-Glacis-Retrouvés-
-mWm-
-20/06/2023-
Je suis le brouillon des noms Le moine Derrière son capuchon Ecrit
Que voit-il dans la peine florale Devant le dedans de la mi lueur
Leur cœur A tous les vivants Aujourd’hui disparu M’éclaire
Et le printemps rabroué Dans ses nuages Dans ses orages M’assèche
Pourquoi aller au ruisseau A l’étang A la douceur de l’âme plate de l’eau
Et le soir ne viendra pas Car en repart Je n’ai pas oublié la vie
La vitesse de se laisser choir De porter le cœur Et de tomber dans la paix
-14h18-
Tous les noms Retrouvés par le moine Emportés par le très soleil
Ils ont donné à la terre du jardin De la terre de beauté A être serré
Ravissement Les molles fleurs Et les bonheurs floraux Et mes sabots
Et ils tapent De leurs fins ciseaux Sur la face calcaire Pour statue
Pour les mains distendues Vers une pensée calme De départ Paradis
Pourquoi Allez sur le lac des nénuphars Comme des lueurs phare
Aujourd’hui Je porte vos noms Avec mes bras levés Et le cœur enflammé
-15h05-
-Plissages Indéfinis-
-mWm-
-20/06/2023-
Pa C’est le papier de la fleur mystérieuse
Po Et Dans les mots froissés Inachevés
Pa C’est la blancheur Guidant les à côtés
Po Et les triades Versets de la beauté
Pa Viens renonce à la vue du nuage
Po Nages-tu Dans les ruades évanescentes
Pa La feuille Contraignante A mené aux cieux
Po Le mieux Et le modèle De la pensée humaine
Pa Ecritoire Lance à couler Le stylo à plume
Po La pointe à tracer Le regard et le vrai
Pa Connais-tu Aussi le nom du beau prince
Po Tu as trouvé là Fatigué de tout rêver
Pa As-tu envisagé de plonger dans le désordre
Po Là où s’obscurcissaient Les trop vieux reliquaires
Pa Le papier de tes prénoms Où se disent les plis
Po Les débordements Allant Alambiqués et lents
Pa Dirige l’habitude De creuser dans la sève
Po Le doigt en avant Peut oublier les restes
Pa Que de restes vois-tu Que vais-je devenir
Po Peut-être seras-tu Le contrecarré de la lune
Pa Ou bien Je deviendrais la pluie et le sonnet
Po C’est le papier A la lueur étincelante et là
Pa Et dans tes mots s’arrondissent de la mine
Po La blancheur Et les bruits du ciel indéfini
-15h40-
-Poussière Lumière-Lumière bleue-
-mWm-
-27/06/2023-
Que de filles natives M’as-tu fait côtoyé Que de couleurs sacrées Là
M’as-tu donné à vivre Que de printemps perdus T’es enfin retrouvée
Que de guirlandes malines Et de fleurs empêchées Y ai-je reconnu
Dans tes étincelles l’âme vibrera-t-elle toujours Aux poussières de l’âme
Plongées dans les méandres De la voie des dieux Quand commenceras-tu
Le rouge et le labeur Donneront Vers la lune Dans quelle dualité
Renoncerai-je toujours Aux pluies De quel matin T’apercevoir
-14h37-
Que de l’ombre lumière Que de lune captive Derrière une silhouette
Où as-tu dérangé Les senteurs du vitrail Et de l’onde limaille
Pourquoi tenir debout Entre les salaisons Du verre Et du chaud
Retireras-tu Un jour Les piliers de la vie Que portes-tu le ciel
Que le songe Et le fruit Me feras-tu gouter Et m’empierrer
Dans les mouvements de mon corps Où vas-tu arranger Lumière
Auussi le bleu Ne peut-il pas y croire Dans mes yeux d’y voir
-14h43-
-De mains-
-mWm-
-27/06/2023-
D’y voir Les mains d’ivoire et de pierre
Les tendus perdus Et les sons sacrements
Cannibales élastiques Vous n’êtes pas d’ici
Vous rongez les tortures Pour porter A la lune
Vous égosillez Tous les pourtours immenses
Arrêtez de crier Dans le silence sombre de
De qui es-tu la rendre couleur De l’air-là
Ici Dans le mélange De la matière Inerte
Chantée A coups de ciseau Entre les boiseries
Entre le plat manteau De l’aide à tous Ceux
Couleurs des mains tendues Et saupoudrées de verre
De la matière Ineptie des autres hommes Damnée
La dame de la fleur Dans le four lumière
Transparence Tu es de l’autre mur Au pilier
A porter floraison A construire la maison
A qui le poids du monde Donnes-tu à entendre
Sans doute Dans ta pâleur Fraîchement
En route Dans ta valeur Entre Et ressort
De l’aile d’architecte Du pilier robotique
Je marche Dans ta teinte de lunaire Seul
Je traverse De l’orage extérieur La marge
Je suis l’allongement Du sol Au très long
Vers les sommets du temps Et d’un instant
Si court Si lourd Et vos mains Et qui ne sont pas blanches
-15h16-
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