de la brise Fléchissant Rafraichissante Et tendre

Et A la marche Sur la grève de cailloux à galets J’osais à peine aller

Pour ne plus déranger La nature réveillée Et le temps revenu des nues

Parce que celle-ci Si facile A s’élancer Vers le très haut De se grandir

-15h21-


Que me racontes-tu De ta fluette danse du ciel D’un bond repas

Que chantes-tu encore Si frêle dans le décor des portes Et des arbres

Que je t’écoute Sans comprendre Au langage des oiseaux Si beau

La pierre posée au sol Recevras-tu ton ombre A la seconde-là

La feuille Sortie du prunus Léger Tombera-t-elle Pour garnir le nid

Le galet oublié Au milieu du sentier N’a bien tordu le pied Avec le nez

Ecoute le vent tiède Emporter A mes oreilles La merveille de l’oiseau

-15h25-



-Fine-Mon corps-

-mWm-

-12/06/2023-


Pieds nus Sur les pierres fines Comme sur un fil jeté Entre moi et l’oiselle

Pierre du roule J’avançais pas à pas Pierre à pierre Et j’aurais des yeux

A pierre fendre El se mit à chanter Je te gênais Je n’aurais pas voulu

A jeter la pierre A déranger A midi tapant Prends de ma douceur

Cœur de pierre Je n’avais pas Cœur de pierre Tu m’as vue arrivé là

Et un pas en avant Deux p s en arrière Et pierre à pierre Et toi de brindilles

De vermisseau en vermisseau Tu volais Et tu donnas l’alerte Nette

-15h45-


Est-ce ma faute Si loin Tu as volé Jetons la première pierre A soi-même

La pierre à briquet Aussi inutile Qu’une pierre tendre Pour faire sa maison

Pour couver de douceur Une envie Dure comme pierre De nous nourrir

Le mal de la pierre ne me prendra pas Aujourd’hui Pourtant souffrance

Ne pouvait plus avancer Là T’oubliant du regard Et en s’asseyant

La pierre d’angle de mon corps Devait-être la pierre gélive de l’hiver

Alors Je m’en suis retourné Dans mon id Pour ma santé Poser la dernière pierre

-15h50-



-Ecoutons-

-mWm-

-12/06/2023-


Ecoutons

La pierre du vent

D’un instant


-15h53


Volet clos

Ton chant s’égosille

A mes oreilles


-15h54-


Le repos

Entre deux pierres

Disjointes


-15h55-



-Enveloppe-Manteau-

-mWm-

-12/06/2023-


Dans l’enveloppe Un grand bonjour à tous Avec A mener un plat ou un dessert

J’y suis aller J’ai bu Toute la soirée Il y avait des bras Et du choix

De la quézac De l’eau plate De l’eau Ça va de sourire De la mousse

J’y suis aller Toute la soirée J’ai beaucoup sourire A en rire

Des bien sûrs des mais maintenant Des Et comment Et enfin

Dans l’enveloppe Ce sera à 20 heures Avec une soupe de pois Pour l’été

La porte fermée à clé J’y suis allé Et j’ai voyagé dans mon silence

-16h18-


Avec mon manteau comme enveloppe Assis avec le néant de mes oreilles

Piaillement Chacun de soi à l’autre De partager la pierre et le gâteau

Lever le nez C’est encore Et je la suis de loin Di bien Et du ravissement

Et le voisin de découvrir Au bout de son doigt levé Des ailes piaillent

Des chansons A la nuit Presque couché de soleil La bise Et en moi

J’ai bu tant et si bien Que je n’ai pu rentrer Jusqu’à mon petit nid

Et le voisin Au lance pierre N’a pas bien accueilli L’oiseau rare

-16h26-



-Refrain-D’une belle-

-mWm-

-12/06/2023-


L’oiselle chantait Avec des refrains d’oisillons Sans sortir de son nid

On allait au bord de la mer Les paroles tombaient des arbres campagnards

Des prés Cet été Soufflait le vent Et en cadence Faisait friser les blés

Avec mon père Ma sœur Et ma mère Y avait aussi la grand-mère Et tous

Dans l’ensemble Personne ne savait plus où aller C’est tout pareil Dis-je

Aussi Mon père décida de monter Tentes et enfants Dans le champ du voisin

Personne ne l’aimait celui-là Mais il faisait des tarifs préférentiels

-18h11-


Le nid Sur une belle branche verte de feuilles Et de fruits S’égosillait

Le hibou de l’année dernière N’avait pas encore réapparu Dommage

Les piquets Dans les cailloux Dans les galets Dans la boue sèche

Les ficèles Vieilles d’un âge Comme le mien Maman me l’a dit

Et la toile Raccommodée l’an dernier Semblait Maintenant plus fraîche

Aussi tout était presque prêt Il nous manquait la vraie fraîcheur

Les noisettes laissaient courir leurs ombres Et c’était si bon

-18h16-



-Piocher-Caillasse-

-mWm-

-12/06/2023-


Cette année L’oiselle s’attardait à piocher Dans une belle fourmilière

L’année dernière La saison lui avait partagé Des vers si beaux si ronds

Et ma sœur essayait de boire Dans la gourde de mon père Liqueur

Elle ressortait de la tente Un air cabossé Les pieds repliés Et l’haleine

Elle ne se comportait pas mieux Que la reine d’Angleterre Dans son avion

Alors Grand-mère lui faisait manger des fruits Encore sûrs Trouvés là

Ma voix ne trahissait pas Pour sûr L’exemple que je lui avait donné

-18h21-


Allongée dans la caillasse campagnarde Sortie de son labour passé

Etendue sous un duvet d’oisillons Entre deux toiles de belle soie

Les yeux mi-clos Et le refrain récurant Avec ma sœur et ma mère

Je dévisageais le vol de cette fleurissante oiselle Qui passait Et repassait

Je l’écoute me chanter Son morceaux de toues ses attentions Danger

Alors Je ne tendit pas le bras vers Elle Je l’ai admirée De plus loin

Et Sans en perdre l’habitude Elle finit de faire chanter ses oisillons Sous mon nez

-18h26-



-Sons nids-

-mWm-

-12/06/2023-


Ma sœur

Aurait voulu comprendre

Toute ma joie


Piaillement

Je ne lui disais rien

Sur ma branche


Ma mère

Elle me regardait regarder

Distraite


Et mon père

Ta sœur raille Braille

Laisse-là


Dans son nid

Toute la famille rêvait

De la mer

-18h29-



-Gare-Garnement-

-mWm-

-12/06/2023-


Gare à toi Cousine Je sui avais criée Ma sœur Ou ma grand-mère

Merci pour ton attention Avec la gourde vide A-t-elle répondu

Pondu dans le nid Ni ma mère Ni ma sœur Je regardais la cousine

La voisine était encore jeune Et ses yeux dansaient comme des violons

Longtemps Je ne regardais plus que ça Son être sentait la fin de l’été

L’était ravissante Avec ses dentelles collées à son cou Long et roux

Rougeoyante J’ai hésité longtemps Avant de t’écrire Sur mon ticket de gare

-19h06-


Gare de triage Où garnements se retrouvaient pour siffler les filles enfantines

Teenagers de vilaines couches Et croix de bois Croix de fer C’était facile

Facilement Bien avant J’aurais préféré ne pas quitter mon ombre d’arbre

Arbrisseaux étaient-ils Et ils auraient voulu être bien plus grands encore

En corps d’adolescent Ils se sentaient pousser la bêtise de la gourde

Gourmandises Et autres cris du cœur Tous regardaient ma sœur

Ma sœur les ignorait Sans se douter Que mon oiselle lui criait Gare

-19h11-



-Blanche-Folie-

-mWm-

-18/06/2023-


Une page blanche Un oiseau Un trait Beauté

Couleur de l’oiselle Quelle est belle Ciel Rose

Pousser le stylo Placer le vol Milieu Papier

Et faire se coïncider Les silences Le vol plané

Descendre Sur les buissons de cet intérieur

Le cœur écoute Le py-i-py En piaillement

Les yeux voyagent Quel étage En plein été

S’est soulevé Les ailes blanches battent en retraite

Les tracés crayons placés Le gris du papier

Tout a commencé Assis Le nez au vent En allant

-11h31-


Les graffitis de ma folie J’ai jeté sur le cahier

Il y avait déjà Les écrits de mes cris Bien à plat

Aujourd’hui Je vois Dans un sourire Ma joie

Je t’écris Pour tout ça Pour l’oiselle argentée

Por le chant Des délicats Entre temps d’ici-bas

Je t’envoie Mes attentions tu vois l’oiseau

Tu vois les arbres Et les ronds des plumes d’ange

Tu connais le sifflet De je vous apporte un ver

La terre dans le ciel Le nid défait Au complet

Les mots suivent La trace des nuages Au soleil

-11h36-



-Histoire-A l’avance-

-mWm-

-18/06/2023-


Que reconnais-tu De cet histoire Du poids du noir Empreintes

Que ça raconte le piège de la vie Où la nuit se dénoue Vite

Où sont passés Les sourires cinglés Par la rafale du court instant

Le sens délicat De l’éclat du soleil Du sommeil De mon doigt

Ai-je ressenti La douceur de l’envie Encore la foi Une seule fois

Ai-je déposé Sur mon quotidien ravisseur Ravageur Fleur

Et la tige monte au ciel A contre sens Les feuilles d’écriture tombent

-11h44


Dois-je creuser Plutôt à l’avance De ce que je crois reconnaître

Le poids de l’oser De la carapace fondue Par des rêves de l’une

Et de l’autre lune Porteur de lumière Comme un beau miroir

Et de la haute plume Donneur de rivière Où coulent les espoirs

Dans mes croyances Apparaissent les tendresses De l’oiseau vole

Un mot Un petit mot Un mot joli une phrase polie

Comme le galet de la mer Sa rondeur me prête des songes fièrs

-11h50-



-D’un coté-De l’autre-Des deux-

-mWm-

-18/06/2023-


D’un côté

La surface La place

La réalité


Je suis assis

Un bord du trou

Je vois le bout

D’une ronde vie

Matière


J’avance à pas

La passe vidée

Et l’été tout droit

Vissant une idée

Avec un par cœur

De croire au bonheur

Ficelé

-11h54-


De l’autre côté

Sur une grande face

La beauté


Je lis mon papier

De ligne décalée

Des vers et des pieds

Des mots empalés

Rimés


Voue écoutez encore

Y trouver le support

A partir dans sa sève

Les rêves s’élèvent

Y prendre le moment

Ni sûr Ni amant

Au poème

-12h00-


Des deux côtés

L’élégance avance

En retard


La lune en prière

L’oiseau s’exaspère

De pousser sa chanson

Quand les poèmes sont

Sur la papier


Les oisillons nous sommes

Et écoutons les hommes

Les poétesses promènent

Des airs et des diadèmes

De la folle éternelle

Et les sons nous emmêlent

Sur le sens d’aimer

-12h06-



 

-Entiers-

-mWm-

-18/06/2023-


Ajuste

Dans ta voix

L’écriture


Dépoussière

Entre deux silences

La phrase pleine


La rougeur

A l’emporte-pièce

La fièvre du cœur


Communions

Tu me lis et fredonne

Un air de poème


Et je suis embarqué

Vers Cythère Vers l’hiver

De mon monde entier

-12h11-