-Plonger-Dans le ciel-Bleu-
-mWm-
-15/12/2023-
Sauté dans les vagues à l’âme Et aussi se satisfaire
Hier J’ai pensé à Toi Lumière insolite de naître
Que va dire le printemps Si l’hiver ne se déplace pas
Plonger dans le ciel bleu Entre deux glaciers de fraise
De cornet à piston Et de moteur à oxygène Respire
Créant la vie Mécréant de toutes parts Immobiles
L’étang de mon silence Se remplace Par du plaisir
-20h08-
Les pieds dans l’eau propre Je béni le chantier
Le cadeau du printemps M’a redonné les espoirs
Des espoirs insolites Des vidanges au caramel
De piétements de ta stature La rondeur de tes joues
Avoue J’avoue Depuis l’étang dépassé J’avoue
Comme un cannibale intime Je visite ton naître Enfin
Et j’ouvre le paquet Que ton rire m’envoie De ton seul amour
-20h08-
Dans le ciel parisien Et Parisienne de ton cœur
Dans le bleu fugace Des nuages bruyants de vitesse
Je fonce Je fronce Je découvre le bruit Et la fête
L’âme attardée à se maudire Pleine de ta jolie joie
Celle de comment dépasser l’enfant Retenue avec Toi
Celle de la voie Que tu me partageais A contre voix
Sans doute le cœur mouillé Je serai enfin Ton rond crâpeau
-20h12-
-Rien D’autre-La vie-
-mWm-
-15/12/2023-
Ton cadeau Et rien d’autre Une gouttelette monde
Dans tes yeux Un carnage de rondeur noire
Avec le brillant D’un diamant sauvage Cage
Je tombe de la rivière Accolée à l’étang Et je songe
Sombres certitudes Ta main s’en sort De l’eau
Vives et larges Les éclairs de prunelles Si beaux Si belles
Alors la vie Donnera à l’instant Tout le reste
-20h45-
Et rien d’autre encore Et rien d’autre encore Tout ça
Saperlipopette de majorette Quand tu auras cinq ans
Dans les souvenirs Altruiste De partager la foi
La première fois Sans convaincre Le ciel est bleu
Sans piétiner Dans l’âme du vague bonheur
Sans coïncider avec la pleine lune De confiture
Je bois à ma tartine Je rumine de joie Je te reçois
-20h49-
La vie s’écrase Dans le fond De mon ventre casserole
La souris Toujours Sans une larme de rire Pourtant
Avec la vague tenture de chemisier Repeint
Avec le geste De demain Et le regard de soupirs
Avec le pas d’alarme D’un canard En crâpeau
Tout Tout et rien L’impossible réalisé Enfin l’été
Et le comment dormir éveillé Et rêver debout De la vie
-20h52-
-Brouhaha-Du boa-De Noëlle-
-mWm-
-15/12/2023-
Le brouhaha du boa de Noëlle Qu’elle est belle
Elle redingote sa peau Couchée Dans un savon
Elle hémisphère de naguère La belle Noëlle Avec boa
Bois De bois Du boa Du bruissement Du moment
Bière et En vain Dans un verre de hêtre De ne pas naître
De n’être pas Dans le sifflement Incessant Cédant
A la partie commune A la vie Le scintillement Au goût de prune
-21h38-
Noëlle et son boa Boivent insensiblement Le bruit
Comme Sam Son hic Sa boisson bue Son fruit
Comme une prunelle En pierre et en soie De l’habit
Revêtue de sa mue Pour l’hiver Après naguère
Encadrée par le dossier DE fine étuve Au soleil
Comme un étincelant dérangement Par le boa
Noëlle tu es Dans le beau Dans le ha Au début
-21h42-
Le brouhaha de l’âme des vagues Ça baigne le boa
Le mouvement incessant Du bleu du miel confit
Qu’on fit le geste de se lever De s’élancer A la vie
Qu’on ruse Qu’on refuse Qu’on livre Qu’on dérive
Le son moqueur de la brouette Avec son nid de fête
Alors D’un geste étrange Le pipeau s’échappe et part
Le boa se replie Comme une nappe Sur la belle table de Noëlle
-21h45-
-Son paquet-Ouvert-Fallait-
-mWm-
-15/12/2023-
Il avait ouvert son paquet Il était complètement timbré
Arraché les scotchs et les rubans Et les manches longues
Une éplucheuse à salade Avec un porte-miel en boa
La salade Un gâteau gagnant Un cadeau
Une étagère Vipère Et un charmeur Vantard Menteur
Elle avait pris la cru La cuite La rivière La barge
Et s’était étendue Dans un creux de faïence Et de laine
-22h15-
Il n’avait pas ouvert le paquet Sans doute en retard
Il sifflait A qui mieux Et mieux encore A l’écart
Il détendit ses pieds Sous la mue du boa Lit de bois
Il lut le lendemain En retournant son assiette faite
De gris Et de porcelaine des vagues Et des débris
Contentement La vinaigrette de Alain De Noëlle La belle
Ses prunelles de boa Et le fromage Et le ticket gagnant
-22h19-
Il ne savait plus S’il fallait ouvrir Le paquet de Boa
Il ne se souvenait plus de l’adresse A manier le pipeau
Il perdit l’équilibre Plus dans son assiette La vinaigrette
Et il éparpilla Ses salades Ses miettes de gâteau
Le cadeau était léger Sans huile Sans crème Sans doute
Le sens de la vie A la dégustation A enfiler le rien d’autre
Et il regarda lire le texte Avec sa salade sur la tête En tête folle
-22h24-
-Elles se tenaient-Se tenaient-Les tenaient-
-mWm-
-15/12/2023-
Elles se tenaient par la main Entourées d’un même boa
Elles gloussaient Dévorant le gâteau gagnant De rire
Elles n’arrêtaient pas leurs salades Et elles gloussaient
Elles trottaient Indifféremment De gauche De droite Ensemble
Elles évacuaient de dire La vie et rien d’autre En boîte
Elles boitaient Horizontalement Et riaient Verticalement
Aussi Pour en finir Avec la route Elles ont sonné Chez n’importe qui
-22h59-
Ils se tenaient Dans les doigts d’une main Entourés
Le boa Couché Dans le gâteau gagnant Autour du cou
Ils évaluaient Pieds droits Pieds gauches La distance
Ils étaient collés L’un contre l’autre Comme une salade
Ils pissaient Ils buvaient Ils chantaient Vinaigrette
Le boa De bruit Et de brouhaha Plongeaient Dans le ciel bleu
Et mon regard Par la vitre de la porte Pour leur ouvrir
-23h04-
Je les tenais Par les yeux Dans le pinceau de doigts
Lees uns chavirant Les unes s’esclaffant Et le boa
Sur le papier J’ai tracé l’impossible Leur salade
Sous le manteau du froid J’aurais voulu naître l’été
Et ne pas attendre Les brouhahas de Noëlle Ma belle
Nous nous sommes revus Ce jour de fête Comme des malades
Et les doigts serrés Nous avons continué la vie Et rien d’autre
-23h08-
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