samedi 30 décembre 2023


-Plonger-Dans le ciel-Bleu-

-mWm-

-15/12/2023-



Sauté dans les vagues à l’âme Et aussi se satisfaire

Hier J’ai pensé à Toi Lumière insolite de naître

Que va dire le printemps Si l’hiver ne se déplace pas

Plonger dans le ciel bleu Entre deux glaciers de fraise

De cornet à piston Et de moteur à oxygène Respire

Créant la vie Mécréant de toutes parts Immobiles

L’étang de mon silence Se remplace Par du plaisir

-20h08-

Les pieds dans l’eau propre Je béni le chantier

Le cadeau du printemps M’a redonné les espoirs

Des espoirs insolites Des vidanges au caramel

De piétements de ta stature La rondeur de tes joues

Avoue J’avoue Depuis l’étang dépassé J’avoue

Comme un cannibale intime Je visite ton naître Enfin

Et j’ouvre le paquet Que ton rire m’envoie De ton seul amour

-20h08-

Dans le ciel parisien Et Parisienne de ton cœur

Dans le bleu fugace Des nuages bruyants de vitesse

Je fonce Je fronce Je découvre le bruit Et la fête

L’âme attardée à se maudire Pleine de ta jolie joie

Celle de comment dépasser l’enfant Retenue avec Toi

Celle de la voie Que tu me partageais A contre voix

Sans doute le cœur mouillé Je serai enfin Ton rond crâpeau

-20h12-




-Rien D’autre-La vie-

-mWm-

-15/12/2023-



Ton cadeau Et rien d’autre Une gouttelette monde

Dans tes yeux Un carnage de rondeur noire

Avec le brillant D’un diamant sauvage Cage

Je tombe de la rivière Accolée à l’étang Et je songe

Sombres certitudes Ta main s’en sort De l’eau

Vives et larges Les éclairs de prunelles Si beaux Si belles

Alors la vie Donnera à l’instant Tout le reste

-20h45-

Et rien d’autre encore Et rien d’autre encore Tout ça

Saperlipopette de majorette Quand tu auras cinq ans

Dans les souvenirs Altruiste De partager la foi

La première fois Sans convaincre Le ciel est bleu

Sans piétiner Dans l’âme du vague bonheur

Sans coïncider avec la pleine lune De confiture

Je bois à ma tartine Je rumine de joie Je te reçois

-20h49-

La vie s’écrase Dans le fond De mon ventre casserole

La souris Toujours Sans une larme de rire Pourtant

Avec la vague tenture de chemisier Repeint

Avec le geste De demain Et le regard de soupirs

Avec le pas d’alarme D’un canard En crâpeau

Tout Tout et rien L’impossible réalisé Enfin l’été

Et le comment dormir éveillé Et rêver debout De la vie

-20h52-




-Brouhaha-Du boa-De Noëlle-

-mWm-

-15/12/2023-



Le brouhaha du boa de Noëlle Qu’elle est belle

Elle redingote sa peau Couchée Dans un savon

Elle hémisphère de naguère La belle Noëlle Avec boa

Bois De bois Du boa Du bruissement Du moment

Bière et En vain Dans un verre de hêtre De ne pas naître

De n’être pas Dans le sifflement Incessant Cédant

A la partie commune A la vie Le scintillement Au goût de prune

-21h38-

Noëlle et son boa Boivent insensiblement Le bruit

Comme Sam Son hic Sa boisson bue Son fruit

Comme une prunelle En pierre et en soie De l’habit

Revêtue de sa mue Pour l’hiver Après naguère

Encadrée par le dossier DE fine étuve Au soleil

Comme un étincelant dérangement Par le boa

Noëlle tu es Dans le beau Dans le ha Au début

-21h42-

Le brouhaha de l’âme des vagues Ça baigne le boa

Le mouvement incessant Du bleu du miel confit

Qu’on fit le geste de se lever De s’élancer A la vie

Qu’on ruse Qu’on refuse Qu’on livre Qu’on dérive

Le son moqueur de la brouette Avec son nid de fête

Alors D’un geste étrange Le pipeau s’échappe et part

Le boa se replie Comme une nappe Sur la belle table de Noëlle

-21h45-




-Son paquet-Ouvert-Fallait-

-mWm-

-15/12/2023-

Il avait ouvert son paquet Il était complètement timbré

Arraché les scotchs et les rubans Et les manches longues

Une éplucheuse à salade Avec un porte-miel en boa

La salade Un gâteau gagnant Un cadeau

Une étagère Vipère Et un charmeur Vantard Menteur

Elle avait pris la cru La cuite La rivière La barge

Et s’était étendue Dans un creux de faïence Et de laine

-22h15-

Il n’avait pas ouvert le paquet Sans doute en retard

Il sifflait A qui mieux Et mieux encore A l’écart

Il détendit ses pieds Sous la mue du boa Lit de bois

Il lut le lendemain En retournant son assiette faite

De gris Et de porcelaine des vagues Et des débris

Contentement La vinaigrette de Alain De Noëlle La belle

Ses prunelles de boa Et le fromage Et le ticket gagnant

-22h19-

Il ne savait plus S’il fallait ouvrir Le paquet de Boa

Il ne se souvenait plus de l’adresse A manier le pipeau

Il perdit l’équilibre Plus dans son assiette La vinaigrette

Et il éparpilla Ses salades Ses miettes de gâteau

Le cadeau était léger Sans huile Sans crème Sans doute

Le sens de la vie A la dégustation A enfiler le rien d’autre

Et il regarda lire le texte Avec sa salade sur la tête En tête folle

-22h24-




 

-Elles se tenaient-Se tenaient-Les tenaient-

-mWm-

-15/12/2023-



Elles se tenaient par la main Entourées d’un même boa

Elles gloussaient Dévorant le gâteau gagnant De rire

Elles n’arrêtaient pas leurs salades Et elles gloussaient

Elles trottaient Indifféremment De gauche De droite Ensemble

Elles évacuaient de dire La vie et rien d’autre En boîte

Elles boitaient Horizontalement Et riaient Verticalement

Aussi Pour en finir Avec la route Elles ont sonné Chez n’importe qui

-22h59-

Ils se tenaient Dans les doigts d’une main Entourés

Le boa Couché Dans le gâteau gagnant Autour du cou

Ils évaluaient Pieds droits Pieds gauches La distance

Ils étaient collés L’un contre l’autre Comme une salade

Ils pissaient Ils buvaient Ils chantaient Vinaigrette

Le boa De bruit Et de brouhaha Plongeaient Dans le ciel bleu

Et mon regard Par la vitre de la porte Pour leur ouvrir

-23h04-

Je les tenais Par les yeux Dans le pinceau de doigts

Lees uns chavirant Les unes s’esclaffant Et le boa

Sur le papier J’ai tracé l’impossible Leur salade

Sous le manteau du froid J’aurais voulu naître l’été

Et ne pas attendre Les brouhahas de Noëlle Ma belle

Nous nous sommes revus Ce jour de fête Comme des malades

Et les doigts serrés Nous avons continué la vie Et rien d’autre

-23h08-



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