-Ecouteurs-Entraperçus-L’astre-Enfin-
-mWm-
-19/02/2024-
Iel avait mis ses écouteurs Contre sa tête En allant
Avait observé li monde Avec ses yeux presque naïfs
Sur deux plaques de fins verres Et de li couleur
L’avait installé Dans le microscope A grandir
Et Sans hasard Il n’aurait rien vu Du tout
-15h06-
Les mondes l’avait entraperçu Les lumières rondes
A l’autre bout Du squelette de son regard L’infini
L’avait fini par éveiller Son cœur A l’extraordinaire
Les planètes Chevauchant les énergies du trop noir
Et unu angle absolu De ses yeux l’amenait à rêver
-15h09-
L’astre avait grandi A l’autre bout des voies lactées
Des miettes de sable chaud De la mer sidérale
Les plumes des songes Emportaient De l’envie
A voyager Vers l’impossible extrémité D’avant
Et a dépasser les bords insolubles D’unu nuit
-15h12-
Je me serais enfui Avait-il pensé En montrant li vie
Les éclats de l’ombre Se serait échappé de l’onde
Les poussières invisibles paraissaient fluides
Les portes des vies Si encombrantes Au voir Si légères
Et la lumière s’est éteinte Et li temps s’est enfui
-15h15-
-Musique-Microscopes-Etoiles-
-mWm-
-19/02/2024-
Ecouter Unu musique de simple symphonie
Unu tournure volante Unu piège à sèves
Unu tendre raison a découvrir les Au-delà
Unu tendance à chanter Les notes claires et belles
Iel retira son casque Sur ses mensonges de vue
Rien de plus n’est apparu Ni le vrai Ni le beau
Simplement le début du matin Après unu ronde nuit
-15h19-
Sur les plaques des microscopes Unu haute fontaine
Unu sorte de voyage Tremblant Comme vivant
Unu place vide Entre les tentures noires des eaux
Avec deux taches volumineuses Et deux avant
D’où viennent les tendances à vouloir tout savoir
Iels ne voulaient rien dire Sauf le noir vivant
Sauf les fruits d’unu silence Retransformé
-15h22-
Dans les étoiles Les routes longues et immenses
Dans les airs inquiets Du reste de ces mondes-là
Y avait-il assez de place Pour rester à rêver
Pour poser Sur l’envie De faire sacs et valises
Des habits de nudité Enfin partir Enfin voyager
Les restes du temps A ne plus revenir Et connaître
Tu étais derrière Moi Alors qu’as-tu vu M’as-tu dit
-15h25-
-Mollitude-Ronditude-Foultitude-
-mWm-
-19/02/2024-
J’aime la mollitude Au réveil De ma constance
Je vais Souliers de laine Chaussons de pierre
Et l’oreiller lavé et froid Quand je n’y crois pas
Avec un œil ouvert Rien ne me semble exister
Ni l’armùoire Solide de gris Noir de gloire
Ni le sabots de Toi De soie De bois roses et bas
J’aime me trainer Dans le presque mélange
-15h42-
J’aime la ronditude de la nuit Glissante comme le présent
Mon absence De ma conscience fatiguée Mon lard
Mon côté évaporé Et comme ébloui de la vie
Je suis là Laissé tomber A la fin du matin soir
Du temps évadé De mon silence d’agrégats bas
De ma cuirasse inconstante De faire des rêves
Solide Ma mollesse a pris du poids Et m’arrondit
-15h46-
J’aime la foultritude des autres Mais pas si nombreux
Unu peu de Un Deux vœux A deux Te croiser
Dans le ventre d’unu monde connu Si commun
Dans les cheveux des bras en l’air De la veille
Dans les cris intrusifs De mon immobilité vidée
Dans li soir Dans l’espoir Dans le comment faire
Alors J’ai refermé l’œil Et me suit enfin Du rêve
-15h49-
-Immobilité-Croissance-Héros-
-mWm-
-19/02/2024-
Je n’aime pas l’immobilité De mon printemps dernier
Des roses comme la mienne Comme unu lune éteinte
De mes orteils fidèles A mon équilibre bedonnant
De mes sueurs Pleines de saveur Je te respire tant
De qui crois-tu que le rêve Dans les lueurs bougies
De qui veux-tu que je te parle Sauf de Toi Mes nuances
Mes oublis Ont fini par échapper A mes envies
-15h54-
Je n’aime pas la croissance de la petite aiguille
Qui court les minutes et les heures Comme l’horreur
Qui sonnent le piège de dormir Si longtemps Trop longtemps
Je n’aime plus guère non plus Les courses aux souvenirs
Je voudrais des souvenirs frais Alertes et légers
Si tendre Sinon Je vais rester encore en rond
Dans la foultitude des barres au thé et au café
-15h57-
Dans les chauds des Héros grecs Je n’ai rien reconnu
Ni les fidèles lendemains A en mourir de chagrin
Ni les réveils sensibles et gros J’en étire Mes bras
Ni même l’invincible solitude Qui je quitte à rêver
Alors entre nous Tout cela n’a pas l’importance
Je vais rester à courir après le soleil de ces désirs
A se lever Partir du jour Avant la nuit Et vivre
-16h00-
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