mercredi 28 février 2024


-Ecouteurs-Entraperçus-L’astre-Enfin-

-mWm-

-19/02/2024-


Iel avait mis ses écouteurs Contre sa tête En allant

Avait observé li monde Avec ses yeux presque naïfs

Sur deux plaques de fins verres Et de li couleur

L’avait installé Dans le microscope A grandir

Et Sans hasard Il n’aurait rien vu Du tout

-15h06-

Les mondes l’avait entraperçu Les lumières rondes

A l’autre bout Du squelette de son regard L’infini

L’avait fini par éveiller Son cœur A l’extraordinaire

Les planètes Chevauchant les énergies du trop noir

Et unu angle absolu De ses yeux l’amenait à rêver

-15h09-

L’astre avait grandi A l’autre bout des voies lactées

Des miettes de sable chaud De la mer sidérale

Les plumes des songes Emportaient De l’envie

A voyager Vers l’impossible extrémité D’avant

Et a dépasser les bords insolubles D’unu nuit

-15h12-

Je me serais enfui Avait-il pensé En montrant li vie

Les éclats de l’ombre Se serait échappé de l’onde

Les poussières invisibles paraissaient fluides

Les portes des vies Si encombrantes Au voir Si légères

Et la lumière s’est éteinte Et li temps s’est enfui

-15h15-




-Musique-Microscopes-Etoiles-

-mWm-

-19/02/2024-


Ecouter Unu musique de simple symphonie

Unu tournure volante Unu piège à sèves

Unu tendre raison a découvrir les Au-delà

Unu tendance à chanter Les notes claires et belles

Iel retira son casque Sur ses mensonges de vue

Rien de plus n’est apparu Ni le vrai Ni le beau

Simplement le début du matin Après unu ronde nuit

-15h19-

Sur les plaques des microscopes Unu haute fontaine

Unu sorte de voyage Tremblant Comme vivant

Unu place vide Entre les tentures noires des eaux

Avec deux taches volumineuses Et deux avant

D’où viennent les tendances à vouloir tout savoir

Iels ne voulaient rien dire Sauf le noir vivant

Sauf les fruits d’unu silence Retransformé

-15h22-

Dans les étoiles Les routes longues et immenses

Dans les airs inquiets Du reste de ces mondes-là

Y avait-il assez de place Pour rester à rêver

Pour poser Sur l’envie De faire sacs et valises

Des habits de nudité Enfin partir Enfin voyager

Les restes du temps A ne plus revenir Et connaître

Tu étais derrière Moi Alors qu’as-tu vu M’as-tu dit

-15h25-




-Mollitude-Ronditude-Foultitude-

-mWm-

-19/02/2024-


J’aime la mollitude Au réveil De ma constance

Je vais Souliers de laine Chaussons de pierre

Et l’oreiller lavé et froid Quand je n’y crois pas

Avec un œil ouvert Rien ne me semble exister

Ni l’armùoire Solide de gris Noir de gloire

Ni le sabots de Toi De soie De bois roses et bas

J’aime me trainer Dans le presque mélange

-15h42-

J’aime la ronditude de la nuit Glissante comme le présent

Mon absence De ma conscience fatiguée Mon lard

Mon côté évaporé Et comme ébloui de la vie

Je suis là Laissé tomber A la fin du matin soir

Du temps évadé De mon silence d’agrégats bas

De ma cuirasse inconstante De faire des rêves

Solide Ma mollesse a pris du poids Et m’arrondit

-15h46-

J’aime la foultritude des autres Mais pas si nombreux

Unu peu de Un Deux vœux A deux Te croiser

Dans le ventre d’unu monde connu Si commun

Dans les cheveux des bras en l’air De la veille

Dans les cris intrusifs De mon immobilité vidée

Dans li soir Dans l’espoir Dans le comment faire

Alors J’ai refermé l’œil Et me suit enfin Du rêve

-15h49-




-Immobilité-Croissance-Héros-

-mWm-

-19/02/2024-


Je n’aime pas l’immobilité De mon printemps dernier

Des roses comme la mienne Comme unu lune éteinte

De mes orteils fidèles A mon équilibre bedonnant

De mes sueurs Pleines de saveur Je te respire tant

De qui crois-tu que le rêve Dans les lueurs bougies

De qui veux-tu que je te parle Sauf de Toi Mes nuances

Mes oublis Ont fini par échapper A mes envies

-15h54-

Je n’aime pas la croissance de la petite aiguille

Qui court les minutes et les heures Comme l’horreur

Qui sonnent le piège de dormir Si longtemps Trop longtemps

Je n’aime plus guère non plus Les courses aux souvenirs

Je voudrais des souvenirs frais Alertes et légers

Si tendre Sinon Je vais rester encore en rond

Dans la foultitude des barres au thé et au café

-15h57-

Dans les chauds des Héros grecs Je n’ai rien reconnu

Ni les fidèles lendemains A en mourir de chagrin

Ni les réveils sensibles et gros J’en étire Mes bras

Ni même l’invincible solitude Qui je quitte à rêver

Alors entre nous Tout cela n’a pas l’importance

Je vais rester à courir après le soleil de ces désirs

A se lever Partir du jour Avant la nuit Et vivre

-16h00-




 

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