jeudi 29 juin 2023

-Glacis-Retrouvés-

-mWm-

-20/06/2023-

Je suis le brouillon des noms Le moine Derrière son capuchon Ecrit

Que voit-il dans la peine florale Devant le dedans de la mi lueur

Leur cœur A tous les vivants Aujourd’hui disparu M’éclaire

Et le printemps rabroué Dans ses nuages Dans ses orages M’assèche

Pourquoi aller au ruisseau A l’étang A la douceur de l’âme plate de l’eau

Et le soir ne viendra pas Car en repart Je n’ai pas oublié la vie

La vitesse de se laisser choir De porter le cœur Et de tomber dans la paix

-14h18-


Tous les noms Retrouvés par le moine Emportés par le très soleil

Ils ont donné à la terre du jardin De la terre de beauté A être serré

Ravissement Les molles fleurs Et les bonheurs floraux Et mes sabots

Et ils tapent De leurs fins ciseaux Sur la face calcaire Pour statue

Pour les mains distendues Vers une pensée calme De départ Paradis

Pourquoi Allez sur le lac des nénuphars Comme des lueurs phare

Aujourd’hui Je porte vos noms Avec mes bras levés Et le cœur enflammé

-15h05-




-Plissages Indéfinis-

-mWm-

-20/06/2023-

Pa C’est le papier de la fleur mystérieuse

Po Et Dans les mots froissés Inachevés

Pa C’est la blancheur Guidant les à côtés

Po Et les triades Versets de la beauté

Pa Viens renonce à la vue du nuage

Po Nages-tu Dans les ruades évanescentes

Pa La feuille Contraignante A mené aux cieux

Po Le mieux Et le modèle De la pensée humaine

Pa Ecritoire Lance à couler Le stylo à plume

Po La pointe à tracer Le regard et le vrai

Pa Connais-tu Aussi le nom du beau prince

Po Tu as trouvé là Fatigué de tout rêver

Pa As-tu envisagé de plonger dans le désordre

Po Là où s’obscurcissaient Les trop vieux reliquaires

Pa Le papier de tes prénoms Où se disent les plis

Po Les débordements Allant Alambiqués et lents

Pa Dirige l’habitude De creuser dans la sève

Po Le doigt en avant Peut oublier les restes

Pa Que de restes vois-tu Que vais-je devenir

Po Peut-être seras-tu Le contrecarré de la lune

Pa Ou bien Je deviendrais la pluie et le sonnet

Po C’est le papier A la lueur étincelante et là

Pa Et dans tes mots s’arrondissent de la mine

Po La blancheur Et les bruits du ciel indéfini

-15h40-



-Poussière Lumière-Lumière bleue-

-mWm-

-27/06/2023-

Que de filles natives M’as-tu fait côtoyé Que de couleurs sacrées Là

M’as-tu donné à vivre Que de printemps perdus T’es enfin retrouvée

Que de guirlandes malines Et de fleurs empêchées Y ai-je reconnu

Dans tes étincelles l’âme vibrera-t-elle toujours Aux poussières de l’âme

Plongées dans les méandres De la voie des dieux Quand commenceras-tu

Le rouge et le labeur Donneront Vers la lune Dans quelle dualité

Renoncerai-je toujours Aux pluies De quel matin T’apercevoir

-14h37-


Que de l’ombre lumière Que de lune captive Derrière une silhouette

Où as-tu dérangé Les senteurs du vitrail Et de l’onde limaille

Pourquoi tenir debout Entre les salaisons Du verre Et du chaud

Retireras-tu Un jour Les piliers de la vie Que portes-tu le ciel

Que le songe Et le fruit Me feras-tu gouter Et m’empierrer

Dans les mouvements de mon corps Où vas-tu arranger Lumière

Auussi le bleu Ne peut-il pas y croire Dans mes yeux d’y voir

-14h43-




 

-De mains-

-mWm-

-27/06/2023-

D’y voir Les mains d’ivoire et de pierre

Les tendus perdus Et les sons sacrements

Cannibales élastiques Vous n’êtes pas d’ici

Vous rongez les tortures Pour porter A la lune

Vous égosillez Tous les pourtours immenses

Arrêtez de crier Dans le silence sombre de

De qui es-tu la rendre couleur De l’air-là

Ici Dans le mélange De la matière Inerte

Chantée A coups de ciseau Entre les boiseries

Entre le plat manteau De l’aide à tous Ceux

Couleurs des mains tendues Et saupoudrées de verre

De la matière Ineptie des autres hommes Damnée

La dame de la fleur Dans le four lumière

Transparence Tu es de l’autre mur Au pilier

A porter floraison A construire la maison

A qui le poids du monde Donnes-tu à entendre

Sans doute Dans ta pâleur Fraîchement

En route Dans ta valeur Entre Et ressort

De l’aile d’architecte Du pilier robotique

Je marche Dans ta teinte de lunaire Seul

Je traverse De l’orage extérieur La marge

Je suis l’allongement Du sol Au très long

Vers les sommets du temps Et d’un instant

Si court Si lourd Et vos mains Et qui ne sont pas blanches

-15h16-



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